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International

Colombie: neuf combattants de l’ELN tués par l’armée

Photo: Colprensa

31 janvier | Par AFP |

Neuf membres présumés de la guérilla de l’ELN ont été tués par l’armée colombienne lors d’une « opération offensive », le coup le plus dur porté à ce groupe depuis le début de pourparlers de paix avec le gouvernement du président Gustavo Petro, a-t-on appris de source officielle lundi.

L’opération, menée par la marine colombienne, a eu lieu vendredi dans une zone rurale de la municipalité de Buenaventura (sud-ouest), où « au cours des combats, neuf membres présumés de l’ELN ont été tués », a déclaré à la presse le commandant en chef de l’armée, le général Helder Giraldo.

Un militaire colombien a été blessé lors de ces affrontements, et est décédé des suites de ses blessures, selon l’officier supérieur.

L’Armée de libération nationale (d’inspiration guévariste), dernière guérilla constituée comme telle encore active dans le pays, négocie depuis fin 2022 avec le gouvernement de gauche du président Petro.

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Ces pourparlers, qui se déroulent au Venezuela voisin, ont connu début janvier un sérieux accroc avec l’annonce prématurée par M. Petro au soir du Nouvel An, d’un cessez-le-feu bilatéral, peu après démenti par l’ELN qui a jugé les discussions « en crise ».

Depuis lors, les forces militaires ont tué au total 10 guérilleros de l’ELN (dont les neuf tués dans cette dernière opération) et en ont capturé 21, selon le chef de l’armée. « Ces opérations vont se poursuivre », a-t-il commenté.

Les délégués du gouvernement et de la guérilla doivent se réunir à nouveau mi-février au Mexique pour un nouveau cycle de négociations, avec une trêve bilatérale à l’ordre du jour.

M. Petro, qui a pris ses fonctions en août comme premier président de gauche de l’histoire de la Colombie, ambitionne d’aboutir à une « paix totale » avec la multitude de groupes armés opérant dans le pays, très souvent impliqués dans le narcotrafic. Ce projet de « paix totale » concerne également les narcotrafiquants qui accepteront de se livrer à la justice en échange d’avantages juridiques.

Des groupes dissidents des FARC (guérilla marxiste ayant signé la paix en 2016) et deux autres groupes de narcotrafiquants et paramilitaires -le Clan del Golfo et les Autodefensas de la Sierra Nevada- ont accepté à ce jour un cessez-le-feu bilatéral avec les forces de sécurité.

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International

Jorge Valdivia inculpé de viol une nouvelle fois en Chile, après sa libération récente

Le parquet chilien a inculpé jeudi l’ex-joueur de football Jorge Valdivia d’un nouveau chef d’accusation de viol, quelques jours seulement après sa libération de prison dans le cadre d’une autre accusation similaire.

Valdivia, âgé de 41 ans, est arrivé en silence au Huitième Tribunal de Santiago, accompagné de son avocate, Paula Vial, pour affronter l’audience de formalisation des charges relatives à la deuxième plainte de viol portée contre lui, laquelle devrait durer plusieurs heures.

Le parquet a indiqué qu’il présentera lors de cette séance les éléments de cette nouvelle plainte, déposée par une femme qui, à l’instar de l’autre affaire en cours, affirme que l’ex-footballeur l’a agressée après une rencontre entre eux.

Il a également précisé que le procureur en charge de l’affaire, Rodrigo Celis, devra à nouveau demander la détention préventive de Valdivia.

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International

Marco Rubio promet de redynamiser la politique américaine en Amérique latine sous un second mandat de Trump

Marco Rubio, d’origine cubaine et premier Hispano-américain nommé secrétaire d’État des États-Unis, promet de recentrer l’attention de Washington sur l’Amérique latine dans un second mandat de Donald Trump, à un moment critique marqué par la question migratoire et les investissements chinois dans la région.

La grande promesse de campagne du président élu est de réaliser la plus grande déportation de l’histoire du pays, ce qui laisse entendre que « l’Amérique latine jouera un rôle central dans la politique étrangère des États-Unis au cours des 30 dernières années », déclare Brian Winter, expert de l’organisation Americas Society.

À la tête de la diplomatie américaine, Rubio « apportera une attention considérable à une région que les États-Unis ont souvent négligée », ajoute Henry Ziemer, du Centre d’Études Stratégiques et Internationales (CSIS).

Considéré comme un « faucon » en politique étrangère, ce sénateur de Floride, né à Miami il y a 53 ans, s’est distingué par sa position ferme envers la Chine et l’Iran, ainsi que son soutien inébranlable à Israël.

Il a également accordé une grande attention à l’Amérique latine, soutenant fermement les sanctions contre Cuba, le Venezuela et le Nicaragua, tout en étant critique des gouvernements de gauche du Mexique et de la Colombie, et en soutenant l’Argentine de Javier Milei.

« Rubio voit la région à travers un prisme idéologique très marqué : il la divise entre les dirigeants de gauche et de droite, entre rivaux et alliés », explique Winter.

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International

Manifestations à Lima contre l’extorsion à l’occasion du sommet APEC

Des centaines de transporteurs et de commerçants ont manifesté ce mercredi à Lima pour exiger des mesures contre l’extorsion, un problème récurrent qu’ils souhaitent mettre en lumière lors du sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), qui sera présidé par les présidents des États-Unis et de la Chine.

Les manifestations se poursuivront jusqu’à vendredi, date à laquelle s’ouvrira la réunion des dirigeants du Forum de Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), qui réunit des responsables de 21 économies.

« Nos enfants meurent à cause de la violence et de l’extorsion ! Ça suffit ! », a déclaré à l’AFP Rosa Juárez, une commerçante de 66 ans.

Avec des boucliers, la police a bloqué le passage de la marche, sans faire état de blessés.

Dans des régions du Pérou telles que Junín, Cusco, Puno, Áncash et Arequipa, des marches et des brûlages de pneus ont également été signalés, selon les images des médias locaux.

À Lima, le gouvernement a déployé un contingent de 13 000 policiers pour garantir la sécurité de l’événement international.

« Dehors les troupes américaines du Pérou ! », ont crié quelques manifestants qui ont rejoint la protestation tout en brûlant un drapeau américain.

Sous une forte surveillance policière, le groupe de manifestants a tenté de se rapprocher du centre de congrès qui accueillera le sommet, où les présidents Joe Biden et Xi Jinping se rencontreront samedi.

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