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International

L’audition de l’ancien président Alejandro Toledo se poursuit au Pérou

L'audition de l'ancien président Alejandro Toledo se poursuit au Pérou
Photo: Reuters

24 avril |

Ce lundi, le juge Richard Concepción Carhuancho a ordonné la poursuite de l’audience de mise en accusation de l’ancien président péruvien Alejandro Toledo et d’autres personnes faisant l’objet d’une enquête pour des délits présumés de collusion et de blanchiment d’argent au détriment de l’État.

Dans le cadre des audiences judiciaires de l’affaire Odebrecht, l’avocat de Toledo, Roberto Su, a assuré que son client « n’est pas obligé » d’y participer, « mais en fonction de son état de santé, nous évaluerons s’il y participera ».

La veille, Toledo est arrivé sur le territoire péruvien vers 07h00 (heure locale), après avoir été extradé des États-Unis (USA) pour répondre à la justice dans le cadre de l’affaire Interoceanic, après six ans d’attente.

Après avoir passé les contrôles d’immigration et les évaluations médico-légales à la Direction de l’aviation de la police (DIPA), l’ancien président a été conduit à l’Audience nationale pour un contrôle d’identité judiciaire, avant d’être incarcéré à la prison de Barbadillo, à Diroes.

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A l’extérieur de la DIPA se trouvaient également des partisans de l’ancien parti politique Perú Posible, pour lequel Alejandro Toledo a remporté la présidence de la République.

Les médias locaux ont également souligné la courtoisie de la procureure Patricia Benavides, qui a accompagné l’ancien chef d’État depuis son arrivée à l’aéroport international Jorge Chávez jusqu’à son transfert au pénitencier.

Bien que la magistrate sud-américaine n’intervienne pas dans ses procédures et n’ait jamais assisté à l’arrivée d’une personne extradée, des sources policières ont rapporté que Mme Benavides avait également informé l’ancien président des avantages dont il bénéficiait en prison, tels que des réductions de peine.

Il a même été question d’une grâce totale, s’il acceptait la loi sur la collaboration effective et remettait des informations sur d’autres actes de corruption commis pendant ou après son gouvernement.

Vendredi dernier, le juge Richard Concepción Carhuancho a ratifié la condamnation de l’ancien président à 20 ans et 6 mois de prison, et le ministère public a exigé le paiement d’une réparation civile de 1 837 millions de soles et 463 millions de dollars.

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International

Jorge Valdivia inculpé de viol une nouvelle fois en Chile, après sa libération récente

Le parquet chilien a inculpé jeudi l’ex-joueur de football Jorge Valdivia d’un nouveau chef d’accusation de viol, quelques jours seulement après sa libération de prison dans le cadre d’une autre accusation similaire.

Valdivia, âgé de 41 ans, est arrivé en silence au Huitième Tribunal de Santiago, accompagné de son avocate, Paula Vial, pour affronter l’audience de formalisation des charges relatives à la deuxième plainte de viol portée contre lui, laquelle devrait durer plusieurs heures.

Le parquet a indiqué qu’il présentera lors de cette séance les éléments de cette nouvelle plainte, déposée par une femme qui, à l’instar de l’autre affaire en cours, affirme que l’ex-footballeur l’a agressée après une rencontre entre eux.

Il a également précisé que le procureur en charge de l’affaire, Rodrigo Celis, devra à nouveau demander la détention préventive de Valdivia.

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International

Marco Rubio promet de redynamiser la politique américaine en Amérique latine sous un second mandat de Trump

Marco Rubio, d’origine cubaine et premier Hispano-américain nommé secrétaire d’État des États-Unis, promet de recentrer l’attention de Washington sur l’Amérique latine dans un second mandat de Donald Trump, à un moment critique marqué par la question migratoire et les investissements chinois dans la région.

La grande promesse de campagne du président élu est de réaliser la plus grande déportation de l’histoire du pays, ce qui laisse entendre que « l’Amérique latine jouera un rôle central dans la politique étrangère des États-Unis au cours des 30 dernières années », déclare Brian Winter, expert de l’organisation Americas Society.

À la tête de la diplomatie américaine, Rubio « apportera une attention considérable à une région que les États-Unis ont souvent négligée », ajoute Henry Ziemer, du Centre d’Études Stratégiques et Internationales (CSIS).

Considéré comme un « faucon » en politique étrangère, ce sénateur de Floride, né à Miami il y a 53 ans, s’est distingué par sa position ferme envers la Chine et l’Iran, ainsi que son soutien inébranlable à Israël.

Il a également accordé une grande attention à l’Amérique latine, soutenant fermement les sanctions contre Cuba, le Venezuela et le Nicaragua, tout en étant critique des gouvernements de gauche du Mexique et de la Colombie, et en soutenant l’Argentine de Javier Milei.

« Rubio voit la région à travers un prisme idéologique très marqué : il la divise entre les dirigeants de gauche et de droite, entre rivaux et alliés », explique Winter.

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International

Manifestations à Lima contre l’extorsion à l’occasion du sommet APEC

Des centaines de transporteurs et de commerçants ont manifesté ce mercredi à Lima pour exiger des mesures contre l’extorsion, un problème récurrent qu’ils souhaitent mettre en lumière lors du sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), qui sera présidé par les présidents des États-Unis et de la Chine.

Les manifestations se poursuivront jusqu’à vendredi, date à laquelle s’ouvrira la réunion des dirigeants du Forum de Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), qui réunit des responsables de 21 économies.

« Nos enfants meurent à cause de la violence et de l’extorsion ! Ça suffit ! », a déclaré à l’AFP Rosa Juárez, une commerçante de 66 ans.

Avec des boucliers, la police a bloqué le passage de la marche, sans faire état de blessés.

Dans des régions du Pérou telles que Junín, Cusco, Puno, Áncash et Arequipa, des marches et des brûlages de pneus ont également été signalés, selon les images des médias locaux.

À Lima, le gouvernement a déployé un contingent de 13 000 policiers pour garantir la sécurité de l’événement international.

« Dehors les troupes américaines du Pérou ! », ont crié quelques manifestants qui ont rejoint la protestation tout en brûlant un drapeau américain.

Sous une forte surveillance policière, le groupe de manifestants a tenté de se rapprocher du centre de congrès qui accueillera le sommet, où les présidents Joe Biden et Xi Jinping se rencontreront samedi.

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