La saison des achats de Noël a démarré jeudi aux Etats-Unis avec le coup d’envoi du Black Friday marqué cette année par d’importants rabais mais l’inquiétude est forte chez les commerçants préoccupés par l’inflation tout en gardant l’espoir de voir les consommateurs au rendez-vous.
La première économie mondiale se débat depuis plusieurs mois avec une forte inflation persistante, qui vient jeter un voile sur la période des fêtes qui démarre avec le week-end de Thanksgiving.
Il y a un an, les préoccupations étaient toutes autres, le secteur devant faire face à des difficultés d’approvisionnement à cause de la désorganisation du transport mondial et des fermetures d’usines provoquées par la pandémie de Covid.
Pour éviter pareille mésaventure cette année, les industriels ont anticipé leurs commandes, avec cette fois un risque de surstock, alors que les consommateurs réduisent leurs dépenses.
Advertisement
20241211_mh_noexigencia_dui_728x90
20240813_lechematerna_728x91
20240701_vacunacion_728x90
20231124_etesal_728x90_1
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
20230816_dgs_728x90
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
CEL
« Hier nos problèmes étaient liés à l’approvisionnement, aujourd’hui c’est d’avoir trop de choses », résume Neil Saunders, directeur général du cabinet spécialisé GlobalData Retail.
Selon lui, les commerçants ont réussi ces derniers mois à réduire sensiblement leurs inventaires mais le trop plein de commandes pourrait profiter aux chasseurs de bonnes affaires dans de nombreux secteurs, comme l’électronique ou l’habillement.
Juameelah Henderson fait traditionnellement partie de cette catégorie « mais cette année plus encore », explique-t-elle en sortant d’un magasin d’habillement de New York avec quatre sacs remplis. Selon elle, les prix affichés étaient « plutôt bons », avant d’expliquer que « si ce n’est pas en soldes, alors je n’en ai pas besoin ».
Pour de nombreux Américains, la hausse des prix de l’essence et de l’alimentaire représente une vraie difficulté mais tous ne sont pas égaux face à l’inflation. « Les bas revenus sont clairement plus touchés par une inflation élevée », rappelle Claire Li, analyste pour Moody’s, « car ils dépensent proportionnellement plus dans les produits essentiels ».
Une épargne qui se réduit
L’indice des prix à la consommation ralentit peu à peu mais s’élevait encore à 7,7% le 10 novembre, ce qui signifie qu’une hausse équivalente durant les soldes d’hiver entraînera nécessairement une baisse des volumes de vente.
Advertisement
20241211_mh_noexigencia_dui_728x90
20240813_lechematerna_728x91
20240701_vacunacion_728x90
20231124_etesal_728x90_1
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
20230816_dgs_728x90
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
CEL
Pour l’heure, Deloitte et la Fédération nationale de la vente de détail s’attend à une hausse à un chiffre, qui sera cependant inférieure à l’inflation.
Jusqu’ici, les consommateurs américains se sont montrés peu sensibles aux diverses crises traversées depuis le début de la pandémie, dépensant plus qu’attendu, même quand les indicateurs de confiances soulignaient leurs inquiétudes.
Une partie de l’explication était à chercher du côté d’une épargne inhabituellement robuste, de nombreux foyers ayant profité des aides gouvernementales durant la pandémie, alors que la consommation était au plus bas du fait des restrictions imposées pour lutter contre la pandémie.
Mais le coussin commence à s’affaisser: après un pic de 2.500 milliards de dollars mi-2021, l’épargne américaine est retombée à 1.700 milliards de dollars un an plus tard, selon Moody’s.
Et les consommateurs avec un revenu annuel inférieur à 35.000 dollars sont les premiers concernés, avec une baisse de 39% de leur épargne sur les six premiers mois de l’année. Conséquence, les crédits à la consommation sont en hausse, selon les données de la Réserve fédérale.
