Connect with us

International

Pourquoi les Américains veulent-ils retourner sur la Lune?

Photo: Gregg Newton / AF

| Par AFP | Lucie Aubourg |

Cinquante ans après le dernier vol d’Apollo, les Etats-Unis sont sur le point de faire décoller la première mission de leur programme de retour sur la Lune, Artémis. Mais pourquoi refaire ce qui a déjà été accompli?

Des critiques se sont élevées ces dernières années, par exemple de la part de l’astronaute d’Apollo 11 Michael Collins, qui a accusé la Nasa de ne pas voir assez grand en ne visant pas Mars directement.

Mais pour l’agence spatiale américaine, la Lune est un passage obligé avant un voyage vers la planète rouge. Voici ses principaux arguments:

Tester les équipements

La Nasa souhaite tester sur la Lune les technologies qui lui permettront d’évoluer sur Mars.

Advertisement
20241211_mh_noexigencia_dui_728x90
20240813_lechematerna_728x91
20240701_vacunacion_728x90
20231124_etesal_728x90_1
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
20230816_dgs_728x90
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
CEL
previous arrow
next arrow

En premier lieu, de nouvelles combinaisons spatiales pour les sorties hors du vaisseau. Leur conception a été confiée à l’entreprise Axiom Space pour la première mission qui atterrira sur la Lune, en 2025 au plus tôt.

Autres besoins: des véhicules (pressurisés ou non) pour que les astronautes puissent se déplacer, ainsi que des habitations.

Enfin, pour un accès durable à une source d’énergie, la Nasa travaille au développement de systèmes portables de fission nucléaire.

Régler d’éventuels problèmes qui se poseraient sera bien plus facile sur la Lune, à seulement quelques jours de voyage, que sur Mars, qui ne peut être ralliée qu’en plusieurs mois au moins.

Apprendre à vivre loin

La Nasa veut établir une présence humaine durable sur la Lune, avec des missions de plusieurs semaines — contre quelques jours seulement pour Apollo. Le but: mieux comprendre comment vivre et travailler dans l’espace lointain.

Advertisement
20241211_mh_noexigencia_dui_728x90
20240813_lechematerna_728x91
20240701_vacunacion_728x90
20231124_etesal_728x90_1
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
20230816_dgs_728x90
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
CEL
previous arrow
next arrow

Les radiations spatiales représentent une réelle menace pour la santé, et elles sont plus intenses sur la Lune que dans la Station spatiale internationale (ISS), située 1.000 fois moins loin de la Terre et donc encore en partie protégée par son champ magnétique. Dès la première mission Artémis, des expériences sont prévues pour étudier l’impact de ces radiations sur des organismes vivants, ou encore évaluer l’efficacité d’une veste anti-radiations.

De plus, la Nasa veut apprendre à se servir des ressources présentes sur place. Notamment l’eau sous forme de glace, dont l’existence a été confirmée sur le pôle Sud de la Lune, et qui pourrait être transformée en carburant (l’eau est constituée d’oxygène et d’hydrogène, utilisé par les fusées).

Cette stratégie pourrait permettre à la Nasa de ne pas avoir à tout transporter, et ainsi réduire les coûts.

Etape sur la route de Mars

Le programme Artémis comprend également la construction d’une station spatiale en orbite autour de la Lune, baptisée Gateway, qui servira de relais avant le voyage vers Mars.

Tout le matériel nécessaire pourra y être envoyé en « plusieurs lancements », avant d’être finalement rejoint par l’équipage pour se mettre en route, a expliqué à l’AFP Sean Fuller, responsable au sein du programme Gateway. Un peu comme « passer à la station essence » avant de se mettre en route.

Advertisement
20241211_mh_noexigencia_dui_728x90
20240813_lechematerna_728x91
20240701_vacunacion_728x90
20231124_etesal_728x90_1
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
20230816_dgs_728x90
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
CEL
previous arrow
next arrow

Ne pas être doublé par la Chine

Indépendamment de Mars, une autre raison avancée par les Américains pour s’établir sur la Lune est de le faire… avant les Chinois.

Alors que, dans les années 1960, la course à l’espace faisait rage entre les Etats-Unis et la Russie, le grand concurrent est aujourd’hui Pékin. La Chine prévoit d’envoyer des humains sur la Lune à l’horizon 2030.

« Nous ne voulons pas que la Chine y aille et dise +C’est notre territoire+ », a déclaré fin août à la télévision le patron de la Nasa, Bill Nelson.

Etoffer la connaissance scientifique

Enfin, même si les missions Apollo ont rapporté sur Terre près de 400 kilogrammes de roche lunaire, de nouveaux prélèvements permettront d’approfondir encore la connaissance de cet astre et de sa formation.

« Les échantillons collectés pendant Apollo ont changé notre vision du système solaire », a souligné auprès de l’AFP l’astronaute Jessica Meir. « Et cela va continuer avec Artémis. » 

Advertisement
20241211_mh_noexigencia_dui_728x90
20240813_lechematerna_728x91
20240701_vacunacion_728x90
20231124_etesal_728x90_1
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
20230816_dgs_728x90
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
CEL
previous arrow
next arrow

Grâce aux investissements et à l’enthousiasme scientifique générés par ces nouvelles missions, elle anticipe en outre des retombées concrètes sur Terre (technologies, ingénierie…), comme à l’époque d’Apollo.

