Connect with us

International

L’Amazonie: une question brûlante absente de la campagne électorale

Photo: Carl De Souza / AFP

| Par AFP | Fran Blandy |

Felipe Guimaraes montre aux touristes comment se lever sur une planche de surf en mouvement sur les vagues. Il fait beau, les corps sont huilés sur la plage de Rio de Janeiro, et la forêt amazonienne est loin. 

Dans les capitales occidentales, le sort de la plus grande forêt tropicale au monde est considéré comme l’enjeu primordial de l’élection présidentielle au Brésil, une question cruciale pour un monde qui s’efforce d’endiguer l’urgence climatique.

Mais les incendies et la déforestation qui la ravagent sont passés au second plan d’une campagne réduite aux invectives et polémiques.

Nombreux sont les Brésiliens avouant des préoccupations « plus urgentes » que celles de cette gigantesque jungle située à des milliers de kilomètres d’eux.

Advertisement
20251101_amnistia_mh_cuotas_728x90
20251101_amnistia_mh_sin_intereres_728x90
20251101_amnistia_mh_sin_multas_728x90
20250701_dengue_728x90
20250901_vacunacion_vsr-728x90
20250901_minsal_tetra_-728x90
20250701_vacunacion-influenza-728x90
20250701_vacunacion_vph-728x90
20250715_donacion_sangre_central_728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL
previous arrow
next arrow

« Je ne sais pas, c’est tellement loin! Mais c’est évident que c’est important et qu’il faut en prendre soin », dit le moniteur de surf de 27 ans, estimant lui aussi qu’il y a des « problèmes plus pressants » que l’Amazonie.

L’économie, la criminalité, l’éducation et la corruption sont généralement cités comme les principales préoccupations des Brésiliens à deux jours du scrutin.

« Le pays a d’énormes inégalités sociales, on se remet juste d’une pandémie. Aujourd’hui, le souci pour de nombreux Brésiliens est de pouvoir survivre un jour de plus. Avoir un travail, de quoi manger, un accès aux soins de santé », déclare à l’AFP Daniel Costa Matos, 38 ans, analyste informatique dans la capitale Brasilia.

Même s’il pense que la question de l’Amazonie est « d’extrême importance », sa plus grande préoccupation à lui, c’est la corruption.

Militante pour le climat de 36 ans, Giovanna Nader constate dépitée que « la crise climatique, la déforestation en Amazonie, sont encore loin de la réalité quotidienne de nombreux Brésiliens ». 

Advertisement
20251101_amnistia_mh_cuotas_728x90
20251101_amnistia_mh_sin_intereres_728x90
20251101_amnistia_mh_sin_multas_728x90
20250701_dengue_728x90
20250901_vacunacion_vsr-728x90
20250901_minsal_tetra_-728x90
20250701_vacunacion-influenza-728x90
20250701_vacunacion_vph-728x90
20250715_donacion_sangre_central_728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL
previous arrow
next arrow

Sur son podcast et son Instagram elle n’a de cesse de tirer la sonnette d’alarme environnementale : « on doit éduquer, éduquer et éduquer », répète-t-elle.

« On se sent seuls »

La plupart des Brésiliens n’ont jamais mis un pied dans les 6,7 millions de km2 de l’immense forêt amazonienne, à cheval sur neuf pays ou territoires, dont la partie essentielle (62%) est située au Brésil.

Manaus, la capitale de l’Etat d’Amazonas, est à 2.800 km au nord de Rio, soit peu ou prou la distance entre Paris et Moscou.

« Ce qui nous inquiète beaucoup, c’est que la vision des Brésiliens sur la protection de l’environnement est très superficielle », explique Dinamam Tuxa, coordinateur de l’Association des peuples autochtones du Brésil (APIB).

« Parfois, on se sent seuls à lutter contre les puissantes grandes entreprises qui exploitent nos territoires », dit-il, regrettant le manque « d’engagement parmi la population brésilienne ».

Advertisement
20251101_amnistia_mh_cuotas_728x90
20251101_amnistia_mh_sin_intereres_728x90
20251101_amnistia_mh_sin_multas_728x90
20250701_dengue_728x90
20250901_vacunacion_vsr-728x90
20250901_minsal_tetra_-728x90
20250701_vacunacion-influenza-728x90
20250701_vacunacion_vph-728x90
20250715_donacion_sangre_central_728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL
previous arrow
next arrow

Incendies et déforestation ne sont pas nouveaux en Amazonie. Cependant, la disparition d’hectares de forêt vierge a augmenté de 75% sous le mandat de Jair Bolsonaro par rapport à la décennie précédente.

