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International

Pérou: journée nationale de protestation contre la présidente Boluarte

Photo: Carlos Reyes / AFP

25 janvier | Par AFP | Patrick Fort / Paula Bustamante |

Le Pérou s’apprête à vivre mercredi une nouvelle journée nationale de protestation contre la présidente Dina Boluarte, au lendemain de violents affrontements à Lima.

La dirigeante avait appelé mardi à une « trêve nationale », alors que 46 personnes ont été tuées depuis le début des manifestations en décembre.

A Lima, plusieurs milliers de protestataires venus des régions andines — pauvres –, beaucoup en tenue traditionnelle, ont défilé dans le centre mardi, munis de drapeaux péruviens et aux cris de « Dina assassine ».

D’importants heurts ont lieu en fin d’après-midi et en soirée entre manifestants, dont certains équipés de boucliers en fer, qui jetaient des pierres, et policiers nombreux qui chargeaient avec des tirs de gaz lacrymogène, ont constaté des journalistes de l’AFP, qui ont assisté à des arrestations. 

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Plusieurs personnes ont été blessées par des projectiles ou atteintes par les gaz lors la plus violente journée de manifestation à Lima depuis le début des troubles.

Deux photographes, dont un de l’AFP, ont été touchés par des plombs et des pierres. 

« Pas de trêve! »

Avant ce grand rassemblement, le deuxième à Lima en quelques jours, Mme Boluarte avait une nouvelle fois tenté de désamorcer les tensions, appelant à « rétablir le dialogue », « fixer un agenda pour chaque région » et « développer » le pays.

« Je n’ai pas l’intention de rester au pouvoir », a-t-elle promis, assurant vouloir respecter la Constitution et se retirer lors des élections avancées à 2024. 

Visiblement émue, Mme Boluarte a aussi demandé « pardon pour les morts », promettant des enquêtes pour en déterminer les auteurs.

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Une intervention sans effet sur les manifestants. 

« On a écouté Madame Boluarte. Sa vision est lamentable. Le peuple péruvien, nous tous, nous n’allons pas faire de trêve. Nous n’avons rien à discuter avec Mme Boluarte. La seule chose que le peuple veut, c’est qu’elle démissionne et qu’il y ait de nouvelles élections », affirme Carlos Avedano, 35 ans, arborant le drapeau tricolore de Andahuaylas, épicentre des troubles en décembre. 

« On ne croit plus ses paroles », dit Rosa Soncco, 37 ans, venue d’Acomayo, à plus de 3.000 mètres d’altitude, dans la région de Cuzco (sud). « Il y a 50 morts. Combien de mères pleurent? »

« On exige: un, qu’elle démissionne; deux, changer de Congrès; puis de nouvelles élections. On veut un gouvernement de transition », affirme-t-elle.

Une manifestante brandissait une grande poupée tenant un couteau ensanglanté, affublée d’une photo de la présidente par intérim, arrivée au pouvoir après la destitution début décembre de l’ex-président de gauche, Pedro Castillo.

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Dans le cortège défilaient des dizaines de réservistes de l’armée portant des pantalons, des casquettes ou maillots kaki. « Les maudits (dirigeants) nous piétinent depuis des décennies mais maintenant le peuple s’est levé », affirme Crispin Quispe, réserviste de la région de Puno. « Nous avons combattu, en ayant faim, en ayant froid. Sans être payés, et maintenant ils nous piétinent. Nous sommes prêts à tous les combats », jure-t-il.

En soirée, les autorités ont annoncé la fermeture de l’aéroport de Cuzco, capitale touristique du pays, s’ajoutant à celles des aéroports de Puno et d’Arequipa.  

« Irresponsabilité »

Les troubles ont commencé le 7 décembre après la destitution et l’arrestation de M. Castillo, accusé d’avoir tenté un coup d’Etat en voulant dissoudre le Parlement qui s’apprêtait à le chasser du pouvoir. 

Mme Boluarte, son ancienne vice-présidente et colistière aux élections de 2021, l’a attaqué verbalement.

« Cela l’arrangeait de faire ce coup d’Etat afin de se poser en victime (…) et de ne pas répondre devant le procureur des actes de corruption dont il est accusé. Il n’y a pas de victime ici, M. Castillo: il y a un pays qui saigne à cause de votre irresponsabilité », a-t-elle lancé, soulignant avoir les mêmes origines modestes et andines que lui.

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La crise reflète l’énorme fossé entre la capitale et les provinces pauvres, qui soutenaient M. Castillo et voyaient son élection comme une revanche sur ce qu’elles considèrent être le mépris de Lima.

Mme Boluarte doit s’exprimer mercredi devant l’Organisation des Etats américains (OEA) alors que la communauté internationale et des associations de défense des droits de l’homme ont critiqué un usage « disproportionné » de la force par la répression.

