Connect with us

International

Attentat contre Cristina Kirchner: ce que l’on sait

LUIS ROBAYO / AFP

AFP | par Liliana SAMUEL

L’attentat jeudi contre la vice-présidente argentine Cristina Kirchner comporte encore nombre d’interrogations sur le déroulé des faits, les mobiles de l’assaillant, mais aussi sur le scénario politique des prochains jours dans un pays sous le choc. Voici ce qu’on en sait à ce jour.

Que s’est-il passé ?

Jeudi vers 21H00, Cristina Kirchner revenait du Sénat –dont elle est vice-présidente– et comme chaque soir depuis douze jours, s’arrêtait pour se mêler à des partisans qui l’attendaient devant chez elle, serrant des mains et signant des copies de son livre « Sinceramente ».

Un bras a alors surgi par-dessus les épaules de partisans, brandissant un pistolet à environ un mètre de la tête de Mme Kirchner sur sa gauche. La politicienne, selon son avocat Gregorio Dalbon, « ne s’est pas rendue compte sur le moment de la présence d’une arme, et a continué a signer des livres ». 

Selon le président argentin Alberto Fernandez, « pour une raison qui n’a pas encore été confirmée techniquement, l’arme qui contenait cinq balles n’a pas fait feu bien qu’ayant été déclenchée ».

Advertisement
20241211_mh_noexigencia_dui_728x90
20240813_lechematerna_728x91
20240701_vacunacion_728x90
20231124_etesal_728x90_1
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
20230816_dgs_728x90
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
CEL
previous arrow
next arrow

L’assaillant a vu son bras repoussé, puis a été contenu par plusieurs personnes, avant d’être emmené à la hâte à l’écart par la police dans un véhicule de patrouille, tandis que Mme Kirchner était mise à l’écart, puis montée chez elle.

Qui est l’assaillant ?

Le suspect, Fernando André Sabag Montiel, est un Brésilien de 35 ans, fils d’une Argentine et d’un Chilien, qui vivait en Argentine depuis l’enfance, même s’il a été un temps en Uruguay, revenant à Buenos Aires en 2018, selon des sources policières citées par l’agence officielle Telam.

Il n’avait pas d’occupation formelle connue mais, selon un voisin, travaillait de manière informelle via une application comme chauffeur de taxi. En 2021, il avait été interpellé par la police pour port d’arme, un couteau de 35 cm.

Sur les réseaux sociaux –son compte Instagram a été fermé vendredi– il apparait dans de multiples selfies sous des apparences différentes: cheveux longs, courts, avec ou sans barbe, avec ou sans bagues, arborant maints tatouages dont un soleil noir, symbole notamment associé aux nazis.

Un homme qui s’est présenté comme Mario, ami depuis l’adolescence de Fernando Sabag Montiel, l’a décrit comme « un mythomane », un « marginal qui n’avait rien à perdre, particulièrement depuis la mort de sa mère ». 

Advertisement
20241211_mh_noexigencia_dui_728x90
20240813_lechematerna_728x91
20240701_vacunacion_728x90
20231124_etesal_728x90_1
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
20230816_dgs_728x90
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
CEL
previous arrow
next arrow

« Il a subi du harcèlement » étant jeune, « cherchait à appartenir » à un groupe, mais sa conduite « a souvent été influencée par l’alcool », a ajouté ce témoin, qui n’avait pas vu Sabag depuis dix mois, époque à laquelle il disait chercher une arme.

Où en est l’enquête ?

L’enquête pour tentative d’homicide aggravé est chapeautée par une juge, Maria Eugenia Capuchetti, et un procureur, Carlos Rivolo. Vendredi, ils ont entendu à son domicile Mme Kirchner, et des témoins, dont des policiers et gardes du corps.

Dans l’appartement où vivait seul le suspect, dans le quartier de San Martin, la police a saisi deux boîtes de munitions de 50 balles. L’arme saisie sur lui est un pistolet semi-automatique 7.65 Bersa, qui était chargé de cinq balles prêtes à être tirées, selon des sources de l’enquête.

Selon l’avocat de Cristina Kirchner, « on ne sait pas encore s’il s’agissait d’une personne solitaire ou si cela a à voir avec quelque  chose en particulier. »

Quid des prochains jours ?

La journée de vendredi a dès le soir de l’attentat été décrétée jour férié national par le président Alberto Fernandez, « pour que dans la paix et la concorde le peuple argentin puisse s’exprimer en défense de la vie de la démocratie, et en solidarité avec notre vice-présidente ».  

Advertisement
20241211_mh_noexigencia_dui_728x90
20240813_lechematerna_728x91
20240701_vacunacion_728x90
20231124_etesal_728x90_1
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
20230816_dgs_728x90
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
CEL
previous arrow
next arrow

Une session extraordinaire de la Chambre des députés a été convoquée pour samedi, tandis que le chef de l’Etat, qui a rendu visite à Cristina Kirchner vendredi chez elle, a convoqué dans la journée à la présidence des représentants des syndicats, du monde de l’entreprise et des droits de l’Homme.

