International
Le Suriname appelle à plus de coopération régionale pour plus de sécurité

| Par AFP |
Le Suriname a estimé qu’il fallait plus de coopération entre les Etats de la région pour obtenir une meilleure sécurité, jeudi lors de la deuxième édition du Dialogue stratégique du Plateau des Guyanes, qui a réuni à Paramaribo Suriname, Guyana et France ainsi que le Brésil en observateur.
« L’insécurité ou l’instabilité ici c’est de l’insécurité chez nos voisins et dans la région. Nous devons travailler ensemble, former des alliances et des partenariats. C’est la seule manière pour arriver à une sécurité commune pour nos pays et aider notre région », a affirmé la ministre de la Défense surinamienne Krishna Mathoera.
« Notre zone maritime est immense, alors que les ressources logistiques et financières sont limitées, ce qui signifie que nous devons travailler ensemble pour résoudre des problèmes tels que la pêche illégale, la contrebande, le trafic de drogue ou les secours en mer », a ajouté Mme Mathoera.
« Comme la société nous le demande lors d’inondations, nous devons nous entraîner, mettre en place une logistique, augmenter notre niveau de préparation et avoir la possibilité de nous soutenir mutuellement dans les zones reculées », a-t-elle précisé alors que le Guyana et le Suriname ont connu d’importantes inondations cette année.
Les deux pays qui se sont lancés dans l’exploitation de pétrole offshore veulent plus de coopération pour faire face aux « nouveaux défis »: « Nos pays n’ont pas encore tous les atouts, les connaissances et l’expérience nécessaires pour atténuer les effets de ces développements (nouveaux revenus pétroliers). Nous devons donc compter les uns sur les autres, afin de nous mettre à niveau pour relever les défis », a estimé le ministre guyanien des Affaires intérieures Robeson Benn.
« Des situations qui dépassent les capacités de notre propre pays vont se présenter. Nous sommes devenus des cibles. Nous devons rechercher des synergies entre la sécurité militaire, le renseignement, les experts et les agences à travers les frontières communes pour faire face à ces menaces. Et si nécessaire, nous devons nous entraider », a-t-il insisté.
International
Ecuador: Noboa et González s’affrontent pour la présidence dans un second tour très serré

Le président Daniel Noboa et l’opposante de gauche Luisa González se disputeront un deuxième tour présidentiel très disputé ce dimanche en Équateur, un pays endetté, divisé et en proie à la violence du narcotrafic.
González, avocate de 47 ans, aspire à devenir la première présidente élue par les urnes. Noboa, un homme d’affaires millionnaire de 37 ans, espère gouverner encore quatre ans après avoir remporté les élections anticipées de 2023 par surprise.
Les dernières années ont été brutales pour cette nation de 18 millions d’habitants, traversée par des volcans et autrefois connue pour être un bastion de tranquillité dans une région agitée.
La violence alimentée par le narcotrafic a augmenté les meurtres, provoqué l’assassinat d’un candidat à la présidence, pris en otage des prisons par des bandes criminelles et attaqué une chaîne de télévision armée, alors que ses journalistes diffusaient en direct.
« Dans les informations, pure violence, fusillades, enlèvements, extorsions. On ne peut pas vivre ainsi et en plus ce qu’on gagne ne suffit pas », déclare à l’AFP Raquel García, 23 ans, sans emploi stable.
Noboa et González ont presque égalisé lors du premier tour électoral, avec une différence de 0,17% en faveur du président. Pour le deuxième tour, les experts et les sondages prévoient une lutte de tous les instants pour chaque voix.
Cela a apporté beaucoup de tension et de nervosité pour ce second tour, a déclaré à Teleamazonas le chef adjoint de la mission d’observateurs de l’Union européenne, José Antonio de Gabriel.
Lors du premier tour, Noboa a dénoncé une fraude, bien que des organisations internationales aient rejeté ses accusations.
Amérique centrale
Le président du Costa Rica accusé d’abus de pouvoir pour avoir favorisé un ancien collaborateur

Le Parquet du Costa Rica a accusé ce lundi le président Rodrigo Chaves de supposée abus de pouvoir pour avoir favorisé un ancien collaborateur avec des fonds provenant d’un contrat financé par des fonds internationaux, a indiqué l’institution dans un communiqué.
Cette accusation intervient au milieu d’un conflit entre les pouvoirs de l’État. Chaves accuse le Parquet, la Cour suprême de justice et le Congrès de freiner ses initiatives gouvernementales, tandis que les dirigeants de ces institutions lui reprochent des dérives autoritaires.
Chaves a été mis en cause par le procureur général Carlo Díaz, avec qui il entretient un affrontement ouvert, d’avoir contraint une entreprise de services de communication, engagée par la Présidence, à remettre 32 000 dollars à son ami et ancien conseiller en communication Federico Cruz.
Le Parquet attribue au président le crime de concusion, puni de deux à huit ans de prison pour les fonctionnaires qui obligent ou incitent à « donner ou promettre indûment, pour soi-même ou pour un tiers, un bien ou un avantage patrimonial ».
International
Crise à la Cour suprême argentine : Milei essuie un double refus du Sénat

Le président argentin Javier Milei avait proposé Manuel García-Mansilla, ainsi que le juge fédéral Ariel Lijo, pour pourvoir deux postes vacants à la Cour suprême, composée de cinq membres, après le départ à la retraite de deux magistrats. Les deux candidatures nécessitaient une approbation du Sénat à la majorité qualifiée.
Alors que Lijo n’a jamais assumé ses fonctions, García-Mansilla occupait déjà le poste depuis février, à la suite d’un décret présidentiel de Milei, pris en raison du retard du Congrès à débattre des candidatures — une mesure qualifiée d’inconstitutionnelle par une large part de la classe politique et des experts en droit.
Jeudi, le Sénat a rejeté à une large majorité les deux candidatures, ce qui a conduit García-Mansilla à présenter sa démission ce lundi.
« J’ai accepté cette nomination avec la conviction que le manque d’intégration de la Cour suprême représentait un grave problème institutionnel nécessitant une solution urgente », a écrit García-Mansilla dans une lettre adressée à Milei et relayée par la presse locale.
Cependant, « mon maintien au poste n’aiderait pas les responsables de l’intégration du Tribunal à prendre conscience de la gravité de cette situation », a-t-il ajouté en présentant sa « démission irrévocable ».
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