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International

Pérou: la présidente appelle à des manifestations à Lima « pacifiques et calmes »

Photo: Bernat Lautaro Bidegain / AFP

17 janvier | Par AFP |

La présidente du Pérou Dina Boluarte a appelé mardi les centaines de manifestants qui convergent de la province vers Lima, pour demander sa démission, à mener leurs protestations « pacifiquement et dans le calme ». 

« Nous savons qu’ils veulent +prendre+ Lima, à cause de tout ce qui sort sur les réseaux (sociaux), les 18 et 19 (mercredi et jeudi). Je leur demande de prendre Lima, mais pacifiquement et dans le calme », a déclaré Mme Boluarte lors d’un discours mardi à la Cour constitutionnelle.

« Je les attends pour pouvoir parler de leurs agendas sociaux », a-t-elle ajouté. 

« L’État de droit ne peut être soumis aux caprices » d’un groupe, a-t-elle toutefois prévenu.

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Les manifestants exigent la démission de Mme Boluarte, la dissolution du Parlement et de nouvelles élections avec une Assemblée constituante.

Les protestataires se sont donnés rendez-vous à Lima pour donner plus de poids à leur mouvement, estimant qu’il serait mieux entendus dans la capitale.

Il est toutefois impossible, malgré les annonces des uns et autres, de connaître l’ampleur de cette mobilisation et de savoir combien de personnes sont arrivées ou sont en chemin vers Lima. 

Par ailleurs, des barrages routiers continuaient de perturber la circulation dans le pays. Mardi, 94 tronçons de route ont été bloqués par des manifestants dans huit des 25 régions.

Aux premières heures du matin, les forces de l’ordre ont libéré l’autoroute Panamericana Norte. « Nous allons, par l’intermédiaire de la police, ouvrir les routes dans les prochaines heures », a déclaré M. Boluarte. « Nous devons appeler ces messieurs (les manifestants) à la réflexion. A juste titre, la grande majorité d’entre eux sortent et protestent pacifiquement, mais bloquer les routes, ne pas autoriser l’entrée des camions transportant de l’essence ou du carburant n’est plus une protestation pacifique », a-t-elle déclaré un peu plus tôt lors d’une autre apparition publique à Lima. 

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Les protestations ont éclaté après la destitution et l’arrestation le 7 décembre du président radical de gauche Pedro Castillo, accusé d’avoir tenté de perpétrer un coup d’Etat en voulant dissoudre le Parlement qui s’apprêtait à le chasser du pouvoir.

Mme Boluarte, qui était la vice-présidente de M. Castillo, lui a succédé conformément à la Constitution. Elle est issue du même parti que lui mais les manifestants voient en elle une « traîtresse ». 

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International

Les États-Unis confirment la reconnaissance de González Urrutia comme président élu du Venezuela, malgré le rejet de Maduro

Les États-Unis ont affirmé ce mercredi que la reconnaissance de l’opposant Edmundo González Urrutia comme « président élu » du Venezuela n’était pas liée à « la fin » du gouvernement de Joe Biden, mais qu’ils avaient « donné du temps » à Nicolás Maduro pour voir s’il changeait « d’attitude ».

L’autorité électorale vénézuélienne a proclamé le président de gauche Maduro pour un troisième mandat de six ans (2025-2031) après les élections présidentielles du 28 juillet, sans fournir de détails sur le scrutin, comme l’exige la loi.

Quelques jours après les élections, l’administration du président américain Joe Biden a déclaré que l’opposition avait obtenu le plus grand nombre de voix, mais mardi, elle a franchi un pas supplémentaire, le secrétaire d’État Antony Blinken appelant pour la première fois González Urrutia « président élu ».

« Ce n’est pas lié à la fin de l’administration », a déclaré le porte-parole du Département d’État, Matthew Miller, lors d’une conférence de presse, faisant référence au fait que le républicain Donald Trump prendra ses fonctions le 20 janvier.