Advertisement
20241211_mh_noexigencia_dui_728x90
20240813_lechematerna_728x91
20240701_vacunacion_728x90
20231124_etesal_728x90_1
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
20230816_dgs_728x90
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
CEL
« On voit une pression continue », explique Michael Witynski, directeur général de la chaîne à bas prix Dollar Tree, qui observe une « évolution » des consommateurs « qui sont bien plus concentrés sur leurs besoins et tentent de s’assurer d’avoir suffisamment d’argent pour finir le mois ».
Tableau contrasté
Les revenus publiés par le secteur de la vente de détail a donné un tableau contrasté de la bonne santé des consommateurs.
La chaîne Target a accusé le coup, faisant face à une forte baisse des achats en octobre, présage d’une mauvaise saison de Noël à venir, et qui s’attend à une période « très promotionnelle », selon son directeur général Brian Cornell.
« Nous avons des consommateurs qui affrontent une inflation persistante trimestre après trimestre », a-t-il expliqué lors d’une conférence téléphonique avec des analystes, « ils se montrent très prudents, sont très attentifs et se disent +d’accord, si je dois acheter, je veux faire une très bonne affaire+ ».
Mais chez son concurrent Lowe’s, spécialisé dans la décoration, l’ambiance est toute autre, avec un troisième trimestre « solide » et aucun signe d’essoufflement attendu. « Nous n’observons rien ressemblant à un repli des achats », a ainsi estimé son directeur général, Marvin Ellison.
Advertisement
20241211_mh_noexigencia_dui_728x90
20240813_lechematerna_728x91
20240701_vacunacion_728x90
20231124_etesal_728x90_1
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
20230816_dgs_728x90
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
CEL
Les consommateurs, comme Charmaine Taylor, qui surveille régulièrement les sites des compagnies aériennes, restent vigilants. Ses aspirations de voyage ont été contrecarrées par l’envolée des prix des billets et Mme Taylor, qui travaille en garderie, n’est pas certaine de pouvoir dépenser autant cette année pour sa famille.
« J’essaye de leur faire de petits cadeaux mais je ne sais pas si je pourrai, l’inflation fait très mal », regrette-t-elle.
La Russie qualifie de « déroutant » le possible déploiement d’une base militaire britannique en Ukraine
Le Kremlin a qualifié aujourd’hui de « inquiétant » le projet du Royaume-Uni de déployer à la fin de la guerre une base militaire sur le territoire ukrainien, qui a été connu lors de la visite à Kiev du Premier ministre britannique, Keir Starmer.
« Bien sûr, étant donné que le Royaume-Uni est un pays membre de l’OTAN, le rapprochement de son infrastructure militaire vers nos frontières est sans aucun doute un élément assez inquiétant », a déclaré Dmitri Peskov, porte-parole présidentiel, à la presse locale.
Peskov a également mis en garde contre la référence à la coopération entre Kiev et Londres dans la mer d’Azov, qu’il a qualifiée de « mer intérieure de Russie » après l’annexion des régions côtières ukrainiennes de Donetsk, Kerson et Zaporiyie.
« Il est difficile de parler d’une interaction entre l’Ukraine et le Royaume-Uni », a-t-il déclaré.
Cependant, il a souligné que l’accord de partenariat bilatéral pour cent ans signé jeudi par Starmer et le président ukrainien, Volodymir Zelensky, « ne garantit pas » que Kiev entre dans l’Alliance atlantique.
« Nous sommes avec vous non seulement aujourd’hui ou demain, cette année ou l’année prochaine, mais pendant cent ans, longtemps après la fin de cette terrible guerre et que l’Ukraine soit libre et qu’elle revienne prospère », a déclaré Starmer lors d’une conférence de presse dans la capitale ukrainienne.
Starmer a révélé que son pays apportera plus de soutien militaire « que jamais auparavant » à l’Ukraine, y compris des barils d’artillerie fabriqués au Royaume-Uni d’une valeur de 2,6 milliards d’euros.
En ce qui concerne la guerre, l’armée russe a libéré 63,2 % du territoire de la région de Koursk après cinq mois de combats qui ont suivi l’incursion des troupes ukrainiennes, a annoncé vendredi le ministère de la Défense du pays.