Son rival, l’ancien président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva (2003-2010), n’a que brièvement abordé la question amazonienne pendant la campagne, principalement pour aller à la pêche aux voix dans l’Amazonas.

La thématique restera une des grandes absentes de la campagne électorale.

« C’est devenu une campagne faite de trop d’attaques personnelles entre les deux candidats, au détriment du débat sur l’Amazonie », déplore Karla Koehler, une artiste de 35 ans qui prend un bain de soleil sur la plage d’Ipanema à Rio.

Le plus grand pays d’Amérique latine compte plus de 33 millions de personnes souffrant de la faim, selon le Réseau brésilien de recherche sur la sécurité alimentaire, et quelque 11 millions de personnes ne savent ni lire ni écrire, selon le gouvernement.

Advertisement
20251101_amnistia_mh_cuotas_728x90
20251101_amnistia_mh_sin_intereres_728x90
20251101_amnistia_mh_sin_multas_728x90
20250701_dengue_728x90
20250901_vacunacion_vsr-728x90
20250901_minsal_tetra_-728x90
20250701_vacunacion-influenza-728x90
20250701_vacunacion_vph-728x90
20250715_donacion_sangre_central_728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL
previous arrow
next arrow

Le pays de 215 millions d’habitants a également l’un des taux de criminalité les plus élevés au monde, avec 47.503 morts violentes en 2021, néanmoins un plus bas de la décennie, selon le Forum brésilien pour la sécurité publique.

Pour Marcio Astrini, secrétaire exécutif du collectif d’ONG l’Observatoire du climat, « le défi consiste à faire comprendre aux gens et à leurs dirigeants que les questions environnementales sont directement liées à des facteurs tels que la faim, le logement, la criminalité et la crise économique ».

Continue Reading
Advertisement
20251101_amnistia_mh_cuotas_300x250
20251101_amnistia_mh_sin_multas_300x250
20251101_amnistia_mh_sin_intereses_300x250
20250701_dengue_300x250_01
20250701_dengue_300x250_02
20250901_vacunacion_vsr-300x250
20250901_vacunacion_tetravalente-300x250
20250701_vacunacion-influenza-300x250
20250701_vacunacion_vph-300x250
20250715_donacion_sangre_central_300x250
20231124_etesal_300x250_1
20230601_agenda_primera_infancia_300X250
MARN1

International

Explosion et incendie à Ezeiza : au moins 22 blessés dans un parc industriel en Argentine

Au moins 22 personnes ont été blessées vendredi après qu’une violente explosion a déclenché un incendie dans un parc industriel regroupant plusieurs entreprises chimiques et d’autres secteurs, au sud de la capitale argentine, ont indiqué les autorités.

Une épaisse colonne de fumée noire et orangée s’élevait à plusieurs centaines de mètres au-dessus de la commune d’Ezeiza, à environ 40 kilomètres de Buenos Aires, tandis que les flammes illuminaient les abords des bâtiments touchés, a constaté l’AFP sur place.
Le maire de la ville, Gastón Granados, a déclaré à la chaîne locale C5N que la situation était « terrible » en raison du feu et des explosions « qui se produisent dans différentes industries ».

Au moins l’une des usines incendiées — la presse en dénombre cinq — a été réduite en cendres, selon les observations de l’AFP.

« Les vitres de ma maison et de celles du quartier ont explosé. (…) Nous sommes en train d’évacuer les familles », a ajouté Granados, qui vit à environ 500 mètres de cette zone industrielle connue sous le nom de Polígono de Spegazzini.
Carlos Santoro, directeur de l’hôpital où ont été transférés les blessés, a indiqué à la chaîne La Nación + que « le nombre de patients » reçus « s’élève pour l’instant à 22 », aucun d’eux n’étant en danger de mort.

Le médecin a ensuite précisé au média Infobae qu’ils avaient pris en charge un patient victime d’un infarctus et une femme enceinte intoxiquée, actuellement en soins intensifs, provenant d’un quartier proche de l’explosion.

Advertisement

20251101_amnistia_mh_cuotas_728x90
20251101_amnistia_mh_sin_intereres_728x90
20251101_amnistia_mh_sin_multas_728x90
20250701_dengue_728x90
20250901_vacunacion_vsr-728x90
20250901_minsal_tetra_-728x90
20250701_vacunacion-influenza-728x90
20250701_vacunacion_vph-728x90
20250715_donacion_sangre_central_728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL

previous arrow
next arrow

Continue Reading

International

Décision historique : BHP reconnu responsable du désastre environnemental de 2015 au Brésil

La justice britannique a statué vendredi que le géant minier australien BHP est responsable de l’un des pires désastres environnementaux survenus au Brésil en 2015, ouvrant ainsi la voie à des milliards de dollars en indemnisations.

