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International

CNN retiré de l’antenne au Nicaragua: le gouvernement invoque « la souveraineté nationale »

AFP

Le gouvernement nicaraguayen a invoqué vendredi une « atteinte à la souveraineté nationale » pour justifier le retrait de l’antenne dans la nuit de mercredi à jeudi des émissions en espagnol de la chaîne d’information en continu CNN.

Les autorités nicaraguayennes ont « constaté que le contenu transmis par la chaîne CNN en espagnol » était contraire au respect de la souveraineté nationale garanti par la Constitution, a fait valoir Mme Rosario Murillo, vice-présidente et porte-parole du gouvernement.

En conséquence, il « a été ordonné de retirer immédiatement cette chaîne de la grille des chaînes autorisées », a déclaré Mme Murillo à des médias officiels.

Jeudi dernier, CNN avait dénoncé le retrait des ondes de ses émissions en espagnol au Nicaragua après 25 ans de présence. La chaîne avait montré le moment de l’interruption de ses émissions, au cours de la retransmission du discours du président ukrainien Volodymyr Zelensky adressé à l’Assemblée générale de l’ONU réunie à New York.

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La Constitution stipule que « l’indépendance, la souveraineté et l’autodétermination sont des droits imprescriptibles du peuple nicaraguayen », a déclaré Mme Murillo, l’épouse du président Daniel Ortega. « Le droit d’informer est une responsabilité sociale et doit être exercé en respectant strictement les principes constitutionnels », a-t-elle ajouté. En outre, a-t-elle souligné, la loi réprime « tout acte d’ingérence étrangère ».

La décision de retirer des ondes les émissions de la chaîne « ingérante » CNN se justifie par des « raisons objectives de défense imprescriptible de la souveraineté », a insisté la vice-présidente nicaraguayenne.

La chaîne CNN en espagnol, propriété du groupe Warner Bros, a assuré qu’elle continuera d’informer les Nicaraguayens grâce à son site internet.

Plus d’une trentaine de médias de presse écrite, radiophoniques ou télévisés ont été fermés depuis un an par les autorités nicaraguayennes, selon l’organisation de défense de la liberté de la presse Voces del Sur (Voix du sud).

Parmi ceux-ci figurent notamment la chaîne de télévision de la Conférence épiscopale du Nicaragua, ainsi qu’au moins sept autres médias catholiques dans un contexte de tensions croissantes entre l’Eglise catholique et le pouvoir.

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MARN1

Amérique centrale

Petro demande à Bukele de libérer les Colombiens détenus au Salvador

Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a demandé samedi à son homologue salvadorien, Nayib Bukele, de remettre les Colombiens emprisonnés au Salvador, en vertu de la décision de justice américaine suspendant les expulsions de migrants depuis les États-Unis vers ce pays d’Amérique centrale.

La Cour suprême des États-Unis a ordonné de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, les expulsions de migrants supposément liés à des gangs vénézuéliens, du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador.

« Nous n’acceptons pas, et la justice américaine non plus, que l’on criminalise les enfants du Venezuela », a déclaré Petro sur son compte X, qualifiant la décision de la Cour de « jugement universel ».

Le président américain Donald Trump avait invoqué en mars la Loi sur les ennemis étrangers de 1798 pour arrêter de prétendus membres du gang Tren de Aragua et les envoyer au Salvador. Un groupe de Vénézuéliens a déjà été expulsé le mois dernier sur la base de cette loi.

Les avocats des familles des détenus, ainsi que des défenseurs des droits humains, affirment toutefois que ces migrants ne faisaient partie d’aucun groupe criminel.

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« Aucun Latino-Américain démocrate ne peut accepter que tout un peuple en exil soit criminalisé à cause des crimes du groupe appelé ‘Tren de Aragua’ », a insisté Petro.

Il a également exigé : « Rendez-nous les Colombiens que vous avez dans vos prisons. Libérez le peuple vénézuélien ».

Le président colombien a réitéré que traiter les migrants comme des criminels est une idée « fasciste », héritée du fascisme européen.

Jusqu’à présent, cette loi n’avait été utilisée que pendant la guerre de 1812 contre l’Empire britannique et ses colonies canadiennes, ainsi que lors des deux guerres mondiales du XXe siècle.

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International

Migrants vénézuéliens : controverse autour d’un arrêt de la Cour suprême en pleine nuit

Un juge conservateur de la Cour suprême des États-Unis a critiqué l’intervention du plus haut tribunal du pays, samedi, visant à suspendre l’expulsion de migrants vénézuéliens ordonnée par le président Donald Trump, qualifiant la décision de « précipitée » et « juridiquement contestable ».

La Cour suprême a interrompu, dans les premières heures de samedi, l’expulsion de prétendus membres de gangs vénézuéliens depuis l’État du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador, suite à un décret de l’administration Trump fondé sur une loi du XVIIIe siècle.

Les juges conservateurs Samuel Alito et Clarence Thomas ont été les seuls à s’opposer à la décision majoritaire parmi les neuf membres de la Cour.

« Littéralement au milieu de la nuit, la Cour a émis une mesure sans précédent et juridiquement discutable (…) sans entendre la partie adverse, dans les huit heures suivant la réception de la requête », a déclaré Alito dans un communiqué.

« Nous n’avions aucune raison valable de penser que, dans ces circonstances, publier un ordre à minuit était nécessaire ou approprié », a-t-il ajouté.

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International

Edmundo González Urrutia : « Le Venezuela crie au changement »

Le leader antichaviste Edmundo González Urrutia, en exil depuis septembre dernier après avoir dénoncé une « persécution » à son encontre, a affirmé ce samedi que le Venezuela « crie au changement », à l’occasion du 215e anniversaire du début du processus d’indépendance du pays face à la Couronne espagnole.

L’ancien ambassadeur, qui revendique la présidence de son pays, a souligné que le 19 avril 1810, « un peuple courageux a élevé la voix et décidé que le destin du Venezuela devait être entre les mains des Vénézuéliens ».

« Aujourd’hui, comme à l’époque, le pays réclame un changement. Pour la dignité. Pour la liberté. Nous sommes les héritiers d’un esprit indomptable qui ne se soumet pas à l’adversité. L’engagement envers le Venezuela est inébranlable. La lutte est pour un pays libre, juste et en paix », a-t-il écrit sur le réseau social X.

González Urrutia a également dénoncé une « fraude » lors de l’élection présidentielle du 28 juillet 2024, au cours de laquelle l’organisme électoral, contrôlé par le chavisme, a proclamé la réélection controversée de Nicolás Maduro. Ce dernier a prêté serment en janvier pour un troisième mandat consécutif de six ans, ce que la principale coalition d’opposition — la Plateforme d’unité démocratique (PUD) — a qualifié de « coup d’État ».

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