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Amérique centrale

Equateur: le président Lasso n’ira pas à la Coupe du Monde à cause des violences dans son pays

Photo: Cris Bouroncle / AFP

| Par AFP |

Le président équatorien Guillermo Lasso a annoncé mercredi qu’il n’assisterait pas au match d’ouverture de la Coupe du Monde au Qatar, où l’Equateur affrontera l’équipe qatarie, en raison de la vague de violences qui frappe son pays.

« J’ai remercié l’émir du Qatar pour son invitation à assister au match inaugural entre nos deux équipes, cependant j’ai décidé de ne pas y assister. M’occuper de la sécurité du pays est ma priorité », a écrit Guillermo Lasso sur Twitter.

Le match d’ouverture entre l’Equateur et le Qatar se jouera le 20 novembre. Le vice-président équatorien Alfredo Borrero y représentera son pays, a-t-on indiqué de source officielle.

L’Equateur traverse une grave crise sécuritaire liée aux narcotrafiquants, auteurs la semaine dernière de plusieurs fusillades et attentats à la voiture piégée contre des stations-service et des commissariats de police. 

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Ces groupes criminels agissent en représailles au transfèrement de 2.400 détenus, alors que le système pénitentiaire est au bord de l’implosion du fait des violences entre cartels au sein même des prisons.

Ces attaques contre les forces de sécurité, qui ont fait huit morts, ont contraint l’exécutif a décréter l’état d’urgence dans trois provinces du pays, les plus durement frappées.

Le président Lasso n’a pas totalement oublié le football pour autant. Le 31 octobre dernier, il a reçu au siège du gouvernement l’entraineur et plusieurs joueurs de la sélection nationale, auxquels il a souhaité « beaucoup de succès ». 

L’équipe nationale équatorienne, surnommée la « Tricolor », prépare la quatrième participation de son histoire à la Coupe du Monde, en pariant sur une équipe de jeunes joueurs qui sont parvenus à se qualifier pour le Mondial en terminant quatrièmes lors de la phase éliminatoire sud-américaine.

« La Tricolor » affrontera samedi prochain l’Irak pour son dernier match de préparation avant la compétition mondiale.

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Amérique centrale

Le cardinal Brenes écarte l’idée d’un pape centre-américain et mise sur la prière

Le cardinal nicaraguayen et archevêque de Managua, Leopoldo José Brenes Solórzano, a déclaré ce lundi qu’il préférait qu’un nouveau chef de l’Église catholique soit choisi « ailleurs », en remplacement du pape François récemment décédé, et qu’il se sentait « tranquille » au Nicaragua.

Interrogé par des journalistes à Managua sur la possibilité qu’un pape centre-américain soit élu parmi les deux cardinaux de la région qui participeront au conclave dans la chapelle Sixtine, Brenes a répondu :
« Non, mais mieux vaut chercher ailleurs, je suis tranquille ici au Nicaragua, je travaille avec notre peuple, je vis proche des gens et je suis bien installé dans le quartier d’Altagracia ».

Il a ensuite nuancé : « Il y a un dicton qui dit que tous les ‘papables’ qui entrent au conclave en sortent comme cardinaux ».

Brenes a également exhorté les fidèles à « avoir une grande confiance » quant au successeur de François, car « la décision n’est pas exclusivement humaine, il y a tout un climat de prière ».
« Avant le conclave, il y a quelques jours de retraite, de silence entre les cardinaux, et surtout une grande force dans la prière que tout le peuple catholique offrira pour ce moment », a-t-il souligné.

« On ne peut pas dire que ce sera untel ou untel, car l’Esprit Saint nous surprend toujours », a-t-il ajouté.

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Amérique centrale

Le Salvador salue les réformes durables du pape François

Le cardinal salvadorien Gregorio Rosa Chávez a exprimé lundi son souhait de voir les réformes initiées par le pape François au sein de l’Église catholique devenir « irréversibles ».

Nommé cardinal par François en 2017, Rosa Chávez n’est pas éligible pour lui succéder en raison de son âge. Il a rappelé qu’au cours d’une rencontre avec les évêques salvadoriens, le pape leur avait affirmé : « Ces réformes sont irréversibles ».

« C’est ce que nous souhaitons, que ce soit le cas. Que ce qu’il nous a offert avec tant de courage, de clarté et d’espérance devienne réalité », a déclaré le cardinal sur les ondes de la radio locale YSKL.

Durant son pontificat, François a lancé des réformes importantes, notamment dans la gestion économique du Vatican, la lutte contre la pédocriminalité au sein de l’Église et l’écoute des victimes. Il a également permis une plus grande inclusion des femmes dans des postes de responsabilité. Sous son impulsion, l’Église a commencé à adopter un discours plus ouvert envers les personnes homosexuelles et les divorcés remariés.

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Amérique centrale

Petro demande à Bukele de libérer les Colombiens détenus au Salvador

Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a demandé samedi à son homologue salvadorien, Nayib Bukele, de remettre les Colombiens emprisonnés au Salvador, en vertu de la décision de justice américaine suspendant les expulsions de migrants depuis les États-Unis vers ce pays d’Amérique centrale.

La Cour suprême des États-Unis a ordonné de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, les expulsions de migrants supposément liés à des gangs vénézuéliens, du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador.

« Nous n’acceptons pas, et la justice américaine non plus, que l’on criminalise les enfants du Venezuela », a déclaré Petro sur son compte X, qualifiant la décision de la Cour de « jugement universel ».

Le président américain Donald Trump avait invoqué en mars la Loi sur les ennemis étrangers de 1798 pour arrêter de prétendus membres du gang Tren de Aragua et les envoyer au Salvador. Un groupe de Vénézuéliens a déjà été expulsé le mois dernier sur la base de cette loi.

Les avocats des familles des détenus, ainsi que des défenseurs des droits humains, affirment toutefois que ces migrants ne faisaient partie d’aucun groupe criminel.

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« Aucun Latino-Américain démocrate ne peut accepter que tout un peuple en exil soit criminalisé à cause des crimes du groupe appelé ‘Tren de Aragua’ », a insisté Petro.

Il a également exigé : « Rendez-nous les Colombiens que vous avez dans vos prisons. Libérez le peuple vénézuélien ».

Le président colombien a réitéré que traiter les migrants comme des criminels est une idée « fasciste », héritée du fascisme européen.

Jusqu’à présent, cette loi n’avait été utilisée que pendant la guerre de 1812 contre l’Empire britannique et ses colonies canadiennes, ainsi que lors des deux guerres mondiales du XXe siècle.

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