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International

50 ans du crash des Andes: la première nuit a été « la plus terrible »

Photo: Carlos Paez, l'un des 16 survivants d'un accident d'avion dans les Andes chiliennes en 1972 | Eitan Abramovich / AFP

AFP | Mariëtte Le Roux et Gabriela Vaz

La première nuit a été « la plus terrible », se souvient Roy Harley, l’un des seize survivants du crash survenu il y a 50 ans dans la Cordillère des Andes, en racontant la peur, le froid mordant et les gémissements des blessés. 

Dans la soirée du 13 octobre 1972, un avion militaire affrété pour amener à Santiago du Chili une équipe de rugby universitaire de Montevideo, avec leurs dirigeants et quelques supporters, disparaît des radars.

Ce n’est que 72 jours plus tard qu’on saura que le pilote de l’appareil, pris dans le brouillard et des trous d’airs, est parvenu à se poser sur une plateforme neigeuse à 3.500 mètres d’altitude.

Sur les 45 passagers à bord, dont la plupart n’avaient pas encore 20 ans, une dizaine meurt dans le choc, tandis que d’autres vont succomber dans les jours suivants. Cette histoire tragique a été adaptée dans le film à succès « Les survivants », sorti en 1993.

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« Cette nuit-là, j’ai vécu l’enfer », se remémore auprès de l’AFP Roy Harley, un ingénieur à la retraite aujourd’hui âgé de 70 ans. « A mes pieds, il y avait un garçon à qui il manquait une partie du visage et… qui s’étouffait dans son sang. Je n’ai pas eu le courage de lui tendre la main, de lui tenir la main, de le réconforter. J’avais peur. J’avais très peur », se souvient-il. Au petit matin, quatre autres personnes étaient mortes.

« Nous avions tellement froid, c’était tellement dur », se souvient également Carlos Paez, un ancien de l’équipe de rugby uruguayenne. L’homme de 69 ans assure avoir cru à plusieurs reprises que son dernier jour était arrivé.

Chair gelée

Mais ce qui a été peut-être encore plus difficile à accepter par les naufragés c’est d’entendre, au dixième jour à la radio, que les recherches avaient été interrompues.  

« L’une des choses les plus douloureuses a été de réaliser que le monde continuait sans nous », raconte Carlos Paez, depuis conférencier à travers le monde, spécialiste de la motivation. 

Cela leur a néanmoins permis de réaliser qu’ils ne pouvaient compter que sur eux-mêmes pour se sauver. Et qu’ils devraient être patients.

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Avant que deux d’entre eux trouvent la force de marcher pendant dix jours dans le froid et la neige pour donner l’alerte, les rescapés ont cherché à d’abord survivre et ont fini par se résoudre à manger la chair gelée de leurs camarades morts.

Une majorité d’entre nous a voté « oui », raconte Roy Harley, expliquant qu’avant cette extrémité ils avaient essayé d’ingurgiter tout ce qui aurait pu les nourrir: semelles de chaussures en cuir, cigarettes ou encore dentifrice. 

« Nous étions en train de mourir. Quand vous avez le choix de mourir ou de se servir de la seule chose qui reste… nous avons fait ce que nous avons fait pour vivre », explique le septuagénaire.

« Miracle des Andes »

Ils n’étaient pas là au bout de leur peine et ont dû affronter un autre épisode dramatique lorsqu’une avalanche a enseveli pendant leur sommeil le fuselage de l’avion qui leur servait d’abri. Huit d’entre eux en sont morts. Des 32 qui avaient survécu au crash, ils n’étaient désormais plus que 19 survivants. Trois autres mourront dans les jours suivants.

« L’avalanche a été comme si Dieu nous avait poignardé dans le dos », raconte Carlos Paez, qui avec les autres rescapés a dû faire preuve d’une incroyable ténacité pour survivre, se servant des débris de l’avion pour confectionner bonnets, mitaines, raquettes, édredons et même lunettes noires contre la cécité des neiges. 

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Et puis l’aide est finalement arrivée grâce aux deux membres du groupe, Roberto Canessa et Fernando Parrado, partis chercher des secours guidés par leur seul instinct. Au bout de leurs forces, ils ont atteint une rivière et rencontré un homme à cheval qui a donné l’alerte. 

Au moment de prendre l’avion à destination du Chili, Roy Harley pesait 84 kg. Lorsqu’il a été secouru, il n’en pesait plus que 37. En moyenne, les survivants ont perdu 29 kilos, selon les archives du musée privé de Montevideo qui rend hommage aux 29 disparus et aux 16 survivants du « Miracle des Andes ». 

