Le Brésilien José Arnaldo dos Santos Junior a supporté son équipe nationale avec ferveur en tribunes, au Qatar. Mais depuis l’élimination en quarts de finale du Mondial, il est à fond derrière… l’Argentine de Messi, malgré la rivalité historique entre la Seleçao et l’Albiceleste.
« Je trouve que les Argentins méritent ce titre », dit à l’AFP ce dentiste de 38 ans qui porte « avec fierté » un maillot du pays voisin dans les rues de Sao Paulo.
Mardi, il a célébré avec enthousiasme chacun des trois buts de l’Argentine lors de la demi-finale face à la Croatie (3-0).
« Les Argentins suivent avec passion leur club de coeur et leur équipe nationale, qui joue avec le couteau entre les dents. Tous les vrais fans de foot seront derrière eux », ajoute-t-il.
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Alexandre Caldas, économiste de 49 ans, va lui aussi soutenir l’Argentine lors de la grande finale face à la France dimanche.
Comme beaucoup de Brésiliens, il est fan de Lionel Messi, qui tente de décrocher le titre suprême à 35 ans, au crépuscule de sa carrière, le seul qui manque à son immense palmarès.
« Après l’élimination du Brésil, j’ai commencé à supporter l’Argentine parce que Messi est le plus grand joueur que j’ai vu jouer. Il joue encore à un niveau impressionnant et ce serait juste qu’il soit sacré », déclare-t-il.
Son fils Bernardo, huit ans, est également un inconditionnel du septuple ballon d’or. « Il est fou de Messi, il veut même apprendre l’espagnol pour pouvoir lui demander un autographe », confie-t-il.
« Don’t cry for me Argentina… »
Selon un sondage publié à la veille des quarts de finale, 33% des Brésiliens ont choisi l’Argentine comme leur « seconde équipe » préférée, après la Seleçao.
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Mais 60% des interrogés ont aussi dit qu’ils ne souhaiteraient en aucun cas voir le rival historique brandir le trophée au Qatar.
Vendredi, le président élu du Brésil, Luiz Inacio Lula da Silva, a fait son propre sondage sur les réseaux sociaux.
Résultat: ses abonnés affichent une nette préférence pour l’Argentine (55% sur Twitter, 60% sur Instagram).
Après les débuts ratés de l’Albiceleste face à l’Arabie Saoudite (2-1), les internautes brésiliens ne s’étaient pourtant pas privés de chambrer leurs voisins.
L’un d’eux a par exemple posté comme message: « Don’t cry for me Argentina », en référence à la chanson rendue célèbre par Madonna et bande originale du film « Evita », le biopic sur Eva Peron.
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Mais les hommes de Lionel Scaloni ont vite rectifié le tir et même le plus illustre des Brésiliens a affiché son admiration envers Messi.
Mardi, Pelé a vu briller le numéro 10 argentin en demi-finale depuis son lit d’hôpital, comme l’a montré sa fille Kely sur Instagram.
Ronaldo « pas hypocrite »
Autre numéro 10 mythique, Rivaldo ne tarit pas d’éloge au sujet de celui qui a écrit, comme lui, les plus belles pages de sa carrière en club au FC Barcelone.
« Le Brésil et Neymar ne sont plus là, donc je suis pour l’Argentine. Leo Messi, tu méritais d’être champion du monde plus tôt, mais Dieu le sait et tu seras sacré dimanche », a écrit le Ballon d’or 1999 mardi sur Instagram.
Ronaldo, champion du monde avec Rivaldo en 2002, est plus partagé.
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« C’est clair que je serais heureux pour lui, mais il y a une grande rivalité entre le Brésil et l’Argentine », a-t-il tempéré lors d’une table ronde à Doha avec plusieurs médias, dont l’AFP.
« Je ne vais pas être hypocrite et dire que je serai heureux pour l’Argentine » si elle est championne, a-t-il commenté.
De là à supporter la France… Ronaldo a subi deux défaites cuisantes face aux Bleus en Coupe du Monde, en finale en 1998 et en quarts en 2006, avec son ami Zidane dans le rôle du bourreau de la Seleçao. Et ses aînés s’étaient également inclinés contre les tricolores en quarts de finale en 1986.
« Entre la France et l’Argentine, je préfère l’Argentine, parce que c’est le dernier Mondial de Messi. Je vais laisser la rivalité de côté à cause de lui », résume Giulia Araki, une influenceuse de 23 ans.
