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International

Biden se rendra jeudi en Californie meurtrie par les tempêtes

Photo: DAVID MCNEW / AFP

17 janvier | Par AFP |

Le président américain Joe Biden se rendra jeudi dans les zones de Californie ravagées par une série de tempêtes qui ont fait au moins 20 morts.

M. Biden visitera « les communautés touchées par les destructions dues aux récentes tempêtes, étudiera les efforts de reconstruction et évaluera l’aide fédérale supplémentaire nécessaire », a annoncé lundi soir la Maison Blanche dans un communiqué.

Depuis le 27 décembre, de violentes tempêtes hivernales ont causé des inondations, des glissements de terrain et des coulées de boue en Californie.

Les orages ont forcé des dizaines de milliers de personnes à évacuer leurs domiciles, selon un ordre exécutif signé lundi par le gouverneur de Californie Gavin Newsom.

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Les dégâts ont déjà été estimés à 1 milliard de dollars.

Dans le nord de la Californie, San Francisco avait enregistré plus de 45 centimètres de pluies depuis le 26 décembre 2022, selon un rapport du National Weather Service (NWS). 

C’est la période de 22 jours qui a enregistré le plus de précipitations « depuis le 14 janvier 1862 », a commenté le service américain de météorologie.

Dans la vallée centrale, la région la plus fertile de Californie qui produit 40% des fruits américains, Modesto a battu lundi le record quotidien de pluies de 1950 et Stockton celui de 1973, a tweeté le NWS de Sacramento. 

Samedi, des trombes d’eau s’étaient encore abattues sur sa côte Pacifique, provoquant le débordement de nombreux cours d’eau et inondant zones urbaines, habitations et terres agricoles asséchées par une sécheresse interminable. Des lignes électriques ont été touchées, et des champs et des routes ont été engloutis.

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La succession de ces tempêtes depuis la fin décembre pourrait toutefois bientôt toucher à sa fin.

Le NWS prévoit en effet pour la fin de semaine « une période de météo plus sèche sur la Californie et le sud-ouest des Etats-Unis ».

Retenir l’eau

La Californie aura alors peut-être, enfin, le temps de réparer les dégâts, de rétablir l’électricité – quelque 15.300 foyers en étaient encore privés mardi matin – et de tirer les leçons de ces intempéries « inédites à l’échelle de nos vies » selon les mots du gouverneur.

A San Francisco, les quelque trois derniers mois ont été les plus pluvieux depuis l’hiver 1972-73. En même temps, la Californie, dont l’agriculture nourrit l’Amérique du Nord, fait face à une sécheresse de long terme inédite.

Les pluies diluviennes de ces dernières semaines n’inverseront pourtant pas la tendance. Elles « ne suffiront pas à remplir à nouveau le lac Mead », prévient par exemple le NWS à propos de ce gigantesque réservoir sur le fleuve Colorado qui abreuve la Californie et dont le niveau baisse inexorablement depuis des années.

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Mais les infrastructures de contrôle et de rétention de l’eau – digues, lacs artificiels, lits de rivière contraints – « ont été pensées il y a 40, 50 ans » pour « un monde qui n’existe plus », a estimé samedi Gavin Newsom. 

En bloquant le ruissellement de l’eau, ces aménagements limitent le rechargement vital des nappes phréatiques, expliquent des spécialistes.

Le démocrate, l’un des plus engagés aux Etats-Unis sur le changement climatique, entend s’attaquer à ces questions, à mesure « que les chaleurs deviennent bien plus chaudes, le sec plus sec et (…) et l’humidité plus humide ». Le réchauffement de la planète augmente selon les scientifiques la fréquence et l’intensité des phénomènes météorologiques extrêmes.

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International

Les États-Unis confirment la reconnaissance de González Urrutia comme président élu du Venezuela, malgré le rejet de Maduro

Les États-Unis ont affirmé ce mercredi que la reconnaissance de l’opposant Edmundo González Urrutia comme « président élu » du Venezuela n’était pas liée à « la fin » du gouvernement de Joe Biden, mais qu’ils avaient « donné du temps » à Nicolás Maduro pour voir s’il changeait « d’attitude ».

L’autorité électorale vénézuélienne a proclamé le président de gauche Maduro pour un troisième mandat de six ans (2025-2031) après les élections présidentielles du 28 juillet, sans fournir de détails sur le scrutin, comme l’exige la loi.