« Il s’agit du fait que nous avons laissé passer un certain temps pour voir si la pression internationale exercée par d’autres pays et les États-Unis sur Maduro entraînait un changement de position de sa part », a ajouté Miller. « Cela n’a pas été le cas, nous allons appeler les faits comme nous les voyons. »

Maduro « a dit qu’il avait gagné les élections. Évidemment, nous n’avons vu aucune preuve qui soutienne cela », a déclaré Miller aux journalistes, « au contraire ».

Le ministre des Affaires étrangères vénézuélien, Yván Gil, a qualifié de « ridicule » que Washington appelle « président élu » le rival de Maduro lors des élections.

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International

La Russie lance un missile balistique intercontinental contre l’Ukraine pour la première fois

La Russie a lancé ce jeudi pour la première fois un missile balistique intercontinental contre l’Ukraine, a annoncé la force aérienne ukrainienne, marquant une nouvelle escalade dans le conflit depuis que Kiev a lancé des missiles à longue portée fournis par les puissances occidentales contre la Russie.

« Un missile balistique intercontinental a été tiré depuis la région russe d’Astrakhan » dans une attaque contre la ville de Dnipro, dans le centre-est de l’Ukraine, a indiqué la force aérienne dans un communiqué.

Elle a précisé que les forces russes avaient lancé plusieurs types de missiles contre des infrastructures critiques de Dnipro.

C’est la première fois que Moscou utilise ce type d’armement depuis l’invasion de l’Ukraine en 2022, a confirmé à l’AFP une source militaire. Le Kremlin a refusé de commenter ces accusations.

La source a ajouté qu’il est « évident » que le missile, conçu pour transporter des ogives conventionnelles et nucléaires, ne portait pas de charge nucléaire.

Interrogé sur le tir du missile, capable d’atteindre des cibles à des milliers de kilomètres de distance, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré ne pas avoir « d’informations à ce sujet ».

Cependant, Peskov a assuré que la Russie ferait tout son possible pour éviter une guerre nucléaire et espère que « d’autres pays » maintiendront « cette position responsable ».

Des unités de défense aérienne ukrainiennes ont abattu six missiles, selon la force aérienne, sans préciser si l’un d’eux était le missile balistique intercontinental.

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International

Les États-Unis rejettent les mandats d’arrêt de la CPI contre Netanyahu et Gallant

Les États-Unis « rejettent catégoriquement » la décision de la Cour pénale internationale (CPI) de lancer des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant, a déclaré la Maison Blanche ce jeudi.

« Nous sommes extrêmement préoccupés par la résolution du procureur d’émettre des ordres d’arrestation et par les erreurs procédurales inquiétantes qui ont conduit à cette décision. Les États-Unis ont clairement indiqué que la CPI n’a pas de juridiction dans cette affaire », a déclaré un porte-parole du Conseil de sécurité nationale.
La déclaration ne fait pas mention du mandat d’arrêt de la CPI émis contre Mohamed Deif, le chef militaire du mouvement islamiste palestinien Hamas.

Mike Waltz, futur conseiller en sécurité nationale du président élu des États-Unis Donald Trump, a défendu Israël plus tôt et promis une « réponse ferme au biais antisémite de la CPI et de l’ONU à partir de janvier », lorsque le républicain prendra ses fonctions.
« La CPI n’a aucune crédibilité et ces accusations ont été réfutées par le gouvernement des États-Unis », a déclaré Waltz sur le réseau social X.

Une position qui reflète l’indignation des républicains, dont certains ont demandé au Sénat des États-Unis de sanctionner la CPI, composée de 124 membres théoriquement tenus d’arrêter les personnes visées par des mandats judiciaires.

Le tribunal basé à La Haye a annoncé jeudi que les mandats d’arrêt contre Netanyahu et Gallant ont été émis « pour des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre commis depuis au moins le 8 octobre 2023 jusqu’au moins le 20 mai 2024 ».
Un mandat d’arrêt a également été émis contre Deif, qui, selon Israël, est mort dans une attaque aérienne à Gaza en juillet. Hamas n’a pas confirmé sa mort.

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