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Attaque au Canada: des familles dévastées espèrent des réponses des autorités

COLE BURSTON / AFP

AFP | par Anne-Sophie THILL avec Marion THIBAUT à Montréal

Un « cauchemar »: des proches de victimes des attaques à l’arme blanche au Canada espèrent des réponses des autorités pour comprendre la « tragédie » qui les frappe alors que le second suspect était toujours introuvable, trois jours après les faits.

Les forces de l’ordre traquent depuis dimanche dans le centre-ouest du pays Myles Sanderson, 32 ans, suspecté d’être responsable, avec son frère Damien, de l’une des attaques les plus meurtrières de ces dernières années dans le pays.

Les agressions, qui ont provoqué 10 morts et 18 blessés, se sont principalement déroulées dans une communauté autochtone et restent jusqu’ici inexpliquées.

Pour la première fois depuis dimanche, des familles de victimes ont pris la parole publiquement pour raconter leur « cauchemar ».

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« C’est un moment difficile pour nos familles », a confié Mark Arcand à la presse, évoquant des « actes horribles et insensés ». Sa soeur Bonnie Burns, 48 ans, et son neveu Grégory Burns, 28 ans, figurent parmi les victimes.

« Bonnie faisait toujours passer les autres avant elle », a-t-il raconté, très ému. « Elle faisait tout son possible pour subvenir aux besoins de sa famille. Sa maison était remplie d’amour et d’attention ».

M. Arcand s’est aussi interrogé aussi sur le déroulé des attaques. « Comment cela est-il arrivé? Pourquoi est-ce arrivé? Nous ne savons pas vraiment ce qui s’est passé. Nous n’avons pas de réponses ».

L’angoisse reste grande dans la communauté, toujours en état d’urgence puisque la traque se poursuit dans toute la province.

Connu des services de police et de la justice pour des faits de violence, Myles Sanderson, qui pourrait lui-même être blessé, était déjà recherché depuis mai dernier pour ne pas avoir respecté son contrôle judiciaire.

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C’est au sein même de cette petite ville que le corps de Damien Sanderson a été retrouvé, lardé de plusieurs coups de couteau à proximité des lieux des crimes. Les circonstances de sa mort restent à éclaircir, mais il pourrait avoir été tué par son frère, selon la police.

« Comme nous ne savons pas où il se trouve, nous demandons à la population de prendre les précautions nécessaires », a expliqué la police, qui a étendu la zone de recherche à toute la province de la Saskatchewan, vaste territoire rural fait d’immenses prairies.

Les autorités ont révélé mercredi l’identité des personnes tuées, dont neuf sur 10 sont issues de la communauté de James Smith Cree Nation et le dernier du village voisin de Weldon.

Il s’agit d’hommes et de femmes âgés de 23 à 78 ans. Parmi les blessés, il y a un « jeune adolescent » et dix-sept adultes, a ajouté la police fédérale. 

« Zone de guerre »

Pour la première fois, certaines familles endeuillées ont prévu de leur rendre hommage mercredi.

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Jusqu’ici, les proches avaient choisi de s’exprimer presque uniquement sur les réseaux sociaux, demandant aux médias de rester à l’écart de leur communauté qui compte seulement 3.400 personnes.

« J’ai perdu beaucoup de membres de ma famille, il y avait des corps partout sur le sol, certains décédés et plusieurs autres avec de graves blessures au couteau et des saignements », a ainsi décrit Michael Brett Burns sur Facebook.

« C’était une zone de guerre. Dans leurs yeux, on pouvait voir la douleur et la souffrance de ceux qui ont été agressés », a-t-il ajouté.

Dans un autre message, Dillon Burns a raconté que sa mère Gloria était morte « en protégeant un jeune homme alors qu’il était attaqué », ajoutant qu’ »elle aurait fait la même chose pour chacun d’entre nous… (même) pour l’homme qui lui a ôté la vie ».

D’après la police, certaines victimes ont été ciblées quand d’autres ont été frappées au hasard. 

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Au Canada, les autochtones représentent environ 5% des 38 millions d’habitants, et vivent dans des communautés souvent ravagées par le chômage et la pauvreté. Ils sont aussi plus souvent victimes d’homicides.

Dix patients étaient toujours hospitalisés et trois restaient dans un état critique, selon les autorités sanitaires.

Ces dernières années, le Canada a vécu une succession d’événements d’une violence rare pour le pays. 

