Connect with us

International

Colombie: un farouche opposant à Petro négociera pour le gouvernement avec l’ELN

Photo: Reuters

| Par AFP |

Le chef du puissant syndicat des éleveurs de bétail de Colombie, jusqu’à récemment l’un des plus farouches opposant au gouvernement de gauche, fera partie de l’équipe de négociateurs qui entamera les discussions de paix avec la guérilla de l’ELN, a-t-on appris de sources concordantes.

José Félix Lafaurie, président et porte-parole de la Fédération colombienne des éleveurs (Fedegan), a accepté l’invitation du président Gustavo Petro à faire partie de la délégation gouvernementale qui reprendra bientôt les pourparlers avec cette guérilla d’extrême-gauche d’inspiration guévariste.

« Le secteur de l’élevage ne peut pas refuser une demande comme celle faite par le président avec une grande générosité (…) Et si le président me demande de collaborer dans ce sens, je le ferai », a déclaré vendredi M. Lafaurie.

Lors d’un forum organisé par les éleveurs de bétail, le président Petro a fait cette proposition audacieuse à M. Lafaurie, représentant de l’un des secteurs les plus durement touchés par les violences des groupes armés d’extrême-gauche et qui, par le passé, a financé les milices paramilitaires d’extrême-droite combattant ces mêmes guérillas.

Advertisement
20241211_mh_noexigencia_dui_728x90
20240813_lechematerna_728x91
20240701_vacunacion_728x90
20231124_etesal_728x90_1
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
20230816_dgs_728x90
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
CEL
previous arrow
next arrow

« Sa présence sera précieuse dans les pourparlers qui ont commencé avec l’ELN et qui, espérons-le, seront la première concrétisation de ce que nous appelons la +paix totale+ », a déclaré jeudi soir le président M. Petro.

Le chef de l’Etat colombien dévoilera dans les prochains jours la composition de la délégation chargée de mener les pourparlers avec l’ELN, après l’échec des négociations sous le gouvernement sortant du conservateur Ivan Duque.

Les pourparlers reprendront très probablement au Venezuela, qui, avec Cuba et la Norvège, sont les facilitateurs et garants d’un éventuel accord avec l’Armée de libération nationale (ELN), en lutte armée depuis 1964 et qui reste à ce jour la seule guérilla constituée comme telle encore active en Colombie.

Selon les autorités, l’ELN compterait actuellement quelque 2.500 membres et est surtout présente dans la région du Pacifique et à la frontière avec le Venezuela, longue de 2.200 kilomètres.

Investi en août, M. Petro, premier président de gauche du pays et ancien guérillero lui-même, travaille sur un plan de « paix totale » qui ambitionne de mettre fin à toutes les violences dans son pays après plus de 50 ans de guerre interne.

Advertisement
20241211_mh_noexigencia_dui_728x90
20240813_lechematerna_728x91
20240701_vacunacion_728x90
20231124_etesal_728x90_1
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
20230816_dgs_728x90
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
CEL
previous arrow
next arrow

Il a affirmé sa volonté de négocier avec l’ELN mais aussi avec les dissidents des ex-FARC (marxistes) qui rejettent l’accord de paix de 2016, ainsi que de discuter avec les gangs de narcotrafiquants de leur reddition à la justice.

M. Lafaurie est quant à lui l’une des personnalités clé d’un secteur, les éleveurs de bétails, notoirement hostile à la gauche, et associé à la droite conservatrice.

Malgré ses critiques à l’égard du nouveau gouvernement de gauche, le président de la Fedegan a récemment conclu un accord avec le président Petro pour que les éleveurs de bétail vendent à l’Etat trois millions d’hectares de terres destinées aux paysans sans propriété.

A la ville, M. Lafaurie est également l’époux de la sénatrice Maria Fernanda Cabal, virulente cheffe de l’opposition de droite au Parlement.

La délégation gouvernementale qui négociera avec l’ELN devrait compter au moins sept personnes, et sera dirigée par Otty Patino, un ancien du dirigeant du M-19 (une guérilla urbaine d’extrême-gauche qui a déposé les armes en 1991 et à laquelle a appartenu le président Petro dans sa jeunesse), affirme vendredi la presse colombienne.

Advertisement
20241211_mh_noexigencia_dui_728x90
20240813_lechematerna_728x91
20240701_vacunacion_728x90
20231124_etesal_728x90_1
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
20230816_dgs_728x90
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
CEL
previous arrow
next arrow
Continue Reading
Advertisement
20241211_mh_noexigencia_dui_300x250
20240813_lechematerna_300x200_1
20240813_lechematerna_300x200_2
20240701_vacunacion_300x250
20231124_etesal_300x250_1
20230816_dgs_300x250
20230601_agenda_primera_infancia_300X250
MARN1

Amérique centrale

La politique extérieure de Trump envers l’Amérique latine sera plus active, selon des experts

Le prochain gouvernement de Donald Trump ne suivra pas une politique extérieure isolationniste, mais adoptera plutôt une approche active et intensifiée vis-à-vis de l’Amérique latine, notamment envers Cuba, le Nicaragua et le Venezuela, selon trois analystes des affaires internationales.

