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International

Les préparatifs de la troisième prise de Lima avancent

Les préparatifs de la troisième prise de Lima avancent
Photo: EFE

17 juillet |

Des délégations des régions du nord et du sud du Pérou se dirigent vers la capitale du pays, afin de réaliser la troisième prise de Lima le 19 juillet, pour exiger la démission de la présidente désignée, Dina Boluarte, des élections anticipées et la convocation d’une assemblée constituante.

L’un des leaders de la mobilisation et chef de Cusco, Antonio Maquera, a assuré que le transfert a commencé vendredi et se poursuivra jusqu’au jour de la manifestation. « Les premiers à voyager arrivent chez leurs familles et les résidents de Lima », a-t-il déclaré.

Il a également précisé qu’il s’agissait d’une importante délégation qui s’était efforcée de « demander justice pour les personnes tuées lors des marches du début de l’année ».

Pour sa part, le président régional du territoire, Werner Salcedo, a déclaré qu’il ne permettrait pas qu’il y ait un mort de plus dans les manifestations et qu’il prendrait la tête d’une protestation si une goutte de sang supplémentaire était versée dans les prochains jours.

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Il a également indiqué qu’il ne se servirait pas des manifestations comme d’un prétexte pour porter atteinte à la propriété publique ou privée, ou aux droits de ceux qui ne veulent pas participer.

À Arequipa, le président de la plate-forme commerciale Andrés Avelino Cáceres, Jhazmani Cayo, a expliqué que les commerçants se plieront à la mobilisation et garderont leurs étals fermés en signe de protestation contre le gouvernement et de soutien à la grève.

De son côté, le dirigeant d’Apurímac, Germán Altamirano, a déclaré que les représentants de sa région ont pour mot d’ordre de marcher pacifiquement, tant à Lima que dans leurs lieux d’origine.

De même, le président de la Central Única Nacional de Rondas Campesinas del Perú (CUNARC), Santos Saavedra, a affirmé que les ronderiles de base de 22 régions, dont San Martín, Cajamarca, Lambayeque, Piura et La Libertad, se sont organisés pour se rendre dans la capitale à partir de ce lundi.

Par ailleurs, la Confédération générale des travailleurs du Pérou (CGTP) a appelé toute sa base nationale et toutes les organisations démocratiques à participer à la journée nationale de lutte, selon son secrétaire général, Geronimo Lopez.

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International

Jorge Valdivia inculpé de viol une nouvelle fois en Chile, après sa libération récente

Le parquet chilien a inculpé jeudi l’ex-joueur de football Jorge Valdivia d’un nouveau chef d’accusation de viol, quelques jours seulement après sa libération de prison dans le cadre d’une autre accusation similaire.

Valdivia, âgé de 41 ans, est arrivé en silence au Huitième Tribunal de Santiago, accompagné de son avocate, Paula Vial, pour affronter l’audience de formalisation des charges relatives à la deuxième plainte de viol portée contre lui, laquelle devrait durer plusieurs heures.

Le parquet a indiqué qu’il présentera lors de cette séance les éléments de cette nouvelle plainte, déposée par une femme qui, à l’instar de l’autre affaire en cours, affirme que l’ex-footballeur l’a agressée après une rencontre entre eux.

Il a également précisé que le procureur en charge de l’affaire, Rodrigo Celis, devra à nouveau demander la détention préventive de Valdivia.

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International

Marco Rubio promet de redynamiser la politique américaine en Amérique latine sous un second mandat de Trump

Marco Rubio, d’origine cubaine et premier Hispano-américain nommé secrétaire d’État des États-Unis, promet de recentrer l’attention de Washington sur l’Amérique latine dans un second mandat de Donald Trump, à un moment critique marqué par la question migratoire et les investissements chinois dans la région.

La grande promesse de campagne du président élu est de réaliser la plus grande déportation de l’histoire du pays, ce qui laisse entendre que « l’Amérique latine jouera un rôle central dans la politique étrangère des États-Unis au cours des 30 dernières années », déclare Brian Winter, expert de l’organisation Americas Society.

À la tête de la diplomatie américaine, Rubio « apportera une attention considérable à une région que les États-Unis ont souvent négligée », ajoute Henry Ziemer, du Centre d’Études Stratégiques et Internationales (CSIS).

Considéré comme un « faucon » en politique étrangère, ce sénateur de Floride, né à Miami il y a 53 ans, s’est distingué par sa position ferme envers la Chine et l’Iran, ainsi que son soutien inébranlable à Israël.

Il a également accordé une grande attention à l’Amérique latine, soutenant fermement les sanctions contre Cuba, le Venezuela et le Nicaragua, tout en étant critique des gouvernements de gauche du Mexique et de la Colombie, et en soutenant l’Argentine de Javier Milei.

« Rubio voit la région à travers un prisme idéologique très marqué : il la divise entre les dirigeants de gauche et de droite, entre rivaux et alliés », explique Winter.

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International

Manifestations à Lima contre l’extorsion à l’occasion du sommet APEC

Des centaines de transporteurs et de commerçants ont manifesté ce mercredi à Lima pour exiger des mesures contre l’extorsion, un problème récurrent qu’ils souhaitent mettre en lumière lors du sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), qui sera présidé par les présidents des États-Unis et de la Chine.

Les manifestations se poursuivront jusqu’à vendredi, date à laquelle s’ouvrira la réunion des dirigeants du Forum de Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), qui réunit des responsables de 21 économies.

« Nos enfants meurent à cause de la violence et de l’extorsion ! Ça suffit ! », a déclaré à l’AFP Rosa Juárez, une commerçante de 66 ans.

Avec des boucliers, la police a bloqué le passage de la marche, sans faire état de blessés.

Dans des régions du Pérou telles que Junín, Cusco, Puno, Áncash et Arequipa, des marches et des brûlages de pneus ont également été signalés, selon les images des médias locaux.

À Lima, le gouvernement a déployé un contingent de 13 000 policiers pour garantir la sécurité de l’événement international.

« Dehors les troupes américaines du Pérou ! », ont crié quelques manifestants qui ont rejoint la protestation tout en brûlant un drapeau américain.

Sous une forte surveillance policière, le groupe de manifestants a tenté de se rapprocher du centre de congrès qui accueillera le sommet, où les présidents Joe Biden et Xi Jinping se rencontreront samedi.

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