International
Bolivie: l’ex-président Morales élu à la tête d’un club de football

20 janvier | Par AFP |
Des syndicats boliviens de planteurs de coca ont élu l’ancien président Evo Morales à la présidence du club de première division de football de Palmaflor, a annoncé jeudi l’un de ses dirigeants.
« Comme président de l’équipe Palmaflor, nous avons notre frère Evo Morales Ayma », président de la Bolivie de 2006 à 2019, a déclaré Roly Jaldin, membre de la Fédération des producteurs de coca Carrasco Tropical, dans le centre du pays.
Evo Morales a évoqué l’année dernière un projet d’acquisition du club sans préciser ses futures fonctions. Six syndicats de paysans récolteurs de coca, dont l’ancien président de gauche est le leader incontesté, avaient aussi négocié l’année dernière le rachat gratuit du club de football.
M. Morales, 63 ans, est lui-même un ex-paysan cocalero (producteur de coca) issu de la minorité amérindienne des Aymaras.
Premier président indigène de Bolivie, Evo Morales avait démissionné en 2019, sous la pression de manifestations de l’opposition qui contestait sa réélection pour un quatrième mandat.
« Nous avons déjà un conseil d’administration formé, qui dirigera et gérera toute l’équipe de Palmaflor », a ajouté Roly Jardin.
Parmi ses membres, qui appartiennent en majorité au syndicat des cultivateurs de coca, figure le président du Sénat bolivien, Andronico Rodriguez, un producteur de coca.
Le directeur sportif de l’équipe sera Tito Montano, ancien joueur de football et ministre des Sports sous la présidence de Morales.
Palmaflor appartenait à de petits commerçants d’or basés dans la ville de Quillacollo (centre). Le club s’est relocalisé à Villa Tunari, dans le Chaparé, une région rurale où est cultivée la coca.
Son stade « Bicentenario » à une capacité de 25.000 spectateurs.
Palmaflor a terminé 5e du championnat de Bolivie la saison dernière et participe à la Copa Sudamericana. Il affrontera un autre club bolivien, Blooming, en match aller de la première phase de la compétition le 9 mars.
International
Le Brésil admet avoir espionné le Paraguay sous Bolsonaro

Le gouvernement brésilien a reconnu lundi que son agence de renseignement avait espionné des autorités paraguayennes pendant la présidence de Jair Bolsonaro, prédécesseur de l’actuel président Luiz Inácio Lula da Silva. Ces activités ont cessé en mars 2023, soit trois mois après l’investiture de Lula.
Cette déclaration du ministère des Relations extérieures du Brésil est intervenue après la publication d’un rapport par le média UOL, accusant le gouvernement de Lula d’avoir mené des activités d’espionnage contre le Paraguay. L’agence de renseignement n’a pas précisé quels responsables paraguayens étaient concernés, mais a souligné que les opérations ont été immédiatement suspendues dès que l’administration actuelle en a eu connaissance.
« Le gouvernement de Lula rejette catégoriquement toute implication dans les opérations de renseignementrévélées aujourd’hui contre le Paraguay, un pays membre du Mercosur, avec lequel le Brésil entretient des relations historiques et un partenariat étroit », a déclaré le ministère des Relations extérieures du Brésil.
De son côté, le ministre paraguayen des Affaires étrangères, Rubén Ramírez Lezcano, a affirmé plus tôt dans la journée à la presse à Asunción ne disposer d’aucune preuve indiquant que le Brésil ait attaqué les systèmes paraguayens.
International
Déploiement de véhicules blindés américains à la frontière mexicaine inquiète les migrants

Le récent déploiement de véhicules blindés ‘Stryker’ de l’armée américaine à la frontière avec le Mexique a suscité des inquiétudes et une vive préoccupation parmi la communauté migrante et les défenseurs des droits humains à Ciudad Juárez, dans l’État de Chihuahua, au nord du Mexique.
Alors que les autorités américaines affirment que cette mesure vise à renforcer la sécurité frontalière, des dirigeants locaux du côté mexicain estiment qu’elle envoie un message implicite d’intimidation, tant aux migrants qu’aux groupes criminels.
Le pasteur Juan Fierro García, directeur du refuge El Buen Samaritano, a exprimé à EFE son inquiétude quant à la présence militaire dans la région et son impact sur ceux qui tentent de traverser la frontière pour demander l’asile.
« Nous voyons cela comme un message subliminal destiné à semer la peur, pour dissuader les gens d’entrer aux États-Unis, et pas seulement les migrants, mais aussi les groupes criminels », a déclaré Fierro García.
Il a également remis en question la portée de cette surveillance : « Est-ce que cette présence militaire s’étend à toute la frontière nord des États-Unis avec le Mexique, ou seulement à certains endroits pour attirer l’attention ? »
L’installation de ces véhicules à la frontière entre le Texas et le Mexique s’inscrit dans le cadre d’une opération conjointe entre le Département de la Défense des États-Unis et la Patrouille Frontalière.
Du côté américain, à quelques mètres de la ligne frontalière, Claudio Herrera Baeza, membre du secteur d’El Paso de la Patrouille Frontalière, a expliqué cette mesure aux médias mexicains. Il a souligné qu’ »il s’agit d’une démonstration de coopération entre différentes agences de sécurité », en précisant la collaboration entre le Département de la Défense des États-Unis et la Patrouille Frontalière.
International
Trump annonce un « Jour de la Libération » avec de nouveaux tarifs douaniers

Le président Donald Trump a déclaré que mercredi serait le « Jour de la Libération », un moment où il prévoit de mettre en place une série de tarifs douaniers censés libérer les États-Unis des produits étrangers.
Les détails de cette nouvelle vague de taxes sur les importations restent flous. La plupart des analyses économiques indiquent que les ménages américains moyens devront absorber le coût de ces mesures sous forme de prix plus élevés et de revenus plus faibles. Cependant, Trump, imperturbable, invite des PDG à la Maison-Blanche pour annoncer qu’ils investissent des centaines de milliards de dollars dans de nouveaux projets afin d’éviter ces taxes.
Il est également possible que ces tarifs ne soient que temporaires si Trump estime qu’un accord peut être trouvé après leur mise en place.
« Je suis certainement ouvert à cette possibilité, si nous pouvons trouver un accord », a déclaré Trump aux journalistes. « Nous obtiendrons quelque chose en échange. »
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