International
Texas: un enfant de 4 ans se rend à l’école avec une arme chargée

AFP
Un enfant de 4 ans s’est rendu à l’école avec une arme chargée, ont annoncé les autorités texanes mercredi, quelques jours après un incident similaire dans l’Arizona, alors que la rentrée des classes ravive la peur des tueries en milieu scolaire.
Mercredi matin, un agent qui n’était pas en service a signalé qu’un « élève de 4 ans était en possession d’une arme de poing chargée » dans l’enceinte d’une école primaire de Corpus Christi, a précisé la police de cette ville du sud du Texas.
Des enquêteurs se sont rendus au domicile de l’enfant et ont identifié les propriétaires de l’arme, ses parents, ont ajouté les forces de l’ordre dans un communiqué.
Le père, âgé de 30 ans, a été arrêté et inculpé pour avoir rendu une arme à feu accessible à un enfant, et pour abandon ou mise en danger d’un mineur, selon la police de Corpus Christi.
Des massacres endeuillent régulièrement les établissements scolaires américains. En mai, l’Amérique avait été marquée par la tuerie d’Uvalde, au Texas, dans laquelle 19 enfants et deux enseignantes avaient péri.
Lundi, un élève de 7 ans s’était présenté à l’école avec une arme dans son sac à dos et des munitions, selon le bureau du shérif de Cochise, dans l’Arizona.
Après que le père de l’enfant eut signalé la disparition d’un autre de ses pistolets, une deuxième arme avait été découverte, cachée dans des locaux administratifs de l’école.
« Questionnés, les parents ont affirmé que les armes avaient été placées dans ce qu’ils croyaient être un lieu sûr, loin des enfants, (…) mais il semble que le jeune élève ait pu y accéder et apporter les armes à l’école », a déclaré le bureau du shérif de Cochise dans un communiqué jeudi.
L’enfant fera l’objet d’une procédure devant la justice des mineurs, a-t-il ajouté.
Près de 400 millions d’armes sont en circulation aux Etats-Unis – soit plus que le nombre d’habitants.
Amérique centrale
Petro demande à Bukele de libérer les Colombiens détenus au Salvador

Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a demandé samedi à son homologue salvadorien, Nayib Bukele, de remettre les Colombiens emprisonnés au Salvador, en vertu de la décision de justice américaine suspendant les expulsions de migrants depuis les États-Unis vers ce pays d’Amérique centrale.
La Cour suprême des États-Unis a ordonné de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, les expulsions de migrants supposément liés à des gangs vénézuéliens, du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador.
« Nous n’acceptons pas, et la justice américaine non plus, que l’on criminalise les enfants du Venezuela », a déclaré Petro sur son compte X, qualifiant la décision de la Cour de « jugement universel ».
Le président américain Donald Trump avait invoqué en mars la Loi sur les ennemis étrangers de 1798 pour arrêter de prétendus membres du gang Tren de Aragua et les envoyer au Salvador. Un groupe de Vénézuéliens a déjà été expulsé le mois dernier sur la base de cette loi.
Les avocats des familles des détenus, ainsi que des défenseurs des droits humains, affirment toutefois que ces migrants ne faisaient partie d’aucun groupe criminel.
« Aucun Latino-Américain démocrate ne peut accepter que tout un peuple en exil soit criminalisé à cause des crimes du groupe appelé ‘Tren de Aragua’ », a insisté Petro.
Il a également exigé : « Rendez-nous les Colombiens que vous avez dans vos prisons. Libérez le peuple vénézuélien ».
Le président colombien a réitéré que traiter les migrants comme des criminels est une idée « fasciste », héritée du fascisme européen.
Jusqu’à présent, cette loi n’avait été utilisée que pendant la guerre de 1812 contre l’Empire britannique et ses colonies canadiennes, ainsi que lors des deux guerres mondiales du XXe siècle.
International
Migrants vénézuéliens : controverse autour d’un arrêt de la Cour suprême en pleine nuit

Un juge conservateur de la Cour suprême des États-Unis a critiqué l’intervention du plus haut tribunal du pays, samedi, visant à suspendre l’expulsion de migrants vénézuéliens ordonnée par le président Donald Trump, qualifiant la décision de « précipitée » et « juridiquement contestable ».
La Cour suprême a interrompu, dans les premières heures de samedi, l’expulsion de prétendus membres de gangs vénézuéliens depuis l’État du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador, suite à un décret de l’administration Trump fondé sur une loi du XVIIIe siècle.
Les juges conservateurs Samuel Alito et Clarence Thomas ont été les seuls à s’opposer à la décision majoritaire parmi les neuf membres de la Cour.
« Littéralement au milieu de la nuit, la Cour a émis une mesure sans précédent et juridiquement discutable (…) sans entendre la partie adverse, dans les huit heures suivant la réception de la requête », a déclaré Alito dans un communiqué.
« Nous n’avions aucune raison valable de penser que, dans ces circonstances, publier un ordre à minuit était nécessaire ou approprié », a-t-il ajouté.
International
Edmundo González Urrutia : « Le Venezuela crie au changement »

Le leader antichaviste Edmundo González Urrutia, en exil depuis septembre dernier après avoir dénoncé une « persécution » à son encontre, a affirmé ce samedi que le Venezuela « crie au changement », à l’occasion du 215e anniversaire du début du processus d’indépendance du pays face à la Couronne espagnole.
L’ancien ambassadeur, qui revendique la présidence de son pays, a souligné que le 19 avril 1810, « un peuple courageux a élevé la voix et décidé que le destin du Venezuela devait être entre les mains des Vénézuéliens ».
« Aujourd’hui, comme à l’époque, le pays réclame un changement. Pour la dignité. Pour la liberté. Nous sommes les héritiers d’un esprit indomptable qui ne se soumet pas à l’adversité. L’engagement envers le Venezuela est inébranlable. La lutte est pour un pays libre, juste et en paix », a-t-il écrit sur le réseau social X.
González Urrutia a également dénoncé une « fraude » lors de l’élection présidentielle du 28 juillet 2024, au cours de laquelle l’organisme électoral, contrôlé par le chavisme, a proclamé la réélection controversée de Nicolás Maduro. Ce dernier a prêté serment en janvier pour un troisième mandat consécutif de six ans, ce que la principale coalition d’opposition — la Plateforme d’unité démocratique (PUD) — a qualifié de « coup d’État ».
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