Connect with us

Amérique centrale

Le jeu de quilles diplomatique se poursuit au Nicaragua

Photo: BBC

AFP

Sept mois après l’expulsion du nonce apostolique, et au lendemain de la notification de celle de l’ambassadrice de l’Union européenne, le gouvernement nicaraguayen a annoncé vendredi (bien vendredi) qu’il n’accepterait « en aucun cas » l’arrivée à Managua de l’ambassadeur désigné par les Etats-Unis.

Le nouvel ambassadeur américain « Hugo Rodriguez n’entrera pas » au Nicaragua, a averti la vice-présidente nicaraguayenne Rosario Murillo, également épouse du président Daniel Ortega.

Cette décision intervient au lendemain de la notification à l’ambassadrice de l’Union européenne Bettina Muscheidt de son expulsion par le ministre des Affaires étrangères Denis Moncada. Celle-ci devrait quitter le pays samedi, selon des sources diplomatiques.

L’ambassadeur du Vatican, le nonce apostolique Waldemar Sommertag, a été expulsé en mars, une décision inédite dans le monde. Le Vatican avait fait part de son « incompréhension et de son regret ».

Advertisement
20250407_mh_renta_728x90
20250301_vacunacion_vph-728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL
previous arrow
next arrow

Le Saint-Siège avait rappelé « sa participation en tant que témoin et accompagnateur à la table du dialogue national entre le gouvernement et l’opposition politique, en vue de la réconciliation du pays et de la libération des prisonniers politiques », pour tenter de trouver une issue à la crise ouverte par des manifestations en 2018 pour réclamer la démission de M. Ortega et de Mme Murillo.

La répression avait fait au moins 355 morts, selon les organisations de défense des droits humains.

Mgr Sommertag n’a, à ce jour, pas été remplacé à Managua.

Le président Ortega a refusé mercredi soir la main tendue du pape, qui insiste sur la nécessité de « dialogue », en qualifiant l’Eglise catholique de « dictature parfaite, de tyrannie parfaite ».

En mars également, le chef de la mission du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) Thomas Ess avait été expulsé, sans explication.

Advertisement
20250407_mh_renta_728x90
20250301_vacunacion_vph-728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL
previous arrow
next arrow

Le mois suivant, le bureau de l’Organisation des Etats américains (OEA) avait été fermé et son représentant prié de quitter le pays. Déjà en décembre 2018, la délégation de la Commission interaméricaine des droits de l’homme de l’OEA (CIDH) avait été expulsée.

« Messieurs les impérialistes »

Mme Murillo a invoqué vendredi l’attitude « d’ingérence » du diplomate américain.

« M. Hugo Rodriguez, nous le répétons, ne sera admis en aucun cas au Nicaragua (…) Que ces messieurs les impérialistes se le tiennent pour dit: ici, Hugo Rodriguez n’entrera pas », a déclaré Mme Murillo, qui a lu une note du ministère des Affaires étrangères dans une communication aux médias officiels.

Le ministère nicaraguayen des Affaires étrangères souligne avoir averti Washington dès le 28 juillet que la nomination de M. Rodriguez comme ambassadeur à Managua ne serait pas acceptée, en raison de son attitude « d’ingérence insigne, de son irrespect, dont l’accréditation représentait une offense », après avoir qualifié le régime de Managua de « dictature » lors de son audition par le Sénat américain durant le processus de nomination.

Commentant la décision des autorités de Managua, Mme Murillo a qualifié d’ »insolite » la décision de Washington de confirmer la nomination de M. Rodriguez.

Advertisement
20250407_mh_renta_728x90
20250301_vacunacion_vph-728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL
previous arrow
next arrow

Daniel Ortega a été réélu pour un quatrième mandat consécutif lors d’un scrutin d’où étaient absents tous ses adversaires potentiels de poids, arrêtés ou contraints à l’exil.

La communauté internationale n’a de cesse de condamner la dérive du régime. L’UE et les Etats-Unis ont imposé de nombreuses sanctions contre le Nicaragua et des personnalités du régime depuis quatre ans, invoquant notamment des violations des droits humains.

Continue Reading
Advertisement
20250407_mh_renta_300x250
20250301_vacunacion_vph-300x250
20231124_etesal_300x250_1
20230601_agenda_primera_infancia_300X250
MARN1

Amérique centrale

Le cardinal Brenes écarte l’idée d’un pape centre-américain et mise sur la prière

Le cardinal nicaraguayen et archevêque de Managua, Leopoldo José Brenes Solórzano, a déclaré ce lundi qu’il préférait qu’un nouveau chef de l’Église catholique soit choisi « ailleurs », en remplacement du pape François récemment décédé, et qu’il se sentait « tranquille » au Nicaragua.