La nomination du sénateur républicain Marco Rubio en tant que secrétaire d’État, connu pour son opposition résolue au communisme, garantira une attention particulière à l’Amérique latine, avec un accent fort sur le Venezuela, le Nicaragua et Cuba. C’est ce qu’a déclaré Cynthia Arnson, ancienne directrice du programme Amérique latine du Wilson Center, lors du dialogue « Trump 2.0 : Perspectives et défis pour l’Amérique centrale, Cuba et le Venezuela », organisé par les organismes Expediente Abierto et Gobierno y Análisis Político.

Selon Arnson, Trump annulera les licences d’exportation de pétrole et de gaz depuis le Venezuela et imposera des sanctions plus sévères contre le gouvernement de Nicolás Maduro, dans l’espoir que les sanctions économiques auront un impact sur le développement politique du pays.

En ce qui concerne le Nicaragua, dirigé par Daniel Ortega depuis 2007, Arnson a souligné qu’il y a une « grande colère » à Washington, car la majorité des exportations du Nicaragua vont vers les États-Unis dans le cadre de l’Accord de libre-échange entre les États-Unis et l’Amérique centrale (CAFTA). Bien qu’il ne soit pas clair quelles sont les possibilités juridiques d’expulser le Nicaragua du CAFTA, elle a prédit que divers outils seront utilisés pour empêcher le pays de continuer à bénéficier du marché américain.

En ce qui concerne Cuba, l’analyste prévoit que la politique étrangère des États-Unis exercera une pression économique accrue, estimant que la situation sur l’île est pire que jamais, avec des pénuries économiques et des coupures d’électricité.

Continue Reading

International

L’ONU appelle à des élections libres et à une aide humanitaire immédiate pour la Syrie

L’envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie, Geir Pedersen, a appelé mercredi à Damasco à la tenue d’élections « justes et libres » après une période de transition, soulignant l’impératif d’une « aide humanitaire immédiate » dans un pays dévasté par des années de conflit.

Depuis le 8 décembre, une coalition de groupes armés, dirigée par les islamistes de Hayat Tahrir al Sham (HTS), a pris le contrôle de la Syrie, renversant le président Bachar al-Assad, qui avait maintenu un régime autoritaire pendant plus de deux décennies.

« Il est essentiel de souligner qu’il y a beaucoup d’espoir et que nous assistons aux débuts d’une nouvelle Syrie », a déclaré Pedersen lors d’une conférence de presse.

Le représentant de l’ONU a mis en avant la vision d’une « nouvelle Syrie » qui mettra en œuvre une nouvelle constitution, garantissant un nouveau contrat social pour tous les Syriens et organisera des élections justes et libres à la fin de la période de transition.

Le Premier ministre désigné pour diriger la transition jusqu’au 1er mars, Mohamad al Bachir, s’est engagé à « garantir les droits de tous ».

Cependant, Pedersen a averti que, bien qu’il y ait de la stabilité à Damas, des défis demeurent dans d’autres régions, mettant en évidence son espoir de parvenir à une « solution politique » pour les zones autonomes kurdes du nord-est de la Syrie, qui représentent l’un des « plus grands défis » pour le nouveau gouvernement.

Le conflit syrien, qui a débuté en 2011 après la répression de manifestations en faveur de la démocratie, a fait plus de 500 000 morts et déplacé des millions de personnes, devenant l’une des crises humanitaires les plus graves de ces dernières décennies.

Continue Reading

International

La Cour Suprême du Ghana soutient la loi pénalisant la communauté LGTBI+

La Cour Suprême du Ghana a confirmé mercredi son soutien à un projet de loi qui punit sévèrement la communauté LGTBI+, loi qui avait été adoptée par le Parlement à la fin du mois de février.

Cette décision intervient après le rejet de deux recours remettant en question la constitutionnalité de la législation.

Avril Lovelace Johnson, présidente du panel de sept juges, a déclaré qu’« il n’y a aucune action que la Cour Suprême puisse annuler dans le cadre de sa compétence », en annonçant la décision.

La loi prévoit des peines allant jusqu’à trois ans de prison pour les personnes ayant des relations homosexuelles, et de trois à cinq ans pour celles qui « promouvront, parraineront ou soutiendront intentionnellement des activités LGTB+ ».

Le Ghana, un pays avec une forte influence religieuse et conservatrice, interdit les relations entre personnes de même sexe depuis l’époque coloniale, bien qu’aucun cas de poursuites n’ait été enregistré jusqu’à présent. Ce projet de loi, qui a été critiqué en Occident, pourrait entrer en vigueur une fois qu’il aura été ratifié par le président Nana Akufo Addo.

Après l’adoption législative, Akufo Addo, dont le mandat se termine le 7 janvier, avait déclaré qu’il attendrait la décision de la Cour Suprême sur la constitutionnalité de la loi avant de prendre une décision sur sa promulgation.

La Cour Suprême a été convoquée par le journaliste Richard Dela Sky et la chercheuse Amanda Odoi pour examiner cette question.

Continue Reading

Trending

News Central