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International

USA: les élus interviennent pour éviter une grève majeure du fret ferroviaire

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| Par AFP | Camille Camdessus avec Thomas Urbain à New York |

Les élus de la Chambre des représentants sont intervenus directement mercredi pour débloquer un conflit social et éviter une grève du fret ferroviaire potentiellement catastrophique pour l’économie des Etats-Unis.

Ce projet de loi, adopté par une majorité des élus de la chambre basse du Congrès, impose un accord de branche à la profession, bien qu’il n’ait pas été approuvé par tous les partenaires sociaux. Il doit désormais être adopté par le Sénat.

Face à la perspective d’une grève possible à compter du 9 décembre, le président américain Joe Biden avait décidé de confier le dossier au Congrès, habilité par une loi de 1926 à imposer l’adoption d’un accord en cas d’impasse dans les négociations.

L’accord préliminaire, à application rétroactive à 2020 et qui porte jusqu’en 2025, avait été signé par huit des douze syndicats du secteur, mais les quatre organisations réfractaires se disaient prêtes à appeler leurs membres à cesser le travail.

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Le texte prévoit une augmentation de salaire de 24 % au cours de la période de cinq ans allant de 2020 à 2024 (avec effet rétroactif), avec une augmentation de salaire de 14,1 % avec effet immédiat, ainsi que cinq primes annuelles de 1 000 dollars chacune.

La présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, a justifié la décision d’en passer par la voie législative pour figer la nouvelle convention collective du fret ferroviaire par la nécessité de « protéger l’économie américaine qui poursuit son rétablissement et d’éviter l’arrêt dévastateur du rail au niveau national ».

Une grève du fret aurait amputé l’activité économique américaine de deux milliards de dollars par jour, selon une estimation de l’Association américaine des chemins de fer.

En 2020, environ 28 % des marchandises transportées aux Etats-Unis le sont par le rail, selon la compagnie Union Pacific.

Risque politique écarté

Selon une autre étude, du Conseil américain de la chimie (ACC), un arrêt de travail d’un mois dans le transport de marchandises aurait entraîné une contraction du produit intérieur brut (PIB) et une accélération de l’inflation.

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Dans la mesure où 97 % du réseau utilisé par la compagnie nationale ferroviaire Amtrak est géré par des opérateurs du fret, une grève aurait également eu des répercussions considérables pour le trafic passagers.

La perspective d’une paralysie du rail américain présentait également un risque politique majeur pour le président Joe Biden, alors que l’inflation demeure élevée et que l’économie américaine montre déjà des signes de ralentissement.

Mais en forçant l’adoption de la convention collective et passant outre le dialogue social, le chef de l’Etat s’est exposé à des critiques de syndicats et de l’aile gauche du parti démocrate.

Pour tenter de rallier les opposants, les démocrates ont présenté mercredi une proposition de loi complémentaire qui prévoit sept jours de congés maladie garantis par an.

Les congés maladie avaient cristallisé le mécontentement de nombreux employés du secteur, certaines compagnies n’en accordant aucun en l’état.

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Ce deuxième texte a été adopté dans la foulée du vote sur l’accord même.

Avant le vote, trois des quatre syndicats réfractaires étaient sortis de leur opposition de principe à l’intervention du politique, et avaient appelé le Congrès à adopter le texte complémentaire sur les congés maladie.

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Amérique centrale

Marco Rubio valide les politiques salvadoriennes en matière de droits humains et de sécurité

Le secrétaire d’État des États-Unis, Marco Rubio, a certifié que le gouvernement du Salvador lutte contre la corruption et l’impunité, met en œuvre des politiques visant à renforcer l’État de droit et la transparence, et protège les droits des défenseurs des droits humains, des syndicalistes, des journalistes, de la société civile, des partis d’opposition ainsi que l’indépendance des médias, selon une publication du Registre fédéral des États-Unis en date du 2 avril.

Rubio a également attesté que le gouvernement salvadorien applique des politiques visant à renforcer l’indépendance des institutions judiciaires et électorales, ainsi qu’à améliorer la transparence du financement des campagnes électorales et des partis politiques.

