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International

Appel à une marche pour soutenir les réformes politiques en Colombie

Appel à une marche pour soutenir les réformes politiques en Colombie
Photo: El Colombiano

1 juin |

La veille, le président de la Colombie, Gustavo Petro, a annoncé qu’il se joindrait à la marche convoquée par les centrales syndicales du pays sud-américain le 7 juin, en soutien aux projets de réforme qui pourraient se concrétiser au Congrès.

Sur le réseau social Twitter, Petro a assuré : « Cette fois, je ne serai pas au balcon, je marcherai aux côtés des travailleurs et j’espère que ceux qui ont voté pour le changement en Colombie m’accompagneront maintenant dans toutes les municipalités du pays ».

Le chef de l’État a, à plusieurs reprises, appelé ses partisans à faire pression dans les rues pour obtenir les changements qu’il a promis lors de sa campagne.

L’un de ses projets les plus ambitieux est la « paix totale », grâce à laquelle son gouvernement aspire à désarmer toutes les organisations et à traduire les trafiquants de drogue en justice.

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Le président a reçu le soutien de la gauche et de certains partis traditionnels au Congrès, où il entend légiférer sur la réduction de la participation privée dans le système de santé, redistribuer les terres improductives, réformer les systèmes du travail, des retraites et de la justice, ainsi que désarmer les organisations illégales, entre autres.

Dans des déclarations à la presse, le dirigeant de la Central Unitaria de Trabajadores (CUT), Francisco Maltés, a appelé les étudiants, les travailleurs, les retraités et les organisations civiles à descendre dans la rue le 7 juin « pour défendre les réformes sociales que le gouvernement a présentées au Congrès » et qui « ont rencontré divers obstacles » en raison des « secteurs conservateurs qui s’y opposent ».

« Nous souhaitons demander au Congrès de la République, et en particulier à la Septième Commission, d’adopter le projet de loi présenté par le représentant Mafe Carrascal, qui reprend les principales aspirations du mouvement syndical exprimées au cours des 30 dernières années », a déclaré M. Maltés.

Le dirigeant syndical a également rappelé que le pays a voté pour des changements, et que les changements en matière de travail se trouvent dans ce projet de loi.

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International

Jorge Valdivia inculpé de viol une nouvelle fois en Chile, après sa libération récente

Le parquet chilien a inculpé jeudi l’ex-joueur de football Jorge Valdivia d’un nouveau chef d’accusation de viol, quelques jours seulement après sa libération de prison dans le cadre d’une autre accusation similaire.

Valdivia, âgé de 41 ans, est arrivé en silence au Huitième Tribunal de Santiago, accompagné de son avocate, Paula Vial, pour affronter l’audience de formalisation des charges relatives à la deuxième plainte de viol portée contre lui, laquelle devrait durer plusieurs heures.

Le parquet a indiqué qu’il présentera lors de cette séance les éléments de cette nouvelle plainte, déposée par une femme qui, à l’instar de l’autre affaire en cours, affirme que l’ex-footballeur l’a agressée après une rencontre entre eux.

Il a également précisé que le procureur en charge de l’affaire, Rodrigo Celis, devra à nouveau demander la détention préventive de Valdivia.

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International

Marco Rubio promet de redynamiser la politique américaine en Amérique latine sous un second mandat de Trump

Marco Rubio, d’origine cubaine et premier Hispano-américain nommé secrétaire d’État des États-Unis, promet de recentrer l’attention de Washington sur l’Amérique latine dans un second mandat de Donald Trump, à un moment critique marqué par la question migratoire et les investissements chinois dans la région.

La grande promesse de campagne du président élu est de réaliser la plus grande déportation de l’histoire du pays, ce qui laisse entendre que « l’Amérique latine jouera un rôle central dans la politique étrangère des États-Unis au cours des 30 dernières années », déclare Brian Winter, expert de l’organisation Americas Society.

À la tête de la diplomatie américaine, Rubio « apportera une attention considérable à une région que les États-Unis ont souvent négligée », ajoute Henry Ziemer, du Centre d’Études Stratégiques et Internationales (CSIS).

Considéré comme un « faucon » en politique étrangère, ce sénateur de Floride, né à Miami il y a 53 ans, s’est distingué par sa position ferme envers la Chine et l’Iran, ainsi que son soutien inébranlable à Israël.

Il a également accordé une grande attention à l’Amérique latine, soutenant fermement les sanctions contre Cuba, le Venezuela et le Nicaragua, tout en étant critique des gouvernements de gauche du Mexique et de la Colombie, et en soutenant l’Argentine de Javier Milei.

« Rubio voit la région à travers un prisme idéologique très marqué : il la divise entre les dirigeants de gauche et de droite, entre rivaux et alliés », explique Winter.

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International

Manifestations à Lima contre l’extorsion à l’occasion du sommet APEC

Des centaines de transporteurs et de commerçants ont manifesté ce mercredi à Lima pour exiger des mesures contre l’extorsion, un problème récurrent qu’ils souhaitent mettre en lumière lors du sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), qui sera présidé par les présidents des États-Unis et de la Chine.

Les manifestations se poursuivront jusqu’à vendredi, date à laquelle s’ouvrira la réunion des dirigeants du Forum de Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), qui réunit des responsables de 21 économies.

« Nos enfants meurent à cause de la violence et de l’extorsion ! Ça suffit ! », a déclaré à l’AFP Rosa Juárez, une commerçante de 66 ans.

Avec des boucliers, la police a bloqué le passage de la marche, sans faire état de blessés.

Dans des régions du Pérou telles que Junín, Cusco, Puno, Áncash et Arequipa, des marches et des brûlages de pneus ont également été signalés, selon les images des médias locaux.

À Lima, le gouvernement a déployé un contingent de 13 000 policiers pour garantir la sécurité de l’événement international.

« Dehors les troupes américaines du Pérou ! », ont crié quelques manifestants qui ont rejoint la protestation tout en brûlant un drapeau américain.

Sous une forte surveillance policière, le groupe de manifestants a tenté de se rapprocher du centre de congrès qui accueillera le sommet, où les présidents Joe Biden et Xi Jinping se rencontreront samedi.

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