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International

Les indigènes colombiens se mobilisent pour la paix et la vie

Les indigènes colombiens se mobilisent pour la paix et la vie
Photo: EFE

27 septembre |

Les médias colombiens ont rapporté que ce mercredi, dans la capitale du pays, Bogota, la mobilisation des indigènes Minga a lieu en signe de rejet de la violence dans leurs territoires et des meurtres de leurs dirigeants.

Entre 10 000 et 17 000 membres de communautés indigènes ont entamé une marche pour la paix et la vie, en rejetant la violence des acteurs armés sur leurs territoires et les assassinats de leurs dirigeants. Depuis le début de l’année, plus de 20 chefs de communautés indigènes ont été assassinés.

La mobilisation de la minga, composée de communautés de La Guajira et Norte de Santander (nord), Cauca et Nariño (ouest) et Putumayo (sud), entre autres départements, s’inscrit également dans le contexte des pourparlers du gouvernement avec les groupes armés pour mettre fin à la violence.

En plus de soutenir ces pourparlers, les indigènes défilent pour appuyer les réformes sociales promues par le gouvernement du président Gustavo Petro, qui cherchent à bénéficier aux secteurs traditionnellement exclus. Ils accusent également le Congrès de faire obstruction à ces réformes.

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Dans leur parcours à travers les artères de la ville, les membres de la minga indigène ont rejoint des groupes de manifestants d’organisations sociales, de défense des droits de l’homme et de syndicats pour soutenir les réformes rurales, des retraites, du travail et de la santé.

Selon la presse, deux marches ont lieu dans la ville : l’une partant du parc national et l’autre de la Calle 60 et de la Carrera 7ma, elles se termineront toutes deux sur la Plaza Bolivar dans le centre historique. Ces marches sont destinées à soutenir les peuples indigènes.

Comme à Bogota, des marches et d’autres événements publics ont été organisés dans les 32 départements colombiens. Les marches les plus importantes ont été organisées dans des villes telles que Medellín, Cali, Barranquilla, Cartagena, Bucaramanga, Cúcuta et Ibagué.

Une autre marche est prévue jeudi à Bogota, à l’appel du Pacte historique et d’autres mouvements sociaux.

Le président de la Central Unitaria de Trabajadores (CUT), Fabio Arias, a déclaré aux médias locaux qu’avec cette mobilisation, ils veulent montrer au pays l’impact des réformes sociales promues par le gouvernement et exercer une pression politique sur les membres du Congrès qui freinent le débat.

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Il a dénoncé le fait que des secteurs économiques offrent de l’argent aux partis politiques pour que ces réformes n’avancent pas et s’assurent ainsi de grands privilèges. Il a assuré que, dans ces circonstances, les travailleurs, les paysans, les étudiants, les indigènes et les autres secteurs ont l’alternative de se battre dans les rues.

International

Jorge Valdivia inculpé de viol une nouvelle fois en Chile, après sa libération récente

Le parquet chilien a inculpé jeudi l’ex-joueur de football Jorge Valdivia d’un nouveau chef d’accusation de viol, quelques jours seulement après sa libération de prison dans le cadre d’une autre accusation similaire.

Valdivia, âgé de 41 ans, est arrivé en silence au Huitième Tribunal de Santiago, accompagné de son avocate, Paula Vial, pour affronter l’audience de formalisation des charges relatives à la deuxième plainte de viol portée contre lui, laquelle devrait durer plusieurs heures.

Le parquet a indiqué qu’il présentera lors de cette séance les éléments de cette nouvelle plainte, déposée par une femme qui, à l’instar de l’autre affaire en cours, affirme que l’ex-footballeur l’a agressée après une rencontre entre eux.

Il a également précisé que le procureur en charge de l’affaire, Rodrigo Celis, devra à nouveau demander la détention préventive de Valdivia.

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International

Marco Rubio promet de redynamiser la politique américaine en Amérique latine sous un second mandat de Trump

Marco Rubio, d’origine cubaine et premier Hispano-américain nommé secrétaire d’État des États-Unis, promet de recentrer l’attention de Washington sur l’Amérique latine dans un second mandat de Donald Trump, à un moment critique marqué par la question migratoire et les investissements chinois dans