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International

Le patron de l’OEA fait l’objet d’une enquête pour violation présumée du code d’éthique

Photo: Cris Bouroncle / AFP

AFP

Le secrétaire général de l’Organisation des Etats Américains (OEA) Luis Almagro a déclaré vendredi faire l’objet d’une enquête interne pour une violation présumée du code d’éthique de cette institution en matière de relations privées en milieu professionnel.

« Nous avons reçu une dénonciation anonyme, au sujet d’une éventuelle violation du code d’éthique au travail de l’OEA me concernant », a indiqué M. Almagro lors d’une conférence de presse à Lima où s’est clôturée la 52ème Assemblée générale de l’organisation.

Le patron de l’institution panaméricaine a ajouté que cette dénonciation avait été transférée aux services de l’inspecteur général de l’OEA « afin de réaliser les investigations qui correspondent ».

« Je n’ai jamais été le supérieur hiérarchique d’une quelconque personne avec qui j’avais une relation, je ne l’ai jamais promue, ni augmenté son salaire, conformément à ce qui est stipulé dans le code d’éthique au travail », a assuré l’ancien ministre des Affaires étrangères uruguayen.

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M. Almagro s’est dit « très tranquille », et promis qu’il collaborerait avec les enquêteurs, sans s’ingérer dans leur travail.

Le chef de l’OEA, un avocat et diplomate de 59 ans, n’a pas identifié la personne concernée, ajoutant qu’il était « très réservé » sur ce qui touche à sa vie privée.

Toutefois, des sources au courant du dossier ont indiqué à l’AFP qu’il s’agissait de la politologue mexicaine Marian Vidaurri, qui travaille pour l’OEA. 

Dans leur livre « Almagro ne demande pas pardon » publié en 2020, les auteurs uruguayens Gonzalo Ferreira et Martín Natalevich racontent quelle travaillait pour le secrétaire général.

Fin septembre, le conseil des gouverneurs de la Banque interaméricaine de développement (BID) avait limogé son président Mauricio Claver-Carone après une enquête concluant qu’il avait entretenu une relation intime avec une subordonnée, en violation des règles internes de l’institution financière.

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Son renvoi avait été recommandé par le conseil d’administration après la remise d’un rapport du cabinet d’avocats Davis Polk, qui concluait que M. Claver-Carone avait entretenu une relation intime avec une employée de la banque, à qui il aurait également accordé un traitement de faveur.

  • OAS Secretary General, Uruguayan lawyer Luis Almagro, answers questions about his alleged involvement in an accusation of sexual abuse against an employee of the institution during the closing press conference of the 52nd General Assembly held in Lima on October 7, 2022. - The General Assembly approved Friday by acclamation the Declaration on the question of the Malvinas Islands, a "renewed achievement", according to the Argentine government. The text "reaffirms the need" for the governments of Argentina and the United Kingdom "to resume, as soon as possible, the negotiations on the sovereignty dispute, in order to find a peaceful solution to this prolonged controversy" over the islands in the Atlantic South. (Photo by Cris BOURONCLE / AFP)

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Amérique centrale

Petro demande à Bukele de libérer les Colombiens détenus au Salvador

Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a demandé samedi à son homologue salvadorien, Nayib Bukele, de remettre les Colombiens emprisonnés au Salvador, en vertu de la décision de justice américaine suspendant les expulsions de migrants depuis les États-Unis vers ce pays d’Amérique centrale.

La Cour suprême des États-Unis a ordonné de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, les expulsions de migrants supposément liés à des gangs vénézuéliens, du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador.

« Nous n’acceptons pas, et la justice américaine non plus, que l’on criminalise les enfants du Venezuela », a déclaré Petro sur son compte X, qualifiant la décision de la Cour de « jugement universel ».

Le président américain Donald Trump avait invoqué en mars la Loi sur les ennemis étrangers de 1798 pour arrêter de prétendus membres du gang Tren de Aragua et les envoyer au Salvador. Un groupe de Vénézuéliens a déjà été expulsé le mois dernier sur la base de cette loi.

Les avocats des familles des détenus, ainsi que des défenseurs des droits humains, affirment toutefois que ces migrants ne faisaient partie d’aucun groupe criminel.

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« Aucun Latino-Américain démocrate ne peut accepter que tout un peuple en exil soit criminalisé à cause des crimes du groupe appelé ‘Tren de Aragua’ », a insisté Petro.

Il a également exigé : « Rendez-nous les Colombiens que vous avez dans vos prisons. Libérez le peuple vénézuélien ».

Le président colombien a réitéré que traiter les migrants comme des criminels est une idée « fasciste », héritée du fascisme européen.

Jusqu’à présent, cette loi n’avait été utilisée que pendant la guerre de 1812 contre l’Empire britannique et ses colonies canadiennes, ainsi que lors des deux guerres mondiales du XXe siècle.

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International

Migrants vénézuéliens : controverse autour d’un arrêt de la Cour suprême en pleine nuit

Un juge conservateur de la Cour suprême des États-Unis a critiqué l’intervention du plus haut tribunal du pays, samedi, visant à suspendre l’expulsion de migrants vénézuéliens ordonnée par le président Donald Trump, qualifiant la décision de « précipitée » et « juridiquement contestable ».

La Cour suprême a interrompu, dans les premières heures de samedi, l’expulsion de prétendus membres de gangs vénézuéliens depuis l’État du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador, suite à un décret de l’administration Trump fondé sur une loi du XVIIIe siècle.

Les juges conservateurs Samuel Alito et Clarence Thomas ont été les seuls à s’opposer à la décision majoritaire parmi les neuf membres de la Cour.

« Littéralement au milieu de la nuit, la Cour a émis une mesure sans précédent et juridiquement discutable (…) sans entendre la partie adverse, dans les huit heures suivant la réception de la requête », a déclaré Alito dans un communiqué.

« Nous n’avions aucune raison valable de penser que, dans ces circonstances, publier un ordre à minuit était nécessaire ou approprié », a-t-il ajouté.

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International

Edmundo González Urrutia : « Le Venezuela crie au changement »

Le leader antichaviste Edmundo González Urrutia, en exil depuis septembre dernier après avoir dénoncé une « persécution » à son encontre, a affirmé ce samedi que le Venezuela « crie au changement », à l’occasion du 215e anniversaire du début du processus d’indépendance du pays face à la Couronne espagnole.

L’ancien ambassadeur, qui revendique la présidence de son pays, a souligné que le 19 avril 1810, « un peuple courageux a élevé la voix et décidé que le destin du Venezuela devait être entre les mains des Vénézuéliens ».

« Aujourd’hui, comme à l’époque, le pays réclame un changement. Pour la dignité. Pour la liberté. Nous sommes les héritiers d’un esprit indomptable qui ne se soumet pas à l’adversité. L’engagement envers le Venezuela est inébranlable. La lutte est pour un pays libre, juste et en paix », a-t-il écrit sur le réseau social X.

González Urrutia a également dénoncé une « fraude » lors de l’élection présidentielle du 28 juillet 2024, au cours de laquelle l’organisme électoral, contrôlé par le chavisme, a proclamé la réélection controversée de Nicolás Maduro. Ce dernier a prêté serment en janvier pour un troisième mandat consécutif de six ans, ce que la principale coalition d’opposition — la Plateforme d’unité démocratique (PUD) — a qualifié de « coup d’État ».

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