International
Brésil: le géant de la distribution Americanas en redressement judiciaire

20 janvier | Par AFP |
Le géant brésilien de la distribution Americanas, dans la tourmente après l’annonce d »‘incohérences » dans ses comptes, a été placé jeudi en redressement judiciaire afin d’éviter la faillite.
Le groupe, qui compte quelque 3 600 magasins dans 900 villes au Brésil, a déposé jeudi une demande de placement en redressement judiciaire, acceptée dans la foulée par le tribunal de commerce numéro 4 de Rio de Janeiro.
Il s’agit pour le groupe de « maintenir les emplois, le paiement des impôts et les bonnes relations avec ses fournisseurs, ses créanciers et ses investisseurs », indique-t-il dans un communiqué.
Le géant de la vente au détail a annoncé le 11 janvier avoir détecté des « incohérences comptables » pour un total de quelque 3,6 milliards d’euros, avec des opérations de financement d’achats non « correctement reflétées » dans sa comptabilité.
La dette du groupe, qui compte 53 millions de clients, s’élève à environ 7,6 milliards d’euros (au taux de change actuel), selon la demande de redressement déposée au tribunal.
Americanas « continuera à fonctionner normalement » pendant le déroulement de la procédure, assure le groupe dans son communiqué.
Le scandale a entraîné la démission du président du groupe, Sergio Rial, et du responsable des relations avec les investisseurs, André Covre. Tous deux avaient pris leurs fonctions le 2 janvier dernier.
M. Rial continue cependant de conseiller certains gros actionnaires du groupe, dont les milliardaires brésiliens Jorge Paulo Lemann, Marcel Telles et Beto Sicupira, qui détiennent environ 30% de la société par l’intermédiaire d’une société d’investissement. Tous trois figurent dans le top 5 des Brésiliens les plus riches en 2022, selon le magazine Forbes, avec des fortunes comprises entre 7 et 13 milliards d’euros.
La Commission des valeurs boursières et des changes (CVM), qui réglemente le marché des capitaux, a ouvert trois procédures administratives « pour clarifier les faits » et menacé de sanctions les « éventuels responsables ».
Le conseil d’administration d’Americanas a de son côté créé un comité indépendant « pour enquêter sur les circonstances qui ont causé ces incohérences comptables ».
Jeudi, à la Bourse de Sao Paulo, l’action du groupe chutait de plus de 33 % vers 17H00 locales (20H00 GMT). Au lendemain de l’annonce de ces « incohérences », elle s’était effondrée de 77 %.
International
Le Brésil admet avoir espionné le Paraguay sous Bolsonaro

Le gouvernement brésilien a reconnu lundi que son agence de renseignement avait espionné des autorités paraguayennes pendant la présidence de Jair Bolsonaro, prédécesseur de l’actuel président Luiz Inácio Lula da Silva. Ces activités ont cessé en mars 2023, soit trois mois après l’investiture de Lula.
Cette déclaration du ministère des Relations extérieures du Brésil est intervenue après la publication d’un rapport par le média UOL, accusant le gouvernement de Lula d’avoir mené des activités d’espionnage contre le Paraguay. L’agence de renseignement n’a pas précisé quels responsables paraguayens étaient concernés, mais a souligné que les opérations ont été immédiatement suspendues dès que l’administration actuelle en a eu connaissance.
« Le gouvernement de Lula rejette catégoriquement toute implication dans les opérations de renseignementrévélées aujourd’hui contre le Paraguay, un pays membre du Mercosur, avec lequel le Brésil entretient des relations historiques et un partenariat étroit », a déclaré le ministère des Relations extérieures du Brésil.
De son côté, le ministre paraguayen des Affaires étrangères, Rubén Ramírez Lezcano, a affirmé plus tôt dans la journée à la presse à Asunción ne disposer d’aucune preuve indiquant que le Brésil ait attaqué les systèmes paraguayens.
International
Déploiement de véhicules blindés américains à la frontière mexicaine inquiète les migrants

Le récent déploiement de véhicules blindés ‘Stryker’ de l’armée américaine à la frontière avec le Mexique a suscité des inquiétudes et une vive préoccupation parmi la communauté migrante et les défenseurs des droits humains à Ciudad Juárez, dans l’État de Chihuahua, au nord du Mexique.
Alors que les autorités américaines affirment que cette mesure vise à renforcer la sécurité frontalière, des dirigeants locaux du côté mexicain estiment qu’elle envoie un message implicite d’intimidation, tant aux migrants qu’aux groupes criminels.
Le pasteur Juan Fierro García, directeur du refuge El Buen Samaritano, a exprimé à EFE son inquiétude quant à la présence militaire dans la région et son impact sur ceux qui tentent de traverser la frontière pour demander l’asile.
« Nous voyons cela comme un message subliminal destiné à semer la peur, pour dissuader les gens d’entrer aux États-Unis, et pas seulement les migrants, mais aussi les groupes criminels », a déclaré Fierro García.
Il a également remis en question la portée de cette surveillance : « Est-ce que cette présence militaire s’étend à toute la frontière nord des États-Unis avec le Mexique, ou seulement à certains endroits pour attirer l’attention ? »
L’installation de ces véhicules à la frontière entre le Texas et le Mexique s’inscrit dans le cadre d’une opération conjointe entre le Département de la Défense des États-Unis et la Patrouille Frontalière.
Du côté américain, à quelques mètres de la ligne frontalière, Claudio Herrera Baeza, membre du secteur d’El Paso de la Patrouille Frontalière, a expliqué cette mesure aux médias mexicains. Il a souligné qu’ »il s’agit d’une démonstration de coopération entre différentes agences de sécurité », en précisant la collaboration entre le Département de la Défense des États-Unis et la Patrouille Frontalière.
International
Trump annonce un « Jour de la Libération » avec de nouveaux tarifs douaniers

Le président Donald Trump a déclaré que mercredi serait le « Jour de la Libération », un moment où il prévoit de mettre en place une série de tarifs douaniers censés libérer les États-Unis des produits étrangers.
Les détails de cette nouvelle vague de taxes sur les importations restent flous. La plupart des analyses économiques indiquent que les ménages américains moyens devront absorber le coût de ces mesures sous forme de prix plus élevés et de revenus plus faibles. Cependant, Trump, imperturbable, invite des PDG à la Maison-Blanche pour annoncer qu’ils investissent des centaines de milliards de dollars dans de nouveaux projets afin d’éviter ces taxes.
Il est également possible que ces tarifs ne soient que temporaires si Trump estime qu’un accord peut être trouvé après leur mise en place.
« Je suis certainement ouvert à cette possibilité, si nous pouvons trouver un accord », a déclaré Trump aux journalistes. « Nous obtiendrons quelque chose en échange. »
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