C’est « une histoire extraordinaire qui met en scène des gens ordinaires », assure modestement Carlos Paez. « A la fin, la vie a triomphé », dit-il philosophe. 

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International

Le pape François appelle à surmonter la mentalité machiste dans l’Église et à donner plus de responsabilités aux religieuses

Le pape François a appelé ce mercredi à « surmonter » la « mentalité machiste » au sein de l’Église, a demandé d’attribuer plus de responsabilités aux religieuses et a exigé qu’elles ne soient plus traitées comme des « servantes ».
« Il est souvent dénoncé qu’il n’y a pas assez de religieuses en postes de responsabilité, dans les diocèses, à la Curie [le gouvernement du Vatican] et dans les universités, c’est vrai », a reconnu le pape en recevant des représentants de la fondation américaine Conrad Hilton, qui lutte contre la pauvreté.

Dimanche, François a annoncé qu’une femme, Raffaella Petrini, dirigera à partir de mars la Gouvernance de l’État du Vatican, l’organisme en charge des fonctions administratives du Saint-Siège.
« Il y a eu peu d’investissements dans ce domaine, beaucoup moins que dans la formation du clergé, c’est vrai », a affirmé le leader des près de 1,4 milliard de catholiques dans le monde, rappelant que « depuis le jour du Jardin d’Éden, ce sont elles qui commandent ».

Ce même mois de janvier, François a nommé pour la première fois dans l’histoire de l’Église une religieuse, Simona Brambilla, pour diriger l’un des « ministères » du Vatican.
Il s’agit du Dicastère pour les Instituts de Vie Consacrée et les Sociétés de Vie Apostolique, en charge des ordres et des congrégations religieuses.
Depuis l’élection de François en 2013, la proportion de femmes occupant des postes au sein du Saint-Siège et de l’administration de l’État du Vatican est passée de 19,2 % à 23,4 %.
Dans ce contexte, le pape a rappelé mercredi que « la mission des sœurs est de servir les plus défavorisés et non d’être les servantes de qui que ce soit ».

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International

Marco Rubio Promet une « Politique Étrangère Pragmatiques » Axée sur l’Arrêt de la Migration Massive et la Sécurité des Frontières

Le nouveau responsable de la diplomatie américaine, Marco Rubio, promet une « politique étrangère pragmatique » qui, dans le cas de l’Amérique Latine, se concentrera sur « l’arrêt de la migration massive » et « la garantie de la sécurité des frontières ».
Pour construire un département d’État « plus innovant, agile et centré », il prévoit de « remplacer certaines priorités, de déprioriser certains sujets et d’éliminer certaines pratiques », selon un communiqué publié ce mercredi.

« Nous devons arrêter la migration massive et garantir la sécurité de nos frontières », déclare-t-il, conformément à la priorité absolue du président Donald Trump, qui, dès les premières heures de son second mandat, a signé une avalanche de décrets, dont beaucoup visent à faciliter l’expulsion ou à bloquer l’accès des migrants sans visa.
« Nos relations diplomatiques avec d’autres pays, en particulier dans les Amériques, prioriseront la sécurité des frontières de l’Amérique, l’arrêt de la migration illégale et déstabilisante, et la négociation du rapatriement des migrants illégaux », a-t-il averti.

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International

Claudia Sheinbaum annonce le début des discussions sur la migration et la sécurité avec les États-Unis

Le Mexique et les États-Unis ont entamé hier le dialogue sur la migration et la sécurité à la frontière sud, selon la présidente du Mexique, Claudia Sheinbaum.
La présidente a affirmé ce mercredi lors de la conférence matinale que mardi, une première conversation a eu lieu entre le ministre mexicain des Affaires étrangères, Juan Ramón de la Fuente, et le secrétaire d’État des États-Unis, Marco Rubio.

« Ce fut une très bonne conversation, très cordiale, on a parlé de questions migratoires et de sécurité », a précisé la présidente.

Elle a ajouté que des centres d’accueil à la frontière sont en cours d’installation et que le secrétaire du Travail et de la Prévision sociale, Marath Baruch Bolaños López, a déjà supervisé la zone. Aujourd’hui, la secrétaire du Bien-être, Ariadna Montiel Reyes, se rendra sur place pour s’assurer que les installations soient opérationnelles dans les plus brefs délais, a-t-elle expliqué.

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