Connect with us

International

« Arrêtez de nous tuer »: colère et espoir lors d’un hommage aux victimes du Club Q

Photo: Cecilia Sanchez / AFP

| Par AFP | Huw Griffith |

Il y a eu des larmes, des accolades, de la colère et quelques sourires aussi lundi soir dans un parc de Colorado Springs (centre des Etats-Unis) où plusieurs centaines de personnes ont participé à une veillée en hommage aux victimes de la fusillade du Club Q, un lieu prisé par la communauté LGBTQ.

Certains se blotissaient en groupes les uns contre les autres, avec leurs bougies, pour partager des souvenirs à propos des cinq personnes tuées samedi soir dans le dernier exemple en date des tueries qui frappent régulièrement les Etats-Unis.

D’autres sanglotaient en écoutant les orateurs dénoncer la haine irraisonnée qui a coûté la vie à des gens simplement en raison des personnes qu’ils aimaient.

« Nous n’aurions pas dû être ici ce soir », a lancé Allie Porter à la foule. « Ce n’est pas juste, ni pour eux ni pour quiconque parmi vous. Nous n’aurions pas dû avoir à être ici. Cela n’aurait jamais dû arriver ».

Advertisement
20241211_mh_noexigencia_dui_728x90
20240813_lechematerna_728x91
20240701_vacunacion_728x90
20231124_etesal_728x90_1
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
20230816_dgs_728x90
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
CEL
previous arrow
next arrow

Au pied d’une scène ont été déposés les portraits des cinq personnes tombées sous les balles qui ont fracassé samedi juste avant minuit ce refuge de la communauté gay à Colorado Springs, ville aux portes des montagnes Rocheuses.

L’auteur de la fusillade, Anderson Lee Aldrich, 22 ans, a été maîtrisé par deux clients et arrêté. Juste avant qu’il ouvre le feu, un spectacle de drag-queens venait de marquer la Journée du souvenir transgenre, dédiée aux victimes de violences transphobes et célébrée internationalement le 20 novembre. 

L’attaque est survenue six ans après la pire tuerie qu’ait connue la communauté LGBTQ aux Etats-Unis lorsqu’un Américain d’origine afghane avait tué 49 personnes dans une boîte gay d’Orlando en Floride.

Souvenirs et sanglots

Sur la scène, certains ont partagé leurs souvenirs des victimes, suscitant des sourires qui tournaient vite aux sanglots. Des pancartes assuraient que « la haine n’a pas sa place ici ». Des orateurs s’en sont pris à ce qu’ils dénoncent comme une réthorique haineuse des politiciens d’extrême droite, renforcée durant les semaines qui ont précédé les récentes élections de mi-mandat.

« Nous devons mettre un terme à ce projet politique contre la communauté LGBTQ », a déclaré à la foule l’artiste de cabaret Bunny Bee.

Advertisement
20241211_mh_noexigencia_dui_728x90
20240813_lechematerna_728x91
20240701_vacunacion_728x90
20231124_etesal_728x90_1
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
20230816_dgs_728x90
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
CEL
previous arrow
next arrow

« Les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenre et queer en Amérique restent onfrontées à la discrimination dans leur vie quotidienne à cause de ces projets politiques anti-gays, anti-LGTBQ », a poursuivi Bunny Bee.

« Nous devons continuer à combattre la haine, les politiciens qui mettent en danger les vies dans cette communauté ».

L’intolérance doit cesser, a renchéri Jimmy Gomez-Beisch, également artiste de cabaret. « Arrêtez de nous tuer. La violence doit tout simplement cesser. La haine doit cesser. Nous devons nous rassembler en tant qu’êtres humains ».

Beaucoup ont témoigné de la manière dont ils avaient pu trouver au sein de la communauté LGBTQ étroitement soudée de Colorado Springs, et tout particulièrement au Club Q, le soutien aimant dont ils avaient besoin pour se sentir à l’aise dans leur identité.

Un soutien évoqué par plusieurs orateurs pour faire face à la tragédie. « Je veux que chacun ici se souvienne qu’il est aimé », a dit l’un d’eux, nommé Cole « Vous êtes désirés, vous n’êtes pas des rebuts. Nous sommes chez nous ici. Nous avons le droit d’exister ».

Advertisement
20241211_mh_noexigencia_dui_728x90
20240813_lechematerna_728x91
20240701_vacunacion_728x90
20231124_etesal_728x90_1
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
20230816_dgs_728x90
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
CEL
previous arrow
next arrow

Bunnie Phantom, 25 ans et travaillant dans le piercing, assure à l’AFP que la communauté est assez forte pour surmonter l’horreur de cette tuerie.

« Je suis tellement heureuse que tout le monde ait pu se rassembler », dit-elle. « Voir tout le monde ici, avoir le soutien et l’image de la communauté (…) cela signifie en fait l’univers pour moi ». 

Elle assure qu’elle retournera au Club Q quand il rouvrira, « tout simplement pour le soutenir et tout simplement parce que je m’y sens en sécurité ». Et elle ajoute: « je ne vais pas me cacher à cause de ce qui s’est passé ».