Au moins quatre personnes ont également été tuées dans une attaque lancée en plein jour par les forces russes qui a endommagé un bâtiment résidentiel et une infrastructure éducative dans la ville de Krivi Rig (centre), a déclaré sur ses réseaux sociaux le gouverneur de la région de Dnipropetrovsk, Sergui Lisak.
Le cas de Los Angeles « illustre les limites de l’extinction des incendies catastrophiques »
Les incendies de Los Angeles illustrent « les limites de l’extinction des incendies catastrophiques », selon la FAO, qui a demandé que les efforts se concentrent sur la prévention, ce qui réduirait non seulement les risques, mais aussi les coûts associés.
« La prévision est qu’il y aura plus d’incendies, d’intensité, d’échelle et de durée plus élevées », a déclaré jeudi Amy Duchelle, chef de l’équipe Forêts et changement climatique de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), dans une interview accordée à EFE.
Duchelle a expliqué que l’augmentation de la fréquence et de l’intensité des incendies est l’une des conséquences du changement climatique et des changements dans l’utilisation de la terre, qui ont laissé des incendies dévastateurs ces dernières années au Brésil, en Colombie, en Bolivie, au Canada et, plus récemment, à Los Angeles.
« L’augmentation de la fréquence et de l’intensité des incendies est l’une des conséquences du changement climatique, mais elle l’accélère également en libérant de grandes quantités de carbone qui renforcent ce cycle », a-t-il déclaré.
Dans le cas de Los Angeles, l’extinction des incendies est devenue impossible en raison de leur ampleur, ce qui met en évidence les limites de la réponse humaine traditionnelle à ce type de catastrophe : « L’extinction a ses limites lorsque les incendies sont si forts ».
La prévention au centre
Bien que les humains utilisent le feu depuis des millénaires, ce qui change, c’est son intensité et sa durée, a expliqué Amy Duchelle à EFE.
C’est pourquoi la FAO appelle à un changement de paradigme dans la façon dont les incendies sont gérés, passant d’une approche axée sur l’extinction à une approche axée sur les stratégies de prévention.
« La gestion des incendies doit être quelque chose auquel nous pensons toujours, toute l’année, pas seulement pendant des mois spécifiques », a souligné l’expert, soulignant que le changement climatique efface également le concept de « saisons » ou de « mois » d’incendies.
Le modèle de gestion intégrée des incendies proposé par la FAO préconise cinq éléments clés : l’analyse et la compréhension des contextes des incendies, la réduction des risques grâce à la gestion durable des forêts et des paysages, la préparation à une réponse efficace, la réponse elle-même et la récupération, qui peuvent être coûteuses et longues.
Duchelle a souligné qu’actuellement, la plupart des soins et du financement se concentrent sur la réponse et la reprise, deux étapes qui impliquent « beaucoup de dépenses » qui pourraient être inversées en concentrant les efforts sur les étapes précédant le début des incendies, pour « réduire non seulement les risques, mais aussi les coûts ».
Duchelle a souligné le « rôle important » des communautés traditionnelles et des peuples autochtones dans la prévention des incendies, compte tenu de leurs « connaissances traditionnelles de la façon de gérer le feu » et de leur capacité « à s’adapter aux conditions actuelles ».
À cet égard, il a souligné que les organismes internationaux doivent « apprendre d’eux » et leur accorder une partie du leadership dans la gestion des incendies.
« C’est un problème mondial, régional, national et local, et nous avons besoin que tout le monde travaille ensemble pour y faire face », a-t-il souligné.
Avec cet objectif à l’esprit, la FAO a lancé en 2023 le Centre mondial de gestion des incendies, le Firehub, avec pour mission de consolider les capacités mondiales pour réduire les conséquences négatives des incendies.
Cet organisme vise à encourager l’échange de connaissances entre les membres, à améliorer les systèmes d’évaluation et d’alerte précoce et à soutenir les politiques publiques de gestion des incendies.