Cristina Kirchner, qui ne s’est pas exprimée depuis l’attentat, devait participer samedi à un meeting de son Parti justicialiste (péroniste) à Merlo dans la province de Buenos Aires, événement qui a été suspendu. 

Lundi doivent débuter les plaidoiries de la défense, dans le procès où elle est accusée de fraude et corruption, et risque douze ans de prison, selon les réquisitions de l’accusation. Mais les accusés sont treize, et les avocats de Cristina Kirchner ne devraient s’exprimer que fin septembre.

Continue Reading
Advertisement
20241211_mh_noexigencia_dui_300x250
20240813_lechematerna_300x200_1
20240813_lechematerna_300x200_2
20240701_vacunacion_300x250
20231124_etesal_300x250_1
20230816_dgs_300x250
20230601_agenda_primera_infancia_300X250
MARN1

International

New York va payer 92,5 millions de dollars pour les détentions indues d’immigrants

La ville de New York paiera 92,5 millions de dollars (environ 89,2 millions d’euros) pour la détention abusive de 20 000 immigrants entre 1997 et 2012, un recours collectif déposé il y a dix ans et qui a été résolu par un juge ce mercredi.

Les immigrants détenus sont restés en prison pendant des jours, des semaines et même plusieurs mois après les dates de libération prévues, après avoir reçu des demandes de l’Immigration et de l’Agence américaine des douanes (ICE) pour les retenir temporairement.

Les agents de l’ICE recherchaient des immigrants qui étaient en garde à vue ou qui purgeaient des peines de prison à court et ont demandé à la ville de les garder jusqu’à 48 heures après avoir purgé leur peine, puis d’entamer le processus d’expulsion.

Affectés aux États-Unis et dans d’autres pays

Les membres du groupe plaignant, dont certains vivent maintenant aux États-Unis et d’autres dans des pays comme le Mexique, la République dominicaine et Cuba, entre autres, ont été détenus jusqu’à un total de plus de 166 000 jours (454 ans) après leurs dates de libération programmées.

« Les mandats d’arrêt infligent une double punition aux immigrants, car ils les obligent à entrer dans le système de détention de l’ICE après avoir purgé leur peine », selon le communiqué de presse.

Selon la durée et la date de la détention, les membres du groupe d’immigrants pourront prétendre à des indemnités pouvant atteindre des dizaines de milliers de dollars.

« En tant que personne qui a vécu dans la peur de l’ICE et qui a perdu un an de sa vie pour être arrêté, j’applaudis cette plainte et j’encourage toute personne qui a subi un traitement similaire ou qui a un membre de la famille ou un ami qui a été affecté par cela, à prendre des mesures pour être inclus dans ce recours collectif », a déclaré l’un des personnes arrêtées par l’ICE, Frank Barker, résident du Bronx, New York, 58 ans, dans le communiqué.

Fonds compensatoire pour les personnes touchées

Selon les termes de l’accord, la ville de New York nie sa responsabilité, mais a accepté de créer le fonds pour indemniser les plaignants, payer les avocats et les frais de l’accord.

« Nous sommes fiers de pouvoir rendre justice aux personnes qui ont subi une perte de liberté et une perturbation de leur vie en raison de cette détention injustifiée et excessive », a déclaré l’associée du cabinet d’avocats Emery Celli Brinckerhoff Abady Ward & Maazel LLP, Debra L. Greenberger, dans le communiqué.

« Cet accord devrait servir de rappel que tout le monde a droit à une procédure légale régulière », a-t-il conclu.

Continue Reading

International

Les États-Unis ont doublé leurs troupes en Syrie avant la chute d’Al Assad

Le département américain de la Défense a expliqué qu’il avait doublé ses troupes en Syrie pour lutter contre le groupe terroriste État islamique (EI) avant la chute de l’ancien président syrien, Bachar al Assad.

Le porte-parole du Pentagone, le général de brigade Pat Ryder, a assuré lors d’une conférence de presse que la présence actuelle de troupes américaines en Syrie est proche de 2 000, alors que 900 avaient été évoquées précédemment.

États-Unis, axés uniquement sur l’État islamique

Cependant, Ryder a exclu que l’intention des troupes américaines soit autre que de combattre l’État islamique et a assuré que le séjour de ces troupes serait temporaire.

Le 8 décembre dernier, le président Bachar al Assad a été renversé par une offensive d’une coalition insurgée islamiste qui a mis fin au régime. Depuis lors, le pays est dirigé par un gouvernement de transition.

Les dirigeants de l’UE appellent à l’étude des mesures de soutien à la Syrie après la chute du régime d’Al Assad

D’autre part, les chefs d’État et de gouvernement de l’Union européenne (UE) ont exhorté jeudi à étudier des « mesures de soutien » à la Syrie face à l' »opportunité historique » que représente pour le pays la chute du régime de Bachar al-Assad.

« Le Conseil européen souligne l’opportunité historique de réunifier et de reconstruire le pays et souligne l’importance d’un processus politique intégrateur et dirigé par la Syrie qui réponde aux aspirations légitimes du peuple syrien », ont-ils déclaré dans des conclusions approuvées lors du sommet de Bruxelles.

L’UE va rouvrir sa délégation pour la Syrie à Damas et a établi les premiers contacts diplomatiques avec les nouvelles autorités après l’effondrement du régime des Al-Assad – qui a gouverné le pays arabe depuis 1971 – le 8 dernier aux mains des insurgés dirigés par l’Agence de libération du Levant islamiste (HTS, en arabe).

Respect des droits de l’homme

Le Conseil européen a souligné aujourd’hui la nécessité de garantir le respect des droits de l’homme, y compris les droits des femmes, la gouvernance non sectaire et la protection des membres des minorités religieuses et ethniques, ainsi que de sauvegarder le patrimoine culturel syrien.

En outre, il a lancé un appel à toutes les parties pour « préserver l’unité nationale et garantir la protection de tous les civils et la fourniture de services publics ».

Aussi la création des conditions d’une transition politique « intégratrice et pacifique » et d’un retour « sûr, volontaire et digne des réfugiés syriens », selon la définition du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).

Les dirigeants de l’UE ont également souligné l’importance de la lutte contre le terrorisme, de la prévention de la résurgence de groupes terroristes et de la destruction des arsenaux d’armes chimiques qui subsistent encore en Syrie.

Dans ce contexte, ils ont invité la Commission européenne et la chef de la diplomatie communautaire, Kaja Kallas, à présenter des «options de mesures de soutien à la Syrie».

Continue Reading

International

Boric demande « plus d’humilité » à Milei, après les déclarations controversées de son ministre de l’Économie

Le président du Chili, Gabriel Boric, a demandé ce jeudi « un peu plus d’humilité » à son pare argentin, Javier Milei, qui au lieu d’apaisser la polémique initiée cette semaine par son ministre de l’Économie, Luis Caputo, lui a montré son soutien sur les réseaux sociaux.

« Je veux dire au président Milei que les 5 000 kilomètres de frontière que nous partageons seront toujours là lorsque vous et moi partirons et que nous devons avoir un peu plus d’humilité, car nous, les présidents, passons, mais les peuples et les institutions restent », a déclaré Boric lors d’un acte officiel dans la région méridionale de Ñuble.

La polémique a commencé mardi lorsque Caputo a assuré dans une interview à la station argentine Radio Mitre que l’extrême droite doit diriger ses efforts vers la soi-disant « bataille culturelle » si elle veut que ses politiques économiques durent dans le temps et a donné comme exemple le Chili, « le pays d’Amérique latine qui a sorti le plus de gens de la pauvreté depuis les années 80 jusqu’en 2010 ».

Le Chili, a poursuivi le ministre argentin, « a négligé la bataille culturelle » et « aujourd’hui, ils sont pratiquement gouvernés par un communiste qui est sur le point de les couler ».

Le gouvernement chilien a remis mercredi une lettre de protestation à l’ambassadeur d’Argentine dans le pays, Jorge Faurie, exprimant son rejet des propos de Caputo.

Tension entre Milei et Boric

Sur son compte X, Milei a écrit « Mettre les gauchers à leur place », en réponse à un tweet dans lequel l’écrivain argentin et politologue d’extrême droite Agustín Laje donne raison à Caputo.

« Je ne vais pas me référer au président de l’Argentine par des insultes ou des disqualifications, comme il a l’habitude de le faire. Je préfère parler positivement et dire à tout le Chili, ainsi qu’au peuple argentin frère, qu’au Chili, nous avons choisi de renforcer la santé publique et l’éducation publique et de ne pas les détruire », a déclaré Boric.

Quelques heures plus tôt, le ministre chilien des Affaires étrangères, Alberto van Klaveren, a déclaré que les déclarations de Caputo sont « inappropriées » et « inacceptables » et « révèlent un degré d’hostilité que nous ne nous expliquons pas ».

Ce n’est pas la première fois que Milei, dans les antipodes idéologiques de son cohom pair chilien, charge contre Boric. Au cours de la campagne présidentielle qui l’a conduit à la Casa Rosada, l’extrême droite a déclaré, entre autres choses, que l’arrivée au pouvoir de l’ancien leader étudiant en mars 2022 était « le début de la décadence du Chili ».

Boric, cependant, a téléphoné à Milei dès qu’il a remporté l’élection, s’est rendu à son investiture il y a un an et a clairement indiqué à plusieurs reprises – y compris ce jeudi – que « l’Argentine est un pays frère ».

La précédente riffirrafe a eu lieu il y a un mois, lorsque Milei a décidé de retirer son chancelier, Gerardo Werthein, d’un événement devant le pape François au Vatican en l’honneur du traité qui, il y a 40 ans, a empêché une guerre entre les dictatures pour le contrôle du canal de Beagle, en Terre de Feu.

Continue Reading

Trending

News Central