Quelques jours après les élections, l’administration du président américain Joe Biden a déclaré que l’opposition avait obtenu le plus grand nombre de voix, mais mardi, elle a franchi un pas supplémentaire, le secrétaire d’État Antony Blinken appelant pour la première fois González Urrutia « président élu ».

« Ce n’est pas lié à la fin de l’administration », a déclaré le porte-parole du Département d’État, Matthew Miller, lors d’une conférence de presse, faisant référence au fait que le républicain Donald Trump prendra ses fonctions le 20 janvier.

« Il s’agit du fait que nous avons laissé passer un certain temps pour voir si la pression internationale exercée par d’autres pays et les États-Unis sur Maduro entraînait un changement de position de sa part », a ajouté Miller. « Cela n’a pas été le cas, nous allons appeler les faits comme nous les voyons. »

Maduro « a dit qu’il avait gagné les élections. Évidemment, nous n’avons vu aucune preuve qui soutienne cela », a déclaré Miller aux journalistes, « au contraire ».

Le ministre des Affaires étrangères vénézuélien, Yván Gil, a qualifié de « ridicule » que Washington appelle « président élu » le rival de Maduro lors des élections.

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International

La Russie lance un missile balistique intercontinental contre l’Ukraine pour la première fois

La Russie a lancé ce jeudi pour la première fois un missile balistique intercontinental contre l’Ukraine, a annoncé la force aérienne ukrainienne, marquant une nouvelle escalade dans le conflit depuis que Kiev a lancé des missiles à longue portée fournis par les puissances occidentales contre la Russie.

« Un missile balistique intercontinental a été tiré depuis la région russe d’Astrakhan » dans une attaque contre la ville de Dnipro, dans le centre-est de l’Ukraine, a indiqué la force aérienne dans un communiqué.

Elle a précisé que les forces russes avaient lancé plusieurs types de missiles contre des infrastructures critiques de Dnipro.

C’est la première fois que Moscou utilise ce type d’armement depuis l’invasion de l’Ukraine en 2022, a confirmé à l’AFP une source militaire. Le Kremlin a refusé de commenter ces accusations.

La source a ajouté qu’il est « évident » que le missile, conçu pour transporter des ogives conventionnelles et nucléaires, ne portait pas de charge nucléaire.

Interrogé sur le tir du missile, capable d’atteindre des cibles à des milliers de kilomètres de distance, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré ne pas avoir « d’informations à ce sujet ».

Cependant, Peskov a assuré que la Russie ferait tout son possible pour éviter une guerre nucléaire et espère que « d’autres pays » maintiendront « cette position responsable ».

Des unités de défense aérienne ukrainiennes ont abattu six missiles, selon la force aérienne, sans préciser si l’un d’eux était le missile balistique intercontinental.

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International

Les États-Unis rejettent les mandats d’arrêt de la CPI contre Netanyahu et Gallant

Les États-Unis « rejettent catégoriquement » la décision de la Cour pénale internationale (CPI) de lancer des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant, a déclaré la Maison Blanche ce jeudi.

« Nous sommes extrêmement préoccupés par la résolution du procureur d’émettre des ordres d’arrestation et par les erreurs procédurales inquiétantes qui ont conduit à cette décision. Les États-Unis ont clairement indiqué que la CPI n’a pas de juridiction dans cette affaire », a déclaré un porte-parole du Conseil de sécurité nationale.
La déclaration ne fait pas mention du mandat d’arrêt de la CPI émis contre Mohamed Deif, le chef militaire du mouvement islamiste palestinien Hamas.

Mike Waltz, futur conseiller en sécurité nationale du président élu des États-Unis Donald Trump, a défendu Israël plus tôt et promis une « réponse ferme au biais antisémite de la CPI et de l’ONU à partir de janvier », lorsque le républicain prendra ses fonctions.
« La CPI n’a aucune crédibilité et ces accusations ont été réfutées par le gouvernement des États-Unis », a déclaré Waltz sur le réseau social X.

Une position qui reflète l’indignation des républicains, dont certains ont demandé au Sénat des États-Unis de sanctionner la CPI, composée de 124 membres théoriquement tenus d’arrêter les personnes visées par des mandats judiciaires.

Le tribunal basé à La Haye a annoncé jeudi que les mandats d’arrêt contre Netanyahu et Gallant ont été émis « pour des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre commis depuis au moins le 8 octobre 2023 jusqu’au moins le 20 mai 2024 ».
Un mandat d’arrêt a également été émis contre Deif, qui, selon Israël, est mort dans une attaque aérienne à Gaza en juillet. Hamas n’a pas confirmé sa mort.

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