En outre, selon l’expert, un autre grand défi est de comprendre les implications à long terme de la pollution causée par la fumée d’incendie, « en particulier pour les communautés les plus vulnérables », qui a de graves effets sur la santé humaine, en particulier pour ceux qui « ne peuvent pas quitter les zones touchées ».
Le G7 demande à Israël et au Hamas de garantir la « pleine application » du cessez-le-feu
Le G7 a demandé ce vendredi à Israël et au Hamas de « respecter les termes de l’accord » pour un cessez-le-feu à Gaza, qu’il considérait comme « une opportunité de mettre fin à la situation humanitaire catastrophique » dans la bande, et les a exhortés à « assurer sa pleine application et la fin permanente des hostilités ».
« Il s’agit d’une avancée significative qui peut assurer la libération de tous les otages restants, faciliter davantage l’aide humanitaire dont il est urgent et ouvrir la voie aux civils pour pouvoir rentrer chez eux et reconstruire leur vie », ont déclaré les sept démocraties les plus industrialisées du monde (G7) dans une déclaration publiée par l’Italie.
La première phase de l’accord de cessez-le-feu, que le gouvernement israélien n’a pas encore approuvé, entrerait en vigueur dimanche et prévoit une période de 42 jours au cours de laquelle 33 otages seraient libérés.
« Nous demandons à toutes les parties de respecter les termes de l’accord » et de « participer de manière constructive à la négociation des phases ultérieures de l’accord pour contribuer à assurer sa pleine application et la fin permanente des hostilités », ajoute le G7.
Le groupe, composé de l’Allemagne, du Canada, des États-Unis, de la France, de l’Italie, du Japon et du Royaume-Uni, a voulu « remercier l’Égypte, le Qatar et les États-Unis pour leurs efforts inlassables pour servir de médiateur dans ces négociations ».
Le gouvernement israélien devrait se réunir ce vendredi pour approuver l’accord, après que ce jeudi, quelques heures après que le Qatar ait officiellement annoncé un accord de trêve par étapes, Israël a déclaré que le Hamas avait « renié » certaines parties et qu’il essayait d’obtenir des « concessions » à la dernière minute.
« Nous continuons à condamner sans équivoque le Hamas et son attaque terroriste coordonnée contre Israël le 7 octobre 2023. Nous regrettons les dizaines de milliers de vies perdues dans cette attaque brutale et depuis lors, ainsi que les immenses souffrances des Palestiniens et des Israéliens », explique le G7 dans la déclaration.
Et il exhorte « l’Iran et ses représentants à s’abstenir de commettre de nouveaux attentats contre Israël. Nous réaffirmons notre soutien à la sécurité d’Israël face à ces menaces ».
« Il est également crucial que nous profitions de cette occasion pour mettre fin à la situation humanitaire catastrophique à Gaza, où les conditions continuent de se détériorer », ajoute-t-il, en « demandant à toutes les parties de permettre le passage sûr, rapide et sans entraves de l’aide humanitaire et d’assurer la protection des civils, y compris des travailleurs humanitaires ».
«Le droit international humanitaire doit être respecté. Nous réitérons notre engagement à continuer à fournir une aide humanitaire et à entamer les premiers efforts de récupération et de reconstruction à Gaza avec le soutien de la communauté internationale », ajoute-t-il.
La déclaration faite par l’Italie, présidente de tour du groupe en 2024, se termine en réaffirmant le soutien de ses dirigeants à « une voie crédible vers la paix qui mène à une solution à deux États dans laquelle les Israéliens et les Palestiniens coexistent dans la paix, la dignité et la sécurité ».
L’accord, très similaire à celui annoncé en mai par le président américain Joe Biden, entrera initialement en vigueur le dimanche 19 janvier à 12h15 et comprend la libération de 33 otages israéliens – vivants et morts – en trois phases de 42 jours chacune, en échange de la libération de prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes.
Plus de 46 700 Palestiniens ont été tués et environ le double de blessés dans la bande par les attaques israéliennes au cours de 15 mois de guerre dévastatrice, qui a commencé après les attaques du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, qui ont fait environ 1 200 morts et au cours desquelles 251 personnes ont été enlevées.