En avril 2020, un tireur s’étant fait passer pour un policier avait tué 22 personnes en Nouvelle-Ecosse. En janvier 2017, six personnes avaient péri et cinq ont été blessées dans des attaques contre une mosquée de Québec.

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International

Edmundo González Urrutia : « Le Venezuela crie au changement »

Le leader antichaviste Edmundo González Urrutia, en exil depuis septembre dernier après avoir dénoncé une « persécution » à son encontre, a affirmé ce samedi que le Venezuela « crie au changement », à l’occasion du 215e anniversaire du début du processus d’indépendance du pays face à la Couronne espagnole.

L’ancien ambassadeur, qui revendique la présidence de son pays, a souligné que le 19 avril 1810, « un peuple courageux a élevé la voix et décidé que le destin du Venezuela devait être entre les mains des Vénézuéliens ».

« Aujourd’hui, comme à l’époque, le pays réclame un changement. Pour la dignité. Pour la liberté. Nous sommes les héritiers d’un esprit indomptable qui ne se soumet pas à l’adversité. L’engagement envers le Venezuela est inébranlable. La lutte est pour un pays libre, juste et en paix », a-t-il écrit sur le réseau social X.

González Urrutia a également dénoncé une « fraude » lors de l’élection présidentielle du 28 juillet 2024, au cours de laquelle l’organisme électoral, contrôlé par le chavisme, a proclamé la réélection controversée de Nicolás Maduro. Ce dernier a prêté serment en janvier pour un troisième mandat consécutif de six ans, ce que la principale coalition d’opposition — la Plateforme d’unité démocratique (PUD) — a qualifié de « coup d’État ».

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Amérique centrale

Tensions après l’arrestation d’un Guatémaltèque en attente d’asile aux États-Unis

Une famille est engagée dans une confrontation tendue avec le Service de l’immigration et des douanes des États-Unis (ICE) après que des agents ont brisé la vitre d’une voiture et arrêté un homme que la famille affirme être un demandeur d’asile.

L’incident, survenu lundi, soulève de sérieuses questions sur les procédures et les pratiques de ciblage de l’agence.

Juan Francisco Méndez se rendait apparemment à un rendez-vous chez le dentiste lorsque des agents de l’ICE ont intercepté son véhicule. L’avocate de la famille, Ondine Gálvez-Sniffin, a expliqué que les agents ont utilisé un marteau pour briser la vitre de la voiture avant d’arrêter Méndez et son épouse. Selon Gálvez-Sniffin, les agents ont d’abord affirmé qu’ils recherchaient une autre personne, mais ont tout de même procédé à l’arrestation de Méndez malgré ce qui semble être une erreur d’identité.

La famille et ses représentants légaux exigent désormais des réponses de l’ICE concernant les tactiques agressives employées lors de l’arrestation ainsi que la justification de la détention de Méndez, d’autant plus que sa demande d’asile est en cours d’examen.

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International

Le gouvernement colombien met fin au cessez-le-feu avec les dissidences des FARC, un revers pour la « Paz Total » de Petro

Le gouvernement de la Colombie a informé un secteur des dissidences de l’ex-guérilla des FARC qu’il ne prorogerait pas le cessez-le-feu en vigueur depuis octobre 2023 et jusqu’à ce mardi, dans un nouvel échec de la politique de « Paz Total » du président Gustavo Petro.

L’annonce a été faite par le Bureau du Haut Commissariat à la Paix, dans une lettre envoyée aux délégués de l’autoproclamé État-Major des blocs Magdalena Medio commandé par Gentil Duarte, le commandant Jorge Suárez Briceño et le Front Raúl Reyes des dissidences de l’ex-guérilla des FARC, selon une copie du document obtenue par CNN par une source proche du processus de paix en Colombie.

Dans la lettre, il est précisé que les parties, conformément aux protocoles convenus en novembre 2023, disposent de 72 heures pour se rendre dans des zones offrant des conditions de sécurité et de protection avant que ne commencent les mesures militaires pour reprendre le contrôle des territoires où sont présents ces groupes armés en dehors de la loi.

Le gouvernement et les délégués de ces dissidences sous la direction d’Alexander Díaz, alias « Calarcá », et d’Andrey Avendaño, se sont rencontrés ce lundi dans la municipalité de La Macarena, dans le département du Meta, au sud de la Colombie, où les guérilleros dissidents ont demandé une prolongation du cessez-le-feu.

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