Yoon Suk-yeol explique devant la justice la légitimité de son état d’exception
Le président sud-coréen, Yoon Suk-yeol, s’est présenté ce samedi devant le tribunal qui doit décider si son arrestation, décidée par le bureau national anticorruption pour sa déclaration précipitée sur la loi martiale, sera prolongée.
Le véhicule transportant Yoon a quitté le centre de détention de Séoul, situé à Uiwang, peu avant 13h30, heure locale (4h30 GMT). Il est arrivé à sa destination une demi-heure plus tard, escorté par une série de véhicules de sécurité qui ont été secoués par les foules rassemblées le long du trajet, selon une retransmission en direct de l’agence de presse Yonhap.
Yoon a témoigné pendant environ 40 minutes pour expliquer devant le Tribunal du district ouest de Séoul les raisons pour lesquelles il a imposé l’état d’exception le 3 décembre dernier, une décision qui lui a valu sa destitution seulement 11 jours après, selon le même média.
Donald Trump soutient le retour du programme « Restez au Mexique », selon Kristi Noem
Kristi Noem, nommée par le président élu des États-Unis, Donald Trump, pour diriger le Département de la Sécurité Nationale, a assuré ce vendredi qu’elle rétablira le programme « Restez au Mexique », qui obligeait les migrants et demandeurs d’asile à rester sur le territoire mexicain pendant que leurs demandes d’entrée aux États-Unis étaient traitées.
Noem, gouverneure du Dakota du Sud depuis 2019, a fait ces déclarations lors de son audience de confirmation devant un comité du Sénat, une étape nécessaire avant que sa nomination ne soit soumise au vote du Sénat et qu’elle puisse officiellement assumer ses fonctions.
« Le président et moi avons beaucoup parlé de cela et je suis pleinement engagée à travailler avec lui pour remettre en place le programme ‘Restez au Mexique' », a-t-elle déclaré lors de l’audience.
Ce programme, officiellement connu sous le nom de Protocoles de Protection des Migrants, a été mis en œuvre en janvier 2019 sous le premier mandat de Donald Trump (2017-2021) et a continué d’être appliqué pendant les premiers mois du gouvernement de Joe Biden, avant d’être supprimé en août 2022.
La Russie qualifie de « déroutant » le possible déploiement d’une base militaire britannique en Ukraine
Le Kremlin a qualifié aujourd’hui de « inquiétant » le projet du Royaume-Uni de déployer à la fin de la guerre une base militaire sur le territoire ukrainien, qui a été connu lors de la visite à Kiev du Premier ministre britannique, Keir Starmer.
« Bien sûr, étant donné que le Royaume-Uni est un pays membre de l’OTAN, le rapprochement de son infrastructure militaire vers nos frontières est sans aucun doute un élément assez inquiétant », a déclaré Dmitri Peskov, porte-parole présidentiel, à la presse locale.
Peskov a également mis en garde contre la référence à la coopération entre Kiev et Londres dans la mer d’Azov, qu’il a qualifiée de « mer intérieure de Russie » après l’annexion des régions côtières ukrainiennes de Donetsk, Kerson et Zaporiyie.
« Il est difficile de parler d’une interaction entre l’Ukraine et le Royaume-Uni », a-t-il déclaré.
Cependant, il a souligné que l’accord de partenariat bilatéral pour cent ans signé jeudi par Starmer et le président ukrainien, Volodymir Zelensky, « ne garantit pas » que Kiev entre dans l’Alliance atlantique.
« Nous sommes avec vous non seulement aujourd’hui ou demain, cette année ou l’année prochaine, mais pendant cent ans, longtemps après la fin de cette terrible guerre et que l’Ukraine soit libre et qu’elle revienne prospère », a déclaré Starmer lors d’une conférence de presse dans la capitale ukrainienne.
Starmer a révélé que son pays apportera plus de soutien militaire « que jamais auparavant » à l’Ukraine, y compris des barils d’artillerie fabriqués au Royaume-Uni d’une valeur de 2,6 milliards d’euros.
En ce qui concerne la guerre, l’armée russe a libéré 63,2 % du territoire de la région de Koursk après cinq mois de combats qui ont suivi l’incursion des troupes ukrainiennes, a annoncé vendredi le ministère de la Défense du pays.
Au moins quatre personnes ont également été tuées dans une attaque lancée en plein jour par les forces russes qui a endommagé un bâtiment résidentiel et une infrastructure éducative dans la ville de Krivi Rig (centre), a déclaré sur ses réseaux sociaux le gouverneur de la région de Dnipropetrovsk, Sergui Lisak.