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International

Guterres visite Haïti ravagé par les gangs

Guterres visite Haïti ravagé par les gangs
Photo: AP

3 juillet |

Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, s’est rendu en Haïti samedi pour attirer l’attention sur la crise à laquelle est confronté ce pays pauvre des Caraïbes, qui lutte contre des gangs violents ayant envahi une grande partie de la capitale, Port-au-Prince.

La visite de M. Guterres intervient près de neuf mois après qu’il a soutenu une demande d’aide du gouvernement haïtien et proposé qu’un ou plusieurs pays envoient une « force d’action rapide » pour soutenir les services de sécurité d’Haïti. Aucune force de ce type n’a encore été déployée, aucun pays n’ayant pris l’initiative.

« Je suis à Port-au-Prince pour exprimer mon entière solidarité avec le peuple haïtien et appeler la communauté internationale à continuer de soutenir Haïti, notamment par l’envoi d’une force internationale robuste pour aider la police nationale haïtienne », a déclaré M. Guterres sur Twitter. « Ce n’est pas le moment d’oublier Haïti.

M. Guterres a déclaré au Conseil de sécurité des Nations Unies en avril qu’il considérait l’insécurité à Port-au-Prince comme « comparable à celle des pays en conflit armé » et a déclaré que les Haïtiens étaient confrontés à l’une des pires crises des droits de l’homme depuis des décennies.

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En septembre de l’année dernière, des gangs ont aggravé la crise humanitaire en bloquant un terminal de carburant pendant six semaines, paralysant ainsi la plupart des activités économiques. En octobre, le Conseil de sécurité des Nations unies a sanctionné le gangster le plus puissant d’Haïti, accusé d’avoir dirigé le blocus pour protester contre la réduction des subventions aux carburants par le gouvernement.

Les États-Unis et le Canada ont également imposé des sanctions à des personnalités politiques et à des hommes d’affaires haïtiens.

International

Jorge Valdivia inculpé de viol une nouvelle fois en Chile, après sa libération récente

Le parquet chilien a inculpé jeudi l’ex-joueur de football Jorge Valdivia d’un nouveau chef d’accusation de viol, quelques jours seulement après sa libération de prison dans le cadre d’une autre accusation similaire.

Valdivia, âgé de 41 ans, est arrivé en silence au Huitième Tribunal de Santiago, accompagné de son avocate, Paula Vial, pour affronter l’audience de formalisation des charges relatives à la deuxième plainte de viol portée contre lui, laquelle devrait durer plusieurs heures.

Le parquet a indiqué qu’il présentera lors de cette séance les éléments de cette nouvelle plainte, déposée par une femme qui, à l’instar de l’autre affaire en cours, affirme que l’ex-footballeur l’a agressée après une rencontre entre eux.

Il a également précisé que le procureur en charge de l’affaire, Rodrigo Celis, devra à nouveau demander la détention préventive de Valdivia.

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International

Marco Rubio promet de redynamiser la politique américaine en Amérique latine sous un second mandat de Trump

Marco Rubio, d’origine cubaine et premier Hispano-américain nommé secrétaire d’État des États-Unis, promet de recentrer l’attention de Washington sur l’Amérique latine dans un second mandat de Donald Trump, à un moment critique marqué par la question migratoire et les investissements chinois dans la région.

La grande promesse de campagne du président élu est de réaliser la plus grande déportation de l’histoire du pays, ce qui laisse entendre que « l’Amérique latine jouera un rôle central dans la politique étrangère des États-Unis au cours des 30 dernières années », déclare Brian Winter, expert de l’organisation Americas Society.

À la tête de la diplomatie américaine, Rubio « apportera une attention considérable à une région que les États-Unis ont souvent négligée », ajoute Henry Ziemer, du Centre d’Études Stratégiques et Internationales (CSIS).

Considéré comme un « faucon » en politique étrangère, ce sénateur de Floride, né à Miami il y a 53 ans, s’est distingué par sa position ferme envers la Chine et l’Iran, ainsi que son soutien inébranlable à Israël.

Il a également accordé une grande attention à l’Amérique latine, soutenant fermement les sanctions contre Cuba, le Venezuela et le Nicaragua, tout en étant critique des gouvernements de gauche du Mexique et de la Colombie, et en soutenant l’Argentine de Javier Milei.

« Rubio voit la région à travers un prisme idéologique très marqué : il la divise entre les dirigeants de gauche et de droite, entre rivaux et alliés », explique Winter.

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International

Manifestations à Lima contre l’extorsion à l’occasion du sommet APEC

Des centaines de transporteurs et de commerçants ont manifesté ce mercredi à Lima pour exiger des mesures contre l’extorsion, un problème récurrent qu’ils souhaitent mettre en lumière lors du sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), qui sera présidé par les présidents des États-Unis et de la Chine.

Les manifestations se poursuivront jusqu’à vendredi, date à laquelle s’ouvrira la réunion des dirigeants du Forum de Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), qui réunit des responsables de 21 économies.

« Nos enfants meurent à cause de la violence et de l’extorsion ! Ça suffit ! », a déclaré à l’AFP Rosa Juárez, une commerçante de 66 ans.

Avec des boucliers, la police a bloqué le passage de la marche, sans faire état de blessés.

Dans des régions du Pérou telles que Junín, Cusco, Puno, Áncash et Arequipa, des marches et des brûlages de pneus ont également été signalés, selon les images des médias locaux.

À Lima, le gouvernement a déployé un contingent de 13 000 policiers pour garantir la sécurité de l’événement international.

« Dehors les troupes américaines du Pérou ! », ont crié quelques manifestants qui ont rejoint la protestation tout en brûlant un drapeau américain.

Sous une forte surveillance policière, le groupe de manifestants a tenté de se rapprocher du centre de congrès qui accueillera le sommet, où les présidents Joe Biden et Xi Jinping se rencontreront samedi.

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