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International

Lopez Obrador condamne la commercialisation de la marijuana par Vicente Fox

Lopez Obrador condamne la commercialisation de la marijuana par Vicente Fox
Photo: Présidence du Mexique

14 avril |

Le président du Mexique, Andrés Manuel López Obrador, a estimé jeudi qu’il était immoral que l’ancien président de ce pays, Vicente Fox Quesada (2000-2006), soit impliqué dans la commercialisation de la marijuana.

Lors de sa conférence de presse habituelle, le chef de l’État a déclaré que « la consommation est une chose, qu’une personne peut librement consommer de la marijuana, si la loi le permet ».

Mais il s’est interrogé sur sa commercialisation, « en faire un business, surtout quand on occupe un poste aussi important que celui de président du Mexique ». Que ce soit légal ou non, c’est immoral », a-t-il souligné.

Il a ajouté que « s’ils ont de l’argent et veulent faire des affaires, il existe toute une série de possibilités pour faire des affaires légales, mais il n’est pas possible que cela soit accepté comme s’il s’agissait d’une chaîne de restaurants ou de magasins de vêtements ou de n’importe quelle autre entreprise ». Il a rappelé que Fox possède un ranch où il pourrait se consacrer à la production alimentaire.

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Il a affirmé que derrière cette question se cache un cas de trafic d’influence, car les permis pour l’entreprise de Fox ont été accordés par la Commission fédérale pour la protection contre les risques sanitaires (Cofepris) cinq jours avant la fin du mandat de six ans d’Enrique Peña Nieto en tant que président (2012-2018).

À cet égard, il a expliqué aux journalistes qu’il avait demandé à la Cofepris d’enquêter de manière approfondie sur les permis accordés à la famille Fox et qu’ »elle dispose d’éléments pour annuler ces autorisations », a-t-il déclaré.

Selon la presse, au cours des derniers jours du mandat de six ans de Peña Nieto, la Cofepris a accordé plus de 60 permis de commercialisation de produits du cannabis, y compris à de nombreuses entreprises liées à Fox.

M. López Obrador a expliqué que parmi les cas examinés, l’un d’entre eux se distingue par le fait « qu’ils présentent le document un jour et que le même jour ils donnent l’autorisation », ce qu’il considère comme tout à fait atypique.

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International

Jorge Valdivia inculpé de viol une nouvelle fois en Chile, après sa libération récente

Le parquet chilien a inculpé jeudi l’ex-joueur de football Jorge Valdivia d’un nouveau chef d’accusation de viol, quelques jours seulement après sa libération de prison dans le cadre d’une autre accusation similaire.

Valdivia, âgé de 41 ans, est arrivé en silence au Huitième Tribunal de Santiago, accompagné de son avocate, Paula Vial, pour affronter l’audience de formalisation des charges relatives à la deuxième plainte de viol portée contre lui, laquelle devrait durer plusieurs heures.

Le parquet a indiqué qu’il présentera lors de cette séance les éléments de cette nouvelle plainte, déposée par une femme qui, à l’instar de l’autre affaire en cours, affirme que l’ex-footballeur l’a agressée après une rencontre entre eux.

Il a également précisé que le procureur en charge de l’affaire, Rodrigo Celis, devra à nouveau demander la détention préventive de Valdivia.

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International

Marco Rubio promet de redynamiser la politique américaine en Amérique latine sous un second mandat de Trump

Marco Rubio, d’origine cubaine et premier Hispano-américain nommé secrétaire d’État des États-Unis, promet de recentrer l’attention de Washington sur l’Amérique latine dans un second mandat de Donald Trump, à un moment critique marqué par la question migratoire et les investissements chinois dans la région.

La grande promesse de campagne du président élu est de réaliser la plus grande déportation de l’histoire du pays, ce qui laisse entendre que « l’Amérique latine jouera un rôle central dans la politique étrangère des États-Unis au cours des 30 dernières années », déclare Brian Winter, expert de l’organisation Americas Society.

À la tête de la diplomatie américaine, Rubio « apportera une attention considérable à une région que les États-Unis ont souvent négligée », ajoute Henry Ziemer, du Centre d’Études Stratégiques et Internationales (CSIS).

Considéré comme un « faucon » en politique étrangère, ce sénateur de Floride, né à Miami il y a 53 ans, s’est distingué par sa position ferme envers la Chine et l’Iran, ainsi que son soutien inébranlable à Israël.

Il a également accordé une grande attention à l’Amérique latine, soutenant fermement les sanctions contre Cuba, le Venezuela et le Nicaragua, tout en étant critique des gouvernements de gauche du Mexique et de la Colombie, et en soutenant l’Argentine de Javier Milei.

« Rubio voit la région à travers un prisme idéologique très marqué : il la divise entre les dirigeants de gauche et de droite, entre rivaux et alliés », explique Winter.

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International

Manifestations à Lima contre l’extorsion à l’occasion du sommet APEC

Des centaines de transporteurs et de commerçants ont manifesté ce mercredi à Lima pour exiger des mesures contre l’extorsion, un problème récurrent qu’ils souhaitent mettre en lumière lors du sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), qui sera présidé par les présidents des États-Unis et de la Chine.

Les manifestations se poursuivront jusqu’à vendredi, date à laquelle s’ouvrira la réunion des dirigeants du Forum de Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), qui réunit des responsables de 21 économies.

« Nos enfants meurent à cause de la violence et de l’extorsion ! Ça suffit ! », a déclaré à l’AFP Rosa Juárez, une commerçante de 66 ans.

Avec des boucliers, la police a bloqué le passage de la marche, sans faire état de blessés.

Dans des régions du Pérou telles que Junín, Cusco, Puno, Áncash et Arequipa, des marches et des brûlages de pneus ont également été signalés, selon les images des médias locaux.

À Lima, le gouvernement a déployé un contingent de 13 000 policiers pour garantir la sécurité de l’événement international.

« Dehors les troupes américaines du Pérou ! », ont crié quelques manifestants qui ont rejoint la protestation tout en brûlant un drapeau américain.

Sous une forte surveillance policière, le groupe de manifestants a tenté de se rapprocher du centre de congrès qui accueillera le sommet, où les présidents Joe Biden et Xi Jinping se rencontreront samedi.

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