Connect with us

International

La Colombie livre à l’Equateur un ex-policier accusé d’avoir tué sa femme

Photo: AFP

| Par AFP |

Les services d’immigration colombiens ont livré mardi à l’Equateur l’ancien policier équatorien Germán Cáceres, qui fait l’objet d’une enquête pour le meurtre de sa femme dans l’école de police où il travaillait, dans une affaire de féminicide qui a bouleversé ce pays andin.

« Germán Cáceres est transféré (de Quito) vers la ville de Guayaquil (sud-ouest) », où il sera placé en détention provisoire, a indiqué le ministère de l’Intérieur sur Twitter. Le suspect est arrivé en Equateur vers 17h30 heure locale (22h30 GMT).

L’agence gouvernementale des migrations a déclaré sur Twitter que M. Cáceres avait été expulsé pour le crime de féminicide sur sa femme, María Belén Bernal, 34 ans, à la suite de la demande d’un juge équatorien.

Sur des photos publiées par l’agence, Germán Cáceres apparaît à l’aéroport El Dorado de Bogota menotté, vêtu de noir et escorté par une dizaine d’agents d’Interpol et par des policiers colombiens. 

Advertisement
20240920_mh_amnistia_fiscal_728x90
20240813_lechematerna_728x91
20240701_vacunacion_728x90
20231124_etesal_728x90_1
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
20230816_dgs_728x90
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
CEL
previous arrow
next arrow

Le suspect a été arrêté le 30 décembre à Palomino, dans le département de La Guajira (nord), « trois mois après avoir quitté l’Équateur », a indiqué l’autorité en charge de l’immigration.

Selon ses services, « l’homme de 29 ans se faisait passer pour quelqu’un d’autre sur le territoire national, ce qui lui permettait de travailler dans un établissement commercial ».

L’ex-lieutenant est le principal suspect dans l’affaire du meurtre de son épouse. Cette avocate avait disparu le 11 septembre après être entrée dans l’Ecole supérieure de police (ESP), un établissement de formation d’officiers situé dans la banlieue de Quito, pour rendre visite à son mari.

Son corps a été retrouvé dix jours plus tard sur une colline près de l’ESP.

Cette affaire avait scandalisé la population du petit pays andin, où 276 féminicides ont été enregistrés en 2022, selon une ONG féministe qui surveille la violence de genre. 

Advertisement
20240920_mh_amnistia_fiscal_728x90
20240813_lechematerna_728x91
20240701_vacunacion_728x90
20231124_etesal_728x90_1
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
20230816_dgs_728x90
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
CEL
previous arrow
next arrow

Le bureau du procureur évalue à 70 le nombre de féminicides survenus cette même année.

Ce meurtre avait coûté leur poste au ministre de l’Intérieur au moment des faits, Patricio Carrillo, et à deux généraux, tous trois limogés par le président Guillermo Lasso.

L’Equateur punit le féminicide d’une peine pouvant aller jusqu’à 26 ans de prison.

Continue Reading
Advertisement
20240920_mh_amnistia_fiscal_300x250
20240813_lechematerna_300x200_1
20240813_lechematerna_300x200_2
20240701_vacunacion_300x250
20231124_etesal_300x250_1
20230816_dgs_300x250
20230601_agenda_primera_infancia_300X250
MARN1

International

Jorge Valdivia inculpé de viol une nouvelle fois en Chile, après sa libération récente

Le parquet chilien a inculpé jeudi l’ex-joueur de football Jorge Valdivia d’un nouveau chef d’accusation de viol, quelques jours seulement après sa libération de prison dans le cadre d’une autre accusation similaire.

Valdivia, âgé de 41 ans, est arrivé en silence au Huitième Tribunal de Santiago, accompagné de son avocate, Paula Vial, pour affronter l’audience de formalisation des charges relatives à la deuxième plainte de viol portée contre lui, laquelle devrait durer plusieurs heures.

Le parquet a indiqué qu’il présentera lors de cette séance les éléments de cette nouvelle plainte, déposée par une femme qui, à l’instar de l’autre affaire en cours, affirme que l’ex-footballeur l’a agressée après une rencontre entre eux.

Il a également précisé que le procureur en charge de l’affaire, Rodrigo Celis, devra à nouveau demander la détention préventive de Valdivia.

Continue Reading

International

Marco Rubio promet de redynamiser la politique américaine en Amérique latine sous un second mandat de Trump

Marco Rubio, d’origine cubaine et premier Hispano-américain nommé secrétaire d’État des États-Unis, promet de recentrer l’attention de Washington sur l’Amérique latine dans un second mandat de Donald Trump, à un moment critique marqué par la question migratoire et les investissements chinois dans la région.

La grande promesse de campagne du président élu est de réaliser la plus grande déportation de l’histoire du pays, ce qui laisse entendre que « l’Amérique latine jouera un rôle central dans la politique étrangère des États-Unis au cours des 30 dernières années », déclare Brian Winter, expert de l’organisation Americas Society.

À la tête de la diplomatie américaine, Rubio « apportera une attention considérable à une région que les États-Unis ont souvent négligée », ajoute Henry Ziemer, du Centre d’Études Stratégiques et Internationales (CSIS).

Considéré comme un « faucon » en politique étrangère, ce sénateur de Floride, né à Miami il y a 53 ans, s’est distingué par sa position ferme envers la Chine et l’Iran, ainsi que son soutien inébranlable à Israël.

Il a également accordé une grande attention à l’Amérique latine, soutenant fermement les sanctions contre Cuba, le Venezuela et le Nicaragua, tout en étant critique des gouvernements de gauche du Mexique et de la Colombie, et en soutenant l’Argentine de Javier Milei.

« Rubio voit la région à travers un prisme idéologique très marqué : il la divise entre les dirigeants de gauche et de droite, entre rivaux et alliés », explique Winter.

Continue Reading

International

Manifestations à Lima contre l’extorsion à l’occasion du sommet APEC

Des centaines de transporteurs et de commerçants ont manifesté ce mercredi à Lima pour exiger des mesures contre l’extorsion, un problème récurrent qu’ils souhaitent mettre en lumière lors du sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), qui sera présidé par les présidents des États-Unis et de la Chine.

Les manifestations se poursuivront jusqu’à vendredi, date à laquelle s’ouvrira la réunion des dirigeants du Forum de Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), qui réunit des responsables de 21 économies.

« Nos enfants meurent à cause de la violence et de l’extorsion ! Ça suffit ! », a déclaré à l’AFP Rosa Juárez, une commerçante de 66 ans.

Avec des boucliers, la police a bloqué le passage de la marche, sans faire état de blessés.

Dans des régions du Pérou telles que Junín, Cusco, Puno, Áncash et Arequipa, des marches et des brûlages de pneus ont également été signalés, selon les images des médias locaux.

À Lima, le gouvernement a déployé un contingent de 13 000 policiers pour garantir la sécurité de l’événement international.

« Dehors les troupes américaines du Pérou ! », ont crié quelques manifestants qui ont rejoint la protestation tout en brûlant un drapeau américain.

Sous une forte surveillance policière, le groupe de manifestants a tenté de se rapprocher du centre de congrès qui accueillera le sommet, où les présidents Joe Biden et Xi Jinping se rencontreront samedi.

Continue Reading

Trending

News Central