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Pérou: « Où est mon frère? », demande une proche d’un manifestant arrêté

Photo: Carlos Mandujano / AFP

23 janvier | Par AFP | Carlos Mandujano |

« Je veux savoir où est mon frère », dit Domitila Quispe dimanche devant la Direction contre le Terrorisme (Dircote) de Lima: celui-ci fait partie des 193 personnes arrêtées à l’université San Marcos où dormaient de nombreux protestataires venus des Andes manifester contre la présidente péruvienne Dina Boluarte.

Les familles sont sans nouvelles depuis l’opération policière de samedi à l’université. Les forces de l’ordre ont alors fait irruption sur le campus, enfonçant le portail avec un véhicule blindé.

Après avoir fait allonger sur le sol des dizaines de manifestants et procédé à des fouilles, ils sont repartis avec 193 personnes. 

Dimanche matin, une trentaine de proches attendent devant la Dircote, gardée par des dizaines de policiers anti-émeutes. Deux policiers ont sur deux feuilles volantes une liste de détenus qu’il est possible de consulter. 

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Les familles ont préparé un bouillon de poulet, amené du pain, des biscuits, de l’eau mais aussi des rouleaux de papier toilette, espérant qu’on pourra les remettre aux détenus.

« Je n’ai pas dormi. Je veux savoir où est mon frère » Silverio, répète Domitila Quispe, 47 ans, venue avec son frère de la région de Huancavelica, dans le sud andin pauvre, pour participer aux manifestations qui ont fait 46 morts depuis décembre. 

« Il m’a envoyé un Whatsapp pour dire qu’il était arrêté mais (maintenant) son téléphone portable est éteint. Je veux savoir s’il mange ou pas », s’inquiète-t-elle avant de préciser: « Il est venu pour participer à la manifestation pacifique ».

– « au secret » –

Les manifestants demandent la démission de la présidente Dina Boluarte, la dissolution du Parlement et la constitution d’une Assemblée constituante.

Les troubles ont commencé le 7 décembre après la destitution et l’arrestation du président de gauche Pedro Castillo, accusé d’avoir tenté un coup d’Etat en voulant dissoudre le Parlement qui s’apprêtait à le chasser du pouvoir. 

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« Nous voulons que nos amis soient libérés immédiatement », s’insurge Hector Apaza, vêtu de noir en signe de deuil pour les morts. 

« Nous sommes venus à Lima pour faire respecter nos droits. Je me bats pour mes frères de Juliaca, Azangaro, Ayaviri (sud) qui sont détenus. La police ne nous laisse pas entrer pour savoir », ajoute-t-il.

Agriculteur de 51 ans, Apaza est arrivé avec d’autres villageois de la province de San Roman de Puno, à la frontière bolivienne, mercredi pour participer au grand rassemblement dans la capitale.

Il dormait lui aussi à l’université mais a échappé à la rafle de samedi: « Grâce au Seigneur, je suis sain et sauf ».

« Nous sommes venus pour être écoutés et non pour être insultés », proteste Bianett Monroy, 35 ans, soulignant que les autorités les qualifient régulièrement de « terroristes » ou de « vandales ».

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Venue avec son mari de Juliaca, où une vingtaine de personnes sont mortes lors des troubles, elle s’inquiète du sort d’une amie, Rosa Condori, 32 ans.

« Nous sommes préoccupés. On ne sait rien. Elle est au secret », dit-elle.

Des représentants du Comité de coordination des droits de l’Homme sont arrivés sur place pour visiter les détenus dimanche matin alors que la veille des représentants du parquet était présents à l’université pour vérifier la légalité de  la procédure.

« Répression anticonstitutionnelle » a titré le journal La Republica. 

Originaire de San Francisco, près d’Ayacucho, Julia Quispe, 73 ans, qui a également dormi à l’université et échappé à l’arrestation, « demande la libération des trois camarades ».

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Décidée, elle lance: « On est venu ensemble et on ne partira pas tant qu’ils ne sont pas libérés ».

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International

Le pape François appelle à la paix mondiale et à la fin des conflits, notamment en Ukraine et à Gaza

Le pape François a lancé mercredi un appel à la paix dans le monde, demandant à « surmonter les divisions » et à « faire taire les armes », lors des célébrations de Noël assombries par des conflits et des crises humanitaires, en particulier à Gaza, en Ukraine et au Soudan.

Comme chaque année, dans son message traditionnel « urbi et orbi » (à la ville et au monde), diffusé dans le monde entier, le pontife argentin a fait un survol des principaux conflits et foyers de tension dans les deux hémisphères.

Le pape a demandé que « les armes se taisent en Ukraine martyrisée » et a appelé à des « gestes de dialogue » en vue « d’une paix juste et durable », quelques heures après que la Russie ait lancé plus de 70 missiles contre le réseau énergétique ukrainien le jour de Noël.

Devant des milliers de fidèles réunis sur la place Saint-Pierre au Vatican, Jorge Bergoglio, 88 ans, a dénoncé à nouveau la situation humanitaire « gravissime » dans la bande de Gaza et a demandé un cessez-le-feu ainsi que la libération des otages israéliens toujours entre les mains du Hamas.

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Solidarité du Mexique avec les victimes de l’accident d’Azerbaijan Airlines près d’Aktau

L’ambassade du Mexique en Azerbaïdjan a exprimé sa solidarité avec les victimes de l’accident d’Azerbaijan Airlines. L’avion s’est écrasé au Kazakhstan et bien qu’il y ait eu des dizaines de survivants, au moins 38 personnes ont perdu la vie.

« Nos sincères condoléances aux familles et aux amis des personnes qui ont perdu la vie dans l’accident tragique d’Azerbaijan Airlines près d’Aktau », a publié l’ambassade du Mexique en Azerbaïdjan sur X (anciennement Twitter).

« Nous souhaitons un prompt rétablissement aux blessés et qu’ils puissent retrouver leurs proches », a ajouté l’ambassade.

Elle a précisé que « l’Ambassade du Mexique en Azerbaïdjan suit de près les opérations de sauvetage suite à l’accident tragique de l’avion Azerbaijan Airlines (AZAL) à Aktau, Kazakhstan ».

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Le Paraguay saisit la plus grande cargaison de marijuana compressée de son histoire

Un chargement de 57 tonnes de marijuana compressée et quatre personnes ont été arrêtées lors d’une opération d’envergure menée dans le département paraguayen de Canindeyú (nord-est), où une fusillade a éclaté entre les autorités et un groupe armé, a déclaré ce mardi la Secrétariat national antidrogue (Senad) et la Présidence du Paraguay.

L’opération, nommée « Marangatu », visait à intercepter la drogue en transit, qui était censée être commercialisée au Brésil. Au cours de l’intervention, les autorités ont saisi 4 172 paquets contenant environ 57 tonnes de marijuana compressée, « prêtes à être envoyées sur le marché brésilien », selon un communiqué de la Présidence du Paraguay.

Le président du Paraguay, Santiago Peña, s’est rendu sur le site de l’opération et a souligné devant les journalistes qu’il s’agissait de « la plus grande saisie de marijuana compressée de l’histoire du Paraguay » et d’un « coup fatal » contre la structure de Felipe Acosta Riveros, alias ‘Macho’, lié au trafic de drogue. Peña a réaffirmé l’engagement de son gouvernement dans la lutte contre le crime organisé et a assuré que les forces de l’ordre ne céderaient « pas un millimètre » face aux groupes criminels.

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