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International

Des avocats critiquent l’enquête sur l’élection de Trump en Géorgie

Des avocats critiquent l'enquête sur l'élection de Trump en Géorgie
Photo: The New York Times

23 février |

Les avocats de l’ancien président américain Donald Trump ont critiqué l’enquête du comté de Fulton, en Géorgie, sur une éventuelle ingérence dans les élections, après qu’une interview d’une présidente de jury spécial a été rendue publique cette semaine.

Emily Kohrs s’est exprimée pour la première fois dans une interview publiée mardi par l’AP, où elle décrit une partie de ce qui s’est passé à huis clos avec le jury, notamment le comportement de certains témoins, la façon dont les procureurs ont interagi avec les témoins et comment certains témoins ont invoqué leur droit de ne pas répondre à certaines questions.

Les avocats de Trump, Drew Findling et Jennifer Little, ont déclaré que, bien qu’ayant des inquiétudes sur les procédures du jury depuis le début, ils sont restés silencieux par respect pour le processus, mais ont noté que les révélations de Kohrs cette semaine les ont obligés à s’exprimer.

« Le produit final est que la fiabilité de tout ce qui s’est passé là-bas est complètement défectueuse et remise en question », a déclaré Findling à l’AP mercredi. Il a ajouté qu’il n’avait « aucune rancune envers la présidente du jury, âgée de 30 ans » qui faisait partie « d’un système défaillant ».

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« Elle est le produit d’un cirque qui s’est présenté comme un jury d’enquête à vocation spéciale », a-t-il déclaré.

Findling et Little ont déclaré qu’ils étaient conscients de toutes les questions juridiques dans l’affaire et qu’ils gardaient leurs options ouvertes.

Le jury d’enquête spécial a été formé à la demande du procureur du comté de Fulton, Fani Willis, qui cherche à savoir si Trump et ses alliés républicains ont commis des actes répréhensibles en essayant de renverser sa perte électorale étroite de 2020 face au démocrate Joe Biden en Géorgie.

Le panel n’a pas le pouvoir d’inculper, mais il pourrait donner des recommandations à Willis, un démocrate qui pourrait finalement décider de demander des inculpations à un jury ordinaire.

Le bureau de M. Willis a refusé de commenter les apparitions de Mme Kohrs dans les médias, se contentant de dire qu’il ne savait pas à l’avance qu’elle prévoyait de donner des interviews. Jeudi, il n’avait pas non plus commenté les déclarations de Findling et de Little.

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Jorge Valdivia inculpé de viol une nouvelle fois en Chile, après sa libération récente

Le parquet chilien a inculpé jeudi l’ex-joueur de football Jorge Valdivia d’un nouveau chef d’accusation de viol, quelques jours seulement après sa libération de prison dans le cadre d’une autre accusation similaire.

Valdivia, âgé de 41 ans, est arrivé en silence au Huitième Tribunal de Santiago, accompagné de son avocate, Paula Vial, pour affronter l’audience de formalisation des charges relatives à la deuxième plainte de viol portée contre lui, laquelle devrait durer plusieurs heures.

Le parquet a indiqué qu’il présentera lors de cette séance les éléments de cette nouvelle plainte, déposée par une femme qui, à l’instar de l’autre affaire en cours, affirme que l’ex-footballeur l’a agressée après une rencontre entre eux.

Il a également précisé que le procureur en charge de l’affaire, Rodrigo Celis, devra à nouveau demander la détention préventive de Valdivia.

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International

Marco Rubio promet de redynamiser la politique américaine en Amérique latine sous un second mandat de Trump

Marco Rubio, d’origine cubaine et premier Hispano-américain nommé secrétaire d’État des États-Unis, promet de recentrer l’attention de Washington sur l’Amérique latine dans un second mandat de Donald Trump, à un moment critique marqué par la question migratoire et les investissements chinois dans la région.

La grande promesse de campagne du président élu est de réaliser la plus grande déportation de l’histoire du pays, ce qui laisse entendre que « l’Amérique latine jouera un rôle central dans la politique étrangère des États-Unis au cours des 30 dernières années », déclare Brian Winter, expert de l’organisation Americas Society.

À la tête de la diplomatie américaine, Rubio « apportera une attention considérable à une région que les États-Unis ont souvent négligée », ajoute Henry Ziemer, du Centre d’Études Stratégiques et Internationales (CSIS).

Considéré comme un « faucon » en politique étrangère, ce sénateur de Floride, né à Miami il y a 53 ans, s’est distingué par sa position ferme envers la Chine et l’Iran, ainsi que son soutien inébranlable à Israël.

Il a également accordé une grande attention à l’Amérique latine, soutenant fermement les sanctions contre Cuba, le Venezuela et le Nicaragua, tout en étant critique des gouvernements de gauche du Mexique et de la Colombie, et en soutenant l’Argentine de Javier Milei.

« Rubio voit la région à travers un prisme idéologique très marqué : il la divise entre les dirigeants de gauche et de droite, entre rivaux et alliés », explique Winter.

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International

Manifestations à Lima contre l’extorsion à l’occasion du sommet APEC

Des centaines de transporteurs et de commerçants ont manifesté ce mercredi à Lima pour exiger des mesures contre l’extorsion, un problème récurrent qu’ils souhaitent mettre en lumière lors du sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), qui sera présidé par les présidents des États-Unis et de la Chine.

Les manifestations se poursuivront jusqu’à vendredi, date à laquelle s’ouvrira la réunion des dirigeants du Forum de Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), qui réunit des responsables de 21 économies.

« Nos enfants meurent à cause de la violence et de l’extorsion ! Ça suffit ! », a déclaré à l’AFP Rosa Juárez, une commerçante de 66 ans.

Avec des boucliers, la police a bloqué le passage de la marche, sans faire état de blessés.

Dans des régions du Pérou telles que Junín, Cusco, Puno, Áncash et Arequipa, des marches et des brûlages de pneus ont également été signalés, selon les images des médias locaux.

À Lima, le gouvernement a déployé un contingent de 13 000 policiers pour garantir la sécurité de l’événement international.

« Dehors les troupes américaines du Pérou ! », ont crié quelques manifestants qui ont rejoint la protestation tout en brûlant un drapeau américain.

Sous une forte surveillance policière, le groupe de manifestants a tenté de se rapprocher du centre de congrès qui accueillera le sommet, où les présidents Joe Biden et Xi Jinping se rencontreront samedi.

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