Continue Reading
Advertisement
20241211_mh_noexigencia_dui_300x250
20240813_lechematerna_300x200_1
20240813_lechematerna_300x200_2
20240701_vacunacion_300x250
20231124_etesal_300x250_1
20230816_dgs_300x250
20230601_agenda_primera_infancia_300X250
MARN1

International

Yoon Suk-yeol explique devant la justice la légitimité de son état d’exception

Le président sud-coréen, Yoon Suk-yeol, s’est présenté ce samedi devant le tribunal qui doit décider si son arrestation, décidée par le bureau national anticorruption pour sa déclaration précipitée sur la loi martiale, sera prolongée.

Le véhicule transportant Yoon a quitté le centre de détention de Séoul, situé à Uiwang, peu avant 13h30, heure locale (4h30 GMT). Il est arrivé à sa destination une demi-heure plus tard, escorté par une série de véhicules de sécurité qui ont été secoués par les foules rassemblées le long du trajet, selon une retransmission en direct de l’agence de presse Yonhap.

Yoon a témoigné pendant environ 40 minutes pour expliquer devant le Tribunal du district ouest de Séoul les raisons pour lesquelles il a imposé l’état d’exception le 3 décembre dernier, une décision qui lui a valu sa destitution seulement 11 jours après, selon le même média.

Continue Reading

International

Donald Trump soutient le retour du programme « Restez au Mexique », selon Kristi Noem

Kristi Noem, nommée par le président élu des États-Unis, Donald Trump, pour diriger le Département de la Sécurité Nationale, a assuré ce vendredi qu’elle rétablira le programme « Restez au Mexique », qui obligeait les migrants et demandeurs d’asile à rester sur le territoire mexicain pendant que leurs demandes d’entrée aux États-Unis étaient traitées.

Noem, gouverneure du Dakota du Sud depuis 2019, a fait ces déclarations lors de son audience de confirmation devant un comité du Sénat, une étape nécessaire avant que sa nomination ne soit soumise au vote du Sénat et qu’elle puisse officiellement assumer ses fonctions.

« Le président et moi avons beaucoup parlé de cela et je suis pleinement engagée à travailler avec lui pour remettre en place le programme ‘Restez au Mexique' », a-t-elle déclaré lors de l’audience.

Ce programme, officiellement connu sous le nom de Protocoles de Protection des Migrants, a été mis en œuvre en janvier 2019 sous le premier mandat de Donald Trump (2017-2021) et a continué d’être appliqué pendant les premiers mois du gouvernement de Joe Biden, avant d’être supprimé en août 2022.

Continue Reading

International

La Russie qualifie de « déroutant » le possible déploiement d’une base militaire britannique en Ukraine

Le Kremlin a qualifié aujourd’hui de « inquiétant » le projet du Royaume-Uni de déployer à la fin de la guerre une base militaire sur le territoire ukrainien, qui a été connu lors de la visite à Kiev du Premier ministre britannique, Keir Starmer.

« Bien sûr, étant donné que le Royaume-Uni est un pays membre de l’OTAN, le rapprochement de son infrastructure militaire vers nos frontières est sans aucun doute un élément assez inquiétant », a déclaré Dmitri Peskov, porte-parole présidentiel, à la presse locale.

Peskov a également mis en garde contre la référence à la coopération entre Kiev et Londres dans la mer d’Azov, qu’il a qualifiée de « mer intérieure de Russie » après l’annexion des régions côtières ukrainiennes de Donetsk, Kerson et Zaporiyie.

« Il est difficile de parler d’une interaction entre l’Ukraine et le Royaume-Uni », a-t-il déclaré.

Cependant, il a souligné que l’accord de partenariat bilatéral pour cent ans signé jeudi par Starmer et le président ukrainien, Volodymir Zelensky, « ne garantit pas » que Kiev entre dans l’Alliance atlantique.

« Nous sommes avec vous non seulement aujourd’hui ou demain, cette année ou l’année prochaine, mais pendant cent ans, longtemps après la fin de cette terrible guerre et que l’Ukraine soit libre et qu’elle revienne prospère », a déclaré Starmer lors d’une conférence de presse dans la capitale ukrainienne.

Starmer a révélé que son pays apportera plus de soutien militaire « que jamais auparavant » à l’Ukraine, y compris des barils d’artillerie fabriqués au Royaume-Uni d’une valeur de 2,6 milliards d’euros.

En ce qui concerne la guerre, l’armée russe a libéré 63,2 % du territoire de la région de Koursk après cinq mois de combats qui ont suivi l’incursion des troupes ukrainiennes, a annoncé vendredi le ministère de la Défense du pays.

Au moins quatre personnes ont également été tuées dans une attaque lancée en plein jour par les forces russes qui a endommagé un bâtiment résidentiel et une infrastructure éducative dans la ville de Krivi Rig (centre), a déclaré sur ses réseaux sociaux le gouverneur de la région de Dnipropetrovsk, Sergui Lisak.

Continue Reading

Trending

News Central