Interrogé par des journalistes à Managua sur la possibilité qu’un pape centre-américain soit élu parmi les deux cardinaux de la région qui participeront au conclave dans la chapelle Sixtine, Brenes a répondu :
« Non, mais mieux vaut chercher ailleurs, je suis tranquille ici au Nicaragua, je travaille avec notre peuple, je vis proche des gens et je suis bien installé dans le quartier d’Altagracia ».

Il a ensuite nuancé : « Il y a un dicton qui dit que tous les ‘papables’ qui entrent au conclave en sortent comme cardinaux ».

Brenes a également exhorté les fidèles à « avoir une grande confiance » quant au successeur de François, car « la décision n’est pas exclusivement humaine, il y a tout un climat de prière ».
« Avant le conclave, il y a quelques jours de retraite, de silence entre les cardinaux, et surtout une grande force dans la prière que tout le peuple catholique offrira pour ce moment », a-t-il souligné.

« On ne peut pas dire que ce sera untel ou untel, car l’Esprit Saint nous surprend toujours », a-t-il ajouté.

Advertisement

20250407_mh_renta_728x90
20250301_vacunacion_vph-728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL

previous arrow
next arrow

Continue Reading

Amérique centrale

Le Salvador salue les réformes durables du pape François

Le cardinal salvadorien Gregorio Rosa Chávez a exprimé lundi son souhait de voir les réformes initiées par le pape François au sein de l’Église catholique devenir « irréversibles ».

Nommé cardinal par François en 2017, Rosa Chávez n’est pas éligible pour lui succéder en raison de son âge. Il a rappelé qu’au cours d’une rencontre avec les évêques salvadoriens, le pape leur avait affirmé : « Ces réformes sont irréversibles ».

« C’est ce que nous souhaitons, que ce soit le cas. Que ce qu’il nous a offert avec tant de courage, de clarté et d’espérance devienne réalité », a déclaré le cardinal sur les ondes de la radio locale YSKL.

Durant son pontificat, François a lancé des réformes importantes, notamment dans la gestion économique du Vatican, la lutte contre la pédocriminalité au sein de l’Église et l’écoute des victimes. Il a également permis une plus grande inclusion des femmes dans des postes de responsabilité. Sous son impulsion, l’Église a commencé à adopter un discours plus ouvert envers les personnes homosexuelles et les divorcés remariés.

Continue Reading

Amérique centrale

Petro demande à Bukele de libérer les Colombiens détenus au Salvador

Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a demandé samedi à son homologue salvadorien, Nayib Bukele, de remettre les Colombiens emprisonnés au Salvador, en vertu de la décision de justice américaine suspendant les expulsions de migrants depuis les États-Unis vers ce pays d’Amérique centrale.

La Cour suprême des États-Unis a ordonné de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, les expulsions de migrants supposément liés à des gangs vénézuéliens, du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador.

« Nous n’acceptons pas, et la justice américaine non plus, que l’on criminalise les enfants du Venezuela », a déclaré Petro sur son compte X, qualifiant la décision de la Cour de « jugement universel ».

Le président américain Donald Trump avait invoqué en mars la Loi sur les ennemis étrangers de 1798 pour arrêter de prétendus membres du gang Tren de Aragua et les envoyer au Salvador. Un groupe de Vénézuéliens a déjà été expulsé le mois dernier sur la base de cette loi.

Les avocats des familles des détenus, ainsi que des défenseurs des droits humains, affirment toutefois que ces migrants ne faisaient partie d’aucun groupe criminel.

Advertisement

20250407_mh_renta_728x90
20250301_vacunacion_vph-728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL

previous arrow
next arrow

« Aucun Latino-Américain démocrate ne peut accepter que tout un peuple en exil soit criminalisé à cause des crimes du groupe appelé ‘Tren de Aragua’ », a insisté Petro.

Il a également exigé : « Rendez-nous les Colombiens que vous avez dans vos prisons. Libérez le peuple vénézuélien ».

Le président colombien a réitéré que traiter les migrants comme des criminels est une idée « fasciste », héritée du fascisme européen.

Jusqu’à présent, cette loi n’avait été utilisée que pendant la guerre de 1812 contre l’Empire britannique et ses colonies canadiennes, ainsi que lors des deux guerres mondiales du XXe siècle.

Advertisement

20250407_mh_renta_728x90
20250301_vacunacion_vph-728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL

previous arrow
next arrow

Continue Reading

Trending

News Central