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International

Les manifestations au Pérou vont continuer, concède le ministre de l’Intérieur

Photo: Juan Mandamiento / AFP

23 janvier | Par AFP | Carlos Mandujano / Patrick Fort |

Les manifestations qui secouent le Pérou depuis le 7 décembre et ont fait 46 morts « vont se poursuivre », a estimé lundi le ministre de l’Intérieur Vicente Romero à la veille d’un nouveau grand rassemblement à Lima.

« Les conflits vont se poursuivre, et nous travaillons intensivement avec le ministre de la Défense », a déclaré M. Romero à la chaîne publique TV Peru.

Il a également estimé que le pays connaissait « l’un des niveaux de violences les plus élevés depuis les années 1980 » et le conflit armé entre les autorités péruviennes et les guérillas révolutionnaires du Sentier lumineux et du Mouvement révolutionnaire Tupac Amaru.

Le ministre de l’Intérieur a une nouvelle fois évoqué le « financement des manifestations » par « un groupe minoritaire » qui « ne montre pas son visage », déplorant les quelque 540 policiers blessés. Les autorités ont accusé à plusieurs reprises les manifestants d’être « manipulés » et financés par le narco-trafic et/ou les exploitations minières illégales.

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Après une grande manifestation le 19 janvier, qui s’est soldée par des affrontements entre police et manifestants en fin de journée, un nouveau rassemblement de protestataires venus des régions pauvres andines est prévu mardi dans la capitale, malgré l’état d’urgence. 

Les manifestants demandent la démission de la présidente Dina Boluarte, la dissolution du Parlement et la constitution d’une Assemblée constituante.

Touristes évacués

Les troubles ont débuté le 7 décembre après la destitution et l’arrestation du président de gauche Pedro Castillo, accusé d’avoir tenté un coup d’Etat en voulant dissoudre le Parlement qui s’apprêtait à le chasser du pouvoir. 

La crise est aussi le reflet de l’énorme fossé entre la capitale et les provinces pauvres qui soutenaient le président Castillo, d’origine amérindienne, et voyaient son élection comme une revanche sur ce qu’ils ressentent comme le mépris de Lima.

Lundi, 83 tronçons de route étaient encore bloqués par des manifestants dans huit des 25 régions du Pérou. 

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Dans la région d’Ica (environ 350 km au sud de Lima), des protestataires ont attaqué des domaines agricoles appartenant à des grandes sociétés exportatrices. 

Les aéroports d’Arequipa et de Juliaca, dans le sud du pays, restaient fermés lundi, a indiqué leur opérateur, Aeropuertos Andinos del Peru. Tout comme le joyau touristique du Machu Picchu qui n’accueille plus de visiteurs depuis samedi. 

Une opération d’évacuation de plus de 400 touristes, bloqués depuis plusieurs jours, a dû être menée. Le chemin de fer, seul moyen de se rendre sur le site – en dehors de la marche – est coupé depuis plusieurs jours, la voie ayant été endommagée par des protestataires.

Manifestants libérés

Dans la nuit de dimanche à lundi, 192 des 193 personnes arrêtées samedi à l’université San Marcos, où elles étaient hébergées pour pouvoir participer aux manifestations, ont été libérées.

Après « les auditions de chacune d’entre elles » et « après avoir reçu les rapports de police (…) le procureur provincial a remis en liberté 192 personnes, une personne restant en détention », a indiqué le Parquet dans un communiqué.

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Des milliers de personnes venues des régions andines pauvres ont convergé vers Lima la semaine dernière pour participer à la mobilisation contre la présidente. 

Des centaines d’entre elles se sont logées dans des auberges, des locaux de partis politiques et dans deux des universités de la capitale, dont celle de San Marcos, au centre-ville. 

Samedi, les forces de l’ordre ont fait irruption sur le campus de San Marcos, enfonçant le portail avec un véhicule blindé et faisant se coucher au sol les personnes présentes avant de les embarquer. Dimanche, des proches s’étaient rassemblés devant la Direction contre le Terrorisme (Dircote) de Lima où étaient détenus les manifestants, plusieurs médias locaux dénonçant cette opération policière controversée.  

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International

Le pape François appelle à la paix mondiale et à la fin des conflits, notamment en Ukraine et à Gaza

Le pape François a lancé mercredi un appel à la paix dans le monde, demandant à « surmonter les divisions » et à « faire taire les armes », lors des célébrations de Noël assombries par des conflits et des crises humanitaires, en particulier à Gaza, en Ukraine et au Soudan.

Comme chaque année, dans son message traditionnel « urbi et orbi » (à la ville et au monde), diffusé dans le monde entier, le pontife argentin a fait un survol des principaux conflits et foyers de tension dans les deux hémisphères.

Le pape a demandé que « les armes se taisent en Ukraine martyrisée » et a appelé à des « gestes de dialogue » en vue « d’une paix juste et durable », quelques heures après que la Russie ait lancé plus de 70 missiles contre le réseau énergétique ukrainien le jour de Noël.

Devant des milliers de fidèles réunis sur la place Saint-Pierre au Vatican, Jorge Bergoglio, 88 ans, a dénoncé à nouveau la situation humanitaire « gravissime » dans la bande de Gaza et a demandé un cessez-le-feu ainsi que la libération des otages israéliens toujours entre les mains du Hamas.

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International

Solidarité du Mexique avec les victimes de l’accident d’Azerbaijan Airlines près d’Aktau

L’ambassade du Mexique en Azerbaïdjan a exprimé sa solidarité avec les victimes de l’accident d’Azerbaijan Airlines. L’avion s’est écrasé au Kazakhstan et bien qu’il y ait eu des dizaines de survivants, au moins 38 personnes ont perdu la vie.

« Nos sincères condoléances aux familles et aux amis des personnes qui ont perdu la vie dans l’accident tragique d’Azerbaijan Airlines près d’Aktau », a publié l’ambassade du Mexique en Azerbaïdjan sur X (anciennement Twitter).

« Nous souhaitons un prompt rétablissement aux blessés et qu’ils puissent retrouver leurs proches », a ajouté l’ambassade.

Elle a précisé que « l’Ambassade du Mexique en Azerbaïdjan suit de près les opérations de sauvetage suite à l’accident tragique de l’avion Azerbaijan Airlines (AZAL) à Aktau, Kazakhstan ».

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International

Le Paraguay saisit la plus grande cargaison de marijuana compressée de son histoire

Un chargement de 57 tonnes de marijuana compressée et quatre personnes ont été arrêtées lors d’une opération d’envergure menée dans le département paraguayen de Canindeyú (nord-est), où une fusillade a éclaté entre les autorités et un groupe armé, a déclaré ce mardi la Secrétariat national antidrogue (Senad) et la Présidence du Paraguay.

L’opération, nommée « Marangatu », visait à intercepter la drogue en transit, qui était censée être commercialisée au Brésil. Au cours de l’intervention, les autorités ont saisi 4 172 paquets contenant environ 57 tonnes de marijuana compressée, « prêtes à être envoyées sur le marché brésilien », selon un communiqué de la Présidence du Paraguay.

Le président du Paraguay, Santiago Peña, s’est rendu sur le site de l’opération et a souligné devant les journalistes qu’il s’agissait de « la plus grande saisie de marijuana compressée de l’histoire du Paraguay » et d’un « coup fatal » contre la structure de Felipe Acosta Riveros, alias ‘Macho’, lié au trafic de drogue. Peña a réaffirmé l’engagement de son gouvernement dans la lutte contre le crime organisé et a assuré que les forces de l’ordre ne céderaient « pas un millimètre » face aux groupes criminels.

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