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International

Le SJP colombien dénonce les menaces de mort proférées à l’encontre de fonctionnaires

Le SJP colombien dénonce les menaces de mort proférées à l'encontre de fonctionnaires
Photo: @JEP_Colombia

12 juillet |

Le président de la Juridiction spéciale pour la paix (JEP) en Colombie, Roberto Vidal, a dénoncé mardi que plusieurs de ses fonctionnaires avaient reçu des menaces de mort du groupe narco-paramilitaire Águilas Negras, envoyées par courrier électronique.

Le magistrat Vidal a confirmé les menaces de mort émanant d’Águilas Negras après la diffusion sur les réseaux sociaux, lundi, d’un pamphlet contenant un message d’intimidation.

Lors d’une conférence de presse à Bogota, M. Vidal a expliqué que le message avait été envoyé aux adresses électroniques personnelles de trois fonctionnaires de la JEP, qui défendent les membres démobilisés de la guérilla des FARC-EP.

« Il s’agit d’un pamphlet signé par un groupe qui se fait appeler ‘Les Aigles Noirs’ et qui a été diffusé parmi certains avocats du Système Autonome de Défense de la JEP », a déclaré M. Vidal.

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Il a également expliqué que les fonctionnaires qui ont reçu le message travaillent dans les départements amazoniens de Caquetá et de Putumayo, dans le sud du pays.

Le chef de la JEP a indiqué que le contenu de la brochure parlait du travail effectué par le mécanisme de justice transitionnelle en termes généraux, un système créé à la suite de l’accord de paix de 2016 pour enquêter et juger les anciens membres des FARC-EP, les membres des forces de sécurité et les tierces parties qui ont commis des crimes au cours du conflit armé.

« Cette brochure ne s’adresse pas à des personnes en particulier, mais parle de la JEP en général et de son travail. Il mentionne l’enquête et la recherche de personnes portées disparues et même les projets de sanction. Il s’agit d’une menace généralisée à l’encontre de la juridiction dans son ensemble », a déclaré M. Vidal, soulignant que les autorités ont été contraintes de renforcer les mesures de sécurité.

Le fonctionnaire a déclaré que les récentes menaces avaient déjà été signalées aux ministères de la défense, de la justice et de l’intérieur, au Haut Commissariat pour la paix et à la mission de vérification des Nations unies.

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International

Jorge Valdivia inculpé de viol une nouvelle fois en Chile, après sa libération récente

Le parquet chilien a inculpé jeudi l’ex-joueur de football Jorge Valdivia d’un nouveau chef d’accusation de viol, quelques jours seulement après sa libération de prison dans le cadre d’une autre accusation similaire.

Valdivia, âgé de 41 ans, est arrivé en silence au Huitième Tribunal de Santiago, accompagné de son avocate, Paula Vial, pour affronter l’audience de formalisation des charges relatives à la deuxième plainte de viol portée contre lui, laquelle devrait durer plusieurs heures.

Le parquet a indiqué qu’il présentera lors de cette séance les éléments de cette nouvelle plainte, déposée par une femme qui, à l’instar de l’autre affaire en cours, affirme que l’ex-footballeur l’a agressée après une rencontre entre eux.

Il a également précisé que le procureur en charge de l’affaire, Rodrigo Celis, devra à nouveau demander la détention préventive de Valdivia.

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International

Marco Rubio promet de redynamiser la politique américaine en Amérique latine sous un second mandat de Trump

Marco Rubio, d’origine cubaine et premier Hispano-américain nommé secrétaire d’État des États-Unis, promet de recentrer l’attention de Washington sur l’Amérique latine dans un second mandat de Donald Trump, à un moment critique marqué par la question migratoire et les investissements chinois dans la région.

La grande promesse de campagne du président élu est de réaliser la plus grande déportation de l’histoire du pays, ce qui laisse entendre que « l’Amérique latine jouera un rôle central dans la politique étrangère des États-Unis au cours des 30 dernières années », déclare Brian Winter, expert de l’organisation Americas Society.

À la tête de la diplomatie américaine, Rubio « apportera une attention considérable à une région que les États-Unis ont souvent négligée », ajoute Henry Ziemer, du Centre d’Études Stratégiques et Internationales (CSIS).

Considéré comme un « faucon » en politique étrangère, ce sénateur de Floride, né à Miami il y a 53 ans, s’est distingué par sa position ferme envers la Chine et l’Iran, ainsi que son soutien inébranlable à Israël.

Il a également accordé une grande attention à l’Amérique latine, soutenant fermement les sanctions contre Cuba, le Venezuela et le Nicaragua, tout en étant critique des gouvernements de gauche du Mexique et de la Colombie, et en soutenant l’Argentine de Javier Milei.

« Rubio voit la région à travers un prisme idéologique très marqué : il la divise entre les dirigeants de gauche et de droite, entre rivaux et alliés », explique Winter.

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International

Manifestations à Lima contre l’extorsion à l’occasion du sommet APEC

Des centaines de transporteurs et de commerçants ont manifesté ce mercredi à Lima pour exiger des mesures contre l’extorsion, un problème récurrent qu’ils souhaitent mettre en lumière lors du sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), qui sera présidé par les présidents des États-Unis et de la Chine.

Les manifestations se poursuivront jusqu’à vendredi, date à laquelle s’ouvrira la réunion des dirigeants du Forum de Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), qui réunit des responsables de 21 économies.

« Nos enfants meurent à cause de la violence et de l’extorsion ! Ça suffit ! », a déclaré à l’AFP Rosa Juárez, une commerçante de 66 ans.

Avec des boucliers, la police a bloqué le passage de la marche, sans faire état de blessés.

Dans des régions du Pérou telles que Junín, Cusco, Puno, Áncash et Arequipa, des marches et des brûlages de pneus ont également été signalés, selon les images des médias locaux.

À Lima, le gouvernement a déployé un contingent de 13 000 policiers pour garantir la sécurité de l’événement international.

« Dehors les troupes américaines du Pérou ! », ont crié quelques manifestants qui ont rejoint la protestation tout en brûlant un drapeau américain.

Sous une forte surveillance policière, le groupe de manifestants a tenté de se rapprocher du centre de congrès qui accueillera le sommet, où les présidents Joe Biden et Xi Jinping se rencontreront samedi.

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