« Je me présenterai devant l’OEA pour dire la vérité. Le gouvernement péruvien et surtout Dina Boluarte n’ont rien à cacher. Cinquante personnes sont mortes (en ajoutant les morts dus au blocage des routes, ndlr), cela me fait mal », a-t-elle dit.

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International

Le Pape François, un champion contre le christianisme de droite, selon les leaders progressistes

Les chrétiens progressistes américains sont en deuil après la perte du Pape François, qu’ils considéraient comme l’un des leurs et une source d’inspiration.

Un article du New York Times publié jeudi mettait en avant plusieurs leaders chrétiens de gauche, catholiques et non catholiques, qui le considéraient comme un « contrepoids puissant au pouvoir croissant du christianisme conservateur ».

L’évêque Sean W. Rowe, évêque président de l’Église épiscopale, voyait en le Pape François un leader contre les forces de la droite américaine.

« Le Pape François contraste avec une forme de christianisme qui gagne de plus en plus de pouvoir aux États-Unis. Il se mêle au nationalisme et, selon l’évêque Rowe, « ce n’est pas seulement fondamentalement chrétien », mais « c’est aussi dangereux » », a rapporté le Times.

Maintenant, sans le Pape, de nouveaux leaders doivent émerger.

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« Nous devons commencer à prendre des initiatives et à communiquer ce message de manière attrayante et convaincante », a déclaré Rowe. « Il ne fait aucun doute que la politique s’approprie le langage chrétien et l’histoire chrétienne. Maintenant, il nous revient de le récupérer. »

L’article cite également le jésuite libéral P. James Martin, qui a contrasté le récent voyage du Pape François à la prison Regina Coeli de Rome, le Jeudi Saint, pour rencontrer les détenus, avec une photo du membre du Congrès Riley Moore, républicain de la Virginie-Occidentale, au Centre de détention des terroristes au Salvador, où Kilmar Abrego García est emprisonné.

García est un immigrant illégal et un membre présumé du gang MS-13 qui vivait dans le Maryland avant que l’administration Trump ne le renvoie au Centre de détention des terroristes.

L’article du New York Times dit : « M. Moore, qui est catholique, sourit pour une photo devant une cellule où se trouvent plusieurs détenus, faisant un signe de pouce vers le haut à la caméra. »

Martin a déclaré : « Les deux images ne pourraient pas être plus différentes, les deux chemins distincts du christianisme. L’un dit que nous accompagnons les gens, quelle que soit leur identité, et l’autre dit que nous leur tournons le dos et nous moquons d’eux. »

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Un tremblement de terre secoue Esmeraldas en Équateur : 854 personnes touchées et 32 blessés

Un total de 854 personnes ont été affectées par le séisme de magnitude 6,1 qui a secoué vendredi la province d’Esmeraldas, sur la côte nord de l’Équateur, à la frontière avec la Colombie. Ce tremblement de terre a fait 32 blessés et causé divers dégâts matériels, selon un communiqué de la Secrétariat national de gestion des risques (SNGR) ce dimanche.

Plus de 260 maisons ont été endommagées par le séisme, laissant 17 personnes sans-abri, ayant tout perdu.

Selon le SNGR, 26 établissements scolaires ont subi des dommages structurels, tandis que 37 biens publics ont été affectés de différentes manières, tout comme 24 établissements touristiques et deux sites patrimoniaux (la Casa de la Cultura du noyau d’Esmeraldas et le Musée d’Esmeraldas).

Le tremblement de terre a eu lieu à 6h44, heure locale, vendredi (11h44 GMT), avec un épicentre situé dans l’océan Pacifique, à environ 9 kilomètres au nord-ouest de la ville d’Esmeraldas, capitale de la province homonyme, où vivent environ 230 000 personnes.

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Virginia Giuffre retrouvée morte en Australie après des années de combat contre les abus

Virginia Giuffre, qui avait accusé le financier américain Jeffrey Epstein et le prince Andrew d’abus sexuels, s’est suicidée à son domicile en Australie, a annoncé sa famille ce samedi.

« C’est le cœur brisé que nous annonçons que Virginia est décédée hier soir dans sa ferme en Australie-Occidentale », a déclaré la famille dans un communiqué transmis par son agent.
« Elle a mis fin à ses jours après avoir été toute sa vie victime d’abus sexuels et de traite d’êtres humains », précise le texte.

Giuffre, qui possédait les nationalités australienne et américaine, avait 41 ans et était mère de trois enfants.
Elle avait accusé Epstein de l’avoir exploitée comme esclave sexuelle et avait également accusé le prince Andrew de l’avoir agressée sexuellement alors qu’elle n’avait que 17 ans.
Le magnat Jeffrey Epstein s’était suicidé en 2019 dans une prison de New York en attendant son procès pour crimes sexuels.

Quant au prince Andrew, fils de la reine Elizabeth II, il avait nié les accusations mais avait conclu un accord à plusieurs millions de dollars avec Giuffre pour éviter un procès.

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