La Haute Cour de Londres a estimé que « BHP est strictement responsable, en tant que pollueur, des dommages causés par l’effondrement » du barrage de résidus miniers de Fundão, près de Mariana, dans l’État de Minas Gerais. La rupture de la digue avait provoqué la mort de 19 personnes et libéré 40 millions de mètres cubes de boues toxiques.

La question des réparations destinées aux plus de 600 000 plaignants inscrits fera désormais l’objet d’un second procès, prévu à partir d’octobre 2026. « Des centaines de milliers de victimes de l’effondrement du barrage ont remporté une victoire historique », a déclaré dans un communiqué le cabinet d’avocats Pogust Goodhead, représentant les demandeurs.

« C’est la première fois qu’une entreprise impliquée dans la tragédie est reconnue responsable, établissant un précédent historique en matière de responsabilité corporative internationale », a ajouté le cabinet.

Selon les avocats, les victimes peuvent désormais réclamer des indemnités en Angleterre.

Advertisement

20251101_amnistia_mh_cuotas_728x90
20251101_amnistia_mh_sin_intereres_728x90
20251101_amnistia_mh_sin_multas_728x90
20250701_dengue_728x90
20250901_vacunacion_vsr-728x90
20250901_minsal_tetra_-728x90
20250701_vacunacion-influenza-728x90
20250701_vacunacion_vph-728x90
20250715_donacion_sangre_central_728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL

previous arrow
next arrow

BHP a annoncé son intention de faire appel de la décision, qualifiant la procédure britannique de « redondante au regard des réparations et compensations déjà effectuées au Brésil ».

Continue Reading

International

Rodrigo Paz dénonce « une fosse septique extraordinaire » en héritant du gouvernement d’Arce

Le président de la Bolivie, Rodrigo Paz, a déclaré jeudi que son administration avait découvert « une fosse septique d’une ampleur extraordinaire » en recevant le gouvernement de l’ex-président Luis Arce et de son parti, le Mouvement vers le socialisme (MAS). Ses déclarations ont été faites lors de la cérémonie d’investiture des nouvelles autorités de la Banque centrale de Bolivie (BCB).

« En seulement quatre jours de gouvernement, je veux dire, avec une profonde douleur personnelle, que nous avons trouvé une fosse septique d’une dimension extraordinaire », a affirmé Paz dans son discours. Il a ajouté que ce qu’ils ont reçu « ne mérite même pas d’être appelé un État tranca », expression avec laquelle il a qualifié l’appareil étatique hérité du MAS, accusé d’être marqué par la corruption et la bureaucratie.

Le chef de l’État a souligné que l’un des principaux objectifs de son mandat serait de transformer cet « État tranca » en un « État au service de la patrie ». Pour y parvenir, il a insisté sur la nécessité de rétablir la méritocratie comme fondement des nominations publiques et de se concentrer sur « l’économie des citoyens ».

Lors de la même cérémonie, le ministre de l’Économie, José Gabriel Espinoza, a déclaré que le nouveau gouvernement recevait « une économie dévastée ».

« Ce que nous ont laissé les vingt dernières années, ce sont des problèmes, de la désinstitutionnalisation, des pénuries, un manque de liquidités… Mais il est clair que notre tâche est désormais de regarder vers l’avenir », a-t-il indiqué.

Advertisement

20251101_amnistia_mh_cuotas_728x90
20251101_amnistia_mh_sin_intereres_728x90
20251101_amnistia_mh_sin_multas_728x90
20250701_dengue_728x90
20250901_vacunacion_vsr-728x90
20250901_minsal_tetra_-728x90
20250701_vacunacion-influenza-728x90
20250701_vacunacion_vph-728x90
20250715_donacion_sangre_central_728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL

previous arrow
next arrow

Espinoza a également souligné que les nouvelles nominations au sein de la BCB « répondent à la méritocratie » et aux besoins techniques du pays. Dans ce contexte, le président Paz a officialisé la nomination de David Iván Espinoza comme président intérimaire de la Banque centrale, et a assermenté Walter Orellana, Álvaro Romero, Denisse Martín Alarcón et Claudia Pacheco en tant que directeurs.

Continue Reading

Trending

News Central