Le haut responsable de l’administration Trump a en outre estimé qu’une application efficace de la loi en matière de sécurité était en cours au Salvador, tout en soulignant que la participation des forces armées à la sécurité publique était limitée et encadrée par des garanties en matière de procès équitable.

Il a également certifié, selon la même source, que des programmes étaient mis en œuvre pour réduire la violence à l’égard des femmes et des filles, ainsi que des politiques de lutte contre la pauvreté et des réformes visant à renforcer le système éducatif.
Une certification similaire a également été accordée au Guatemala par le gouvernement américain.

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International

Bolsonaro appelle à l’amnistie et compare son sort à celui de Trump et Le Pen

Brésil: le procès s'ouvre pour décider de l'avenir politique de Bolsonaro

L’ancien président brésilien Jair Bolsonaro, poursuivi pénalement pour tentative de coup d’État, a déclaré ce dimanche, lors d’une manifestation massive qu’il avait convoquée à São Paulo, qu’il faisait l’objet d’une persécution comparable à celle subie par Donald Trump aux États-Unis et Marine Le Pen en France.

La protestation visait à réclamer une amnistie pour les condamnés de la tentative de coup d’État du 8 janvier 2023, lorsque des milliers de partisans de Bolsonaro avaient envahi les sièges des trois pouvoirs à Brasilia.

Le leader d’extrême droite a reçu une importante démonstration de soutien, lors de ce premier rassemblement depuis que la Cour suprême a lancé un procès contre lui pour avoir prétendument dirigé un plan visant à renverser le président Luiz Inácio Lula da Silva.

Bolsonaro a réaffirmé son innocence et s’est dit victime de « l’activisme judiciaire » qui, selon lui, cherche à écarter la droite du pouvoir dans le monde entier :
« (…) comme ils ont invalidé Le Pen en France, comme ils ont tenté de le faire avec Trump aux États-Unis, comme ils l’ont fait avec le président de la Roumanie, comme Maduro l’a fait au Venezuela en excluant ses opposants », a-t-il déclaré.

Interdit de candidature pour huit ans, il a estimé que tenir les élections présidentielles de 2026 sans lui revenait à « nier la démocratie et exposer la dictature au Brésil ».

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Bolsonaro est arrivé en avance, accompagné de son épouse Michelle, de plusieurs de ses enfants et de dirigeants politiques et religieux, dont les gouverneurs de sept des 27 États brésiliens.

Des milliers de partisans ont répondu à son appel et se sont réunis sur l’avenue Paulista, arborant des t-shirts verts et jaunes, les couleurs du drapeau brésilien, brandi comme symbole de patriotisme par les ultraconservateurs.

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International

Corinthians sans Depay face à Quintero : l’América de Cali prêt à enfoncer le clou

Le Corinthians devra se passer de Memphis Depay au moment où il retrouve la magie de son bourreau, Juan Fernando Quintero, ce mardi, lors d’un duel contre l’América de Cali qui pourrait compliquer encore davantage son début en Copa Sudamericana 2025.

Le Timão arrive en Colombie affaibli après une défaite 2-1 à domicile face à Huracán (Argentine) lors de la première journée. Un match de plus dans une compétition continentale où le Néerlandais Depay est resté en dessous des attentes — et ne pourra pas se rattraper lors de cette deuxième journée en raison d’un souci physique.

À Cali, les Brésiliens seront attendus à partir de 19h30 heure locale (00h30 mercredi, heure française) par le numéro 10 Juan Fernando Quintero, qui s’était illustré face à Corinthians en demi-finale de la Sudamericana l’an dernier sous les couleurs de Racing Club (Argentine). Aujourd’hui, il mène La Mechita dans l’un des meilleurs moments de son histoire récente.

L’América a débuté avec une victoire convaincante 3-1 contre le Racing de Montevideo, en Uruguay, et compte bien asséner un coup décisif à Ramón Díaz, l’entraîneur de Corinthians, dont la place est désormais plus que jamais menacée.

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