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International

Les Nations Unies demandent une aide accrue pour lutter contre les gangs en Haïti

Les Nations unies demandent une aide accrue pour lutter contre les gangs en Haïti
Photo: EFE

16 mars |

La directrice du Bureau intégré des Nations Unies (ONU) en Haïti, Helen La Lime, a averti mercredi que les ressources et la formation fournies par la communauté internationale à la police du pays caribéen sont insuffisantes pour lutter contre les gangs.

Lors de sa participation à une réunion de l’Organisation des États américains (OEA) à Washington, M. La Lime a estimé qu’il était temps de rechercher de nouveaux partenariats et a appelé, une fois de plus, au déploiement d’une force étrangère spécialisée.

« Nous ne faisons pas les choses correctement. Nous devons nous atteler à la reconstruction de ce pays », a reconnu l’envoyé spécial des Nations unies pour Haïti.

Les autorités haïtiennes, dont le ministre des Affaires étrangères Victor Généus et le Premier ministre Ariel Henry, ont réclamé une présence internationale, demande à laquelle le Conseil de sécurité de l’ONU s’est soustrait en appliquant des sanctions, tout comme les Etats-Unis et le Canada.

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Depuis l’assassinat du président Jovenel Moïse en 2021, des gangs de plus en plus violents ont infiltré les communautés de Port-au-Prince et de ses environs.

Les experts estiment qu’ils contrôlent environ 60 % de la ville, où ils pillent les quartiers, violent les adultes et les enfants et enlèvent des centaines de victimes.

La flambée de violence entraîne la perte de dizaines de milliers de Haïtiens et une migration massive vers les États-Unis et d’autres pays de la région, dont les responsables limitent la migration irrégulière et ont exprimé leur frustration face à la pression qui en résulte sur les services publics.

Par exemple, la Direction générale des migrations (DGM) a expulsé vers Haïti 354 ressortissants qui résidaient en République dominicaine sans statut migratoire défini.

Au cours d’opérations menées par plusieurs forces militaires dominicaines dans la province orientale de La Altagracia, 345 hommes et neuf femmes ont été arrêtés et immédiatement rapatriés.

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Le directeur général des migrations, Venancio Alcántara, a expliqué que ces actions continueraient d’être mises en œuvre en République dominicaine. « Tous les étrangers qui résident de manière irrégulière sur le territoire dominicain seront arrêtés et renvoyés dans leur pays d’origine », a-t-il déclaré.

International

Jorge Valdivia inculpé de viol une nouvelle fois en Chile, après sa libération récente

Le parquet chilien a inculpé jeudi l’ex-joueur de football Jorge Valdivia d’un nouveau chef d’accusation de viol, quelques jours seulement après sa libération de prison dans le cadre d’une autre accusation similaire.

Valdivia, âgé de 41 ans, est arrivé en silence au Huitième Tribunal de Santiago, accompagné de son avocate, Paula Vial, pour affronter l’audience de formalisation des charges relatives à la deuxième plainte de viol portée contre lui, laquelle devrait durer plusieurs heures.

Le parquet a indiqué qu’il présentera lors de cette séance les éléments de cette nouvelle plainte, déposée par une femme qui, à l’instar de l’autre affaire en cours, affirme que l’ex-footballeur l’a agressée après une rencontre entre eux.

Il a également précisé que le procureur en charge de l’affaire, Rodrigo Celis, devra à nouveau demander la détention préventive de Valdivia.

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International

Marco Rubio promet de redynamiser la politique américaine en Amérique latine sous un second mandat de Trump

Marco Rubio, d’origine cubaine et premier Hispano-américain nommé secrétaire d’État des États-Unis, promet de recentrer l’attention de Washington sur l’Amérique latine dans un second mandat de Donald Trump, à un moment critique marqué par la question migratoire et les investissements chinois dans la région.

La grande promesse de campagne du président élu est de réaliser la plus grande déportation de l’histoire du pays, ce qui laisse entendre que « l’Amérique latine jouera un rôle central dans la politique étrangère des États-Unis au cours des 30 dernières années », déclare Brian Winter, expert de l’organisation Americas Society.

À la tête de la diplomatie américaine, Rubio « apportera une attention considérable à une région que les États-Unis ont souvent négligée », ajoute Henry Ziemer, du Centre d’Études Stratégiques et Internationales (CSIS).

Considéré comme un « faucon » en politique étrangère, ce sénateur de Floride, né à Miami il y a 53 ans, s’est distingué par sa position ferme envers la Chine et l’Iran, ainsi que son soutien inébranlable à Israël.

Il a également accordé une grande attention à l’Amérique latine, soutenant fermement les sanctions contre Cuba, le Venezuela et le Nicaragua, tout en étant critique des gouvernements de gauche du Mexique et de la Colombie, et en soutenant l’Argentine de Javier Milei.

« Rubio voit la région à travers un prisme idéologique très marqué : il la divise entre les dirigeants de gauche et de droite, entre rivaux et alliés », explique Winter.

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International

Manifestations à Lima contre l’extorsion à l’occasion du sommet APEC

Des centaines de transporteurs et de commerçants ont manifesté ce mercredi à Lima pour exiger des mesures contre l’extorsion, un problème récurrent qu’ils souhaitent mettre en lumière lors du sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), qui sera présidé par les présidents des États-Unis et de la Chine.

Les manifestations se poursuivront jusqu’à vendredi, date à laquelle s’ouvrira la réunion des dirigeants du Forum de Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), qui réunit des responsables de 21 économies.

« Nos enfants meurent à cause de la violence et de l’extorsion ! Ça suffit ! », a déclaré à l’AFP Rosa Juárez, une commerçante de 66 ans.

Avec des boucliers, la police a bloqué le passage de la marche, sans faire état de blessés.

Dans des régions du Pérou telles que Junín, Cusco, Puno, Áncash et Arequipa, des marches et des brûlages de pneus ont également été signalés, selon les images des médias locaux.

À Lima, le gouvernement a déployé un contingent de 13 000 policiers pour garantir la sécurité de l’événement international.

« Dehors les troupes américaines du Pérou ! », ont crié quelques manifestants qui ont rejoint la protestation tout en brûlant un drapeau américain.

Sous une forte surveillance policière, le groupe de manifestants a tenté de se rapprocher du centre de congrès qui accueillera le sommet, où les présidents Joe Biden et Xi Jinping se rencontreront samedi.

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