Continue Reading
Advertisement
20241211_mh_noexigencia_dui_300x250
20240813_lechematerna_300x200_1
20240813_lechematerna_300x200_2
20240701_vacunacion_300x250
20231124_etesal_300x250_1
20230816_dgs_300x250
20230601_agenda_primera_infancia_300X250
MARN1

International

Yoon Suk-yeol explique devant la justice la légitimité de son état d’exception

Le président sud-coréen, Yoon Suk-yeol, s’est présenté ce samedi devant le tribunal qui doit décider si son arrestation, décidée par le bureau national anticorruption pour sa déclaration précipitée sur la loi martiale, sera prolongée.

Le véhicule transportant Yoon a quitté le centre de détention de Séoul, situé à Uiwang, peu avant 13h30, heure locale (4h30 GMT). Il est arrivé à sa destination une demi-heure plus tard, escorté par une série de véhicules de sécurité qui ont été secoués par les foules rassemblées le long du trajet, selon une retransmission en direct de l’agence de presse Yonhap.

Yoon a témoigné pendant environ 40 minutes pour expliquer devant le Tribunal du district ouest de Séoul les raisons pour lesquelles il a imposé l’état d’exception le 3 décembre dernier, une décision qui lui a valu sa destitution seulement 11 jours après, selon le même média.

Continue Reading

International

Donald Trump soutient le retour du programme « Restez au Mexique », selon Kristi Noem

Kristi Noem, nommée par le président élu des États-Unis, Donald Trump, pour diriger le Département de la Sécurité Nationale, a assuré ce vendredi qu’elle rétablira le programme « Restez au Mexique », qui obligeait les migrants et demandeurs d’asile à rester sur le territoire mexicain pendant que leurs demandes d’entrée aux États-Unis étaient traitées.

Noem, gouverneure du Dakota du Sud depuis 2019, a fait ces déclarations lors de son audience de confirmation devant un comité du Sénat, une étape nécessaire avant que sa nomination ne soit soumise au vote du Sénat et qu’elle puisse officiellement assumer ses fonctions.

« Le président et moi avons beaucoup parlé de cela et je suis pleinement engagée à travailler avec lui pour remettre en place le programme ‘Restez au Mexique' », a-t-elle déclaré lors de l’audience.

Ce programme, officiellement connu sous le nom de Protocoles de Protection des Migrants, a été mis en œuvre en janvier 2019 sous le premier mandat de Donald Trump (2017-2021) et a continué d’être appliqué pendant les premiers mois du gouvernement de Joe Biden, avant d’être supprimé en août 2022.

Continue Reading

International

La Russie qualifie de « déroutant » le possible déploiement d’une base militaire britannique en Ukraine

Le Kremlin a qualifié aujourd’hui de « inquiétant » le projet du Royaume-Uni de déployer à la fin de la guerre une base militaire sur le territoire ukrainien, qui a été connu lors de la visite à Kiev du Premier ministre britannique, Keir Starmer.

« Bien sûr, étant donné que le Royaume-Uni est un pays membre de l’OTAN, le rapprochement de son infrastructure militaire vers nos frontières est sans aucun doute un élément assez inquiétant », a déclaré Dmitri Peskov, porte-parole présidentiel, à la presse locale.

Peskov a également mis en garde contre la référence à la coopération entre Kiev et Londres dans la mer d’Azov, qu’il a qualifiée de « mer intérieure de Russie » après l’annexion des régions côtières ukrainiennes de Donetsk, Kerson et Zaporiyie.

« Il est difficile de parler d’une interaction entre l’Ukraine et le Royaume-Uni », a-t-il déclaré.

Cependant, il a souligné que l’accord de partenariat bilatéral pour cent ans signé jeudi par Starmer et le président ukrainien, Volodymir Zelensky, « ne garantit pas » que Kiev entre dans l’Alliance atlantique.

« Nous sommes avec vous non seulement aujourd’hui ou demain, cette année ou l’année prochaine, mais pendant cent ans, longtemps après la fin de cette terrible guerre et que l’Ukraine soit libre et qu’elle revienne prospère », a déclaré Starmer lors d’une conférence de presse dans la capitale ukrainienne.

Starmer a révélé que son pays apportera plus de soutien militaire « que jamais auparavant » à l’Ukraine, y compris des barils d’artillerie fabriqués au Royaume-Uni d’une valeur de 2,6 milliards d’euros.

En ce qui concerne la guerre, l’armée russe a libéré 63,2 % du territoire de la région de Koursk après cinq mois de combats qui ont suivi l’incursion des troupes ukrainiennes, a annoncé vendredi le ministère de la Défense du pays.

Au moins quatre personnes ont également été tuées dans une attaque lancée en plein jour par les forces russes qui a endommagé un bâtiment résidentiel et une infrastructure éducative dans la ville de Krivi Rig (centre), a déclaré sur ses réseaux sociaux le gouverneur de la région de Dnipropetrovsk, Sergui Lisak.

Continue Reading

Trending

News Central