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International

Brésil: face au risque de « violence politique », un juge limite l’accès aux armes

Foto tomada de la web

AFP

Un juge de la Cour suprême du Brésil a limité temporairement lundi l’accès aux armes donné par le président d’extrême droite Jair Bolsonaro en raison du « risque de violence politique » pendant la campagne électorale.

« Le début de la campagne électorale exacerbe le risque de violence politique », ce qui « rend d’une urgence extrême et exceptionnelle » la nécessité de restreindre l’accès aux armes et aux munitions, écrit le magistrat Edson Fachin.

Cette décision a été prise « à la lumière des récents et regrettables épisodes de violence politique », indique-t-il, sans préciser toutefois s’il fait référence à des événements locaux tels que le meurtre en juillet d’un militant du Parti des travailleurs (PT) par un policier pro-Bolsonaro, ou à l’attaque de jeudi contre la vice-présidente argentine Cristina Kirchner à Buenos Aires.

Selon le tribunal, la décision du juge Fachin établit que seules les « personnes qui démontrent concrètement avoir besoin (d’armes) de manière effective » peuvent en détenir. Elle détermine également que « l’achat d’armes à feu à usage restreint ne peut être autorisé » que pour des raisons de « sécurité publique ou de défense nationale, et non sur la base d’un intérêt personnel », comme c’est le cas pour les tireurs sportifs, les chasseurs et les collectionneurs.

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A l’approche de l’élection du 2 octobre, qui opposera le président sortant à l’ancien chef d’Etat Luiz Inacio Lula da Silva (2003-2010), la remise en cause constante du système de vote électronique par Jair Bolsonaro fait craindre un refus de ses partisans d’une éventuelle défaite ou une reproduction de scènes comme l’invasion du Capitole américain le 6 janvier 2021.

Depuis son arrivée au pouvoir, Jair Bolsonaro, ancien capitaine de l’armée, a publié plusieurs décrets pour assouplir l’accès aux armes à feu, permettant notamment de posséder davantage d’armes et d’acheter plus de munitions. Certains de ces décrets sont en cours d’analyse par la Cour suprême, qui doit décider s’ils sont constitutionnels ou non.

Le Tribunal supérieur électoral (TSE) brésilien avait annoncé mardi dernier l’interdiction du port d’armes dans les bureaux de vote pour la présidentielle du 2 octobre.

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Jorge Valdivia inculpé de viol une nouvelle fois en Chile, après sa libération récente

Le parquet chilien a inculpé jeudi l’ex-joueur de football Jorge Valdivia d’un nouveau chef d’accusation de viol, quelques jours seulement après sa libération de prison dans le cadre d’une autre accusation similaire.

Valdivia, âgé de 41 ans, est arrivé en silence au Huitième Tribunal de Santiago, accompagné de son avocate, Paula Vial, pour affronter l’audience de formalisation des charges relatives à la deuxième plainte de viol portée contre lui, laquelle devrait durer plusieurs heures.

Le parquet a indiqué qu’il présentera lors de cette séance les éléments de cette nouvelle plainte, déposée par une femme qui, à l’instar de l’autre affaire en cours, affirme que l’ex-footballeur l’a agressée après une rencontre entre eux.

Il a également précisé que le procureur en charge de l’affaire, Rodrigo Celis, devra à nouveau demander la détention préventive de Valdivia.

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International

Marco Rubio promet de redynamiser la politique américaine en Amérique latine sous un second mandat de Trump

Marco Rubio, d’origine cubaine et premier Hispano-américain nommé secrétaire d’État des États-Unis, promet de recentrer l’attention de Washington sur l’Amérique latine dans un second mandat de Donald Trump, à un moment critique marqué par la question migratoire et les investissements chinois dans la région.

La grande promesse de campagne du président élu est de réaliser la plus grande déportation de l’histoire du pays, ce qui laisse entendre que « l’Amérique latine jouera un rôle central dans la politique étrangère des États-Unis au cours des 30 dernières années », déclare Brian Winter, expert de l’organisation Americas Society.

À la tête de la diplomatie américaine, Rubio « apportera une attention considérable à une région que les États-Unis ont souvent négligée », ajoute Henry Ziemer, du Centre d’Études Stratégiques et Internationales (CSIS).

Considéré comme un « faucon » en politique étrangère, ce sénateur de Floride, né à Miami il y a 53 ans, s’est distingué par sa position ferme envers la Chine et l’Iran, ainsi que son soutien inébranlable à Israël.

Il a également accordé une grande attention à l’Amérique latine, soutenant fermement les sanctions contre Cuba, le Venezuela et le Nicaragua, tout en étant critique des gouvernements de gauche du Mexique et de la Colombie, et en soutenant l’Argentine de Javier Milei.

« Rubio voit la région à travers un prisme idéologique très marqué : il la divise entre les dirigeants de gauche et de droite, entre rivaux et alliés », explique Winter.

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International

Manifestations à Lima contre l’extorsion à l’occasion du sommet APEC

Des centaines de transporteurs et de commerçants ont manifesté ce mercredi à Lima pour exiger des mesures contre l’extorsion, un problème récurrent qu’ils souhaitent mettre en lumière lors du sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), qui sera présidé par les présidents des États-Unis et de la Chine.

Les manifestations se poursuivront jusqu’à vendredi, date à laquelle s’ouvrira la réunion des dirigeants du Forum de Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), qui réunit des responsables de 21 économies.

« Nos enfants meurent à cause de la violence et de l’extorsion ! Ça suffit ! », a déclaré à l’AFP Rosa Juárez, une commerçante de 66 ans.

Avec des boucliers, la police a bloqué le passage de la marche, sans faire état de blessés.

Dans des régions du Pérou telles que Junín, Cusco, Puno, Áncash et Arequipa, des marches et des brûlages de pneus ont également été signalés, selon les images des médias locaux.

À Lima, le gouvernement a déployé un contingent de 13 000 policiers pour garantir la sécurité de l’événement international.

« Dehors les troupes américaines du Pérou ! », ont crié quelques manifestants qui ont rejoint la protestation tout en brûlant un drapeau américain.

Sous une forte surveillance policière, le groupe de manifestants a tenté de se rapprocher du centre de congrès qui accueillera le sommet, où les présidents Joe Biden et Xi Jinping se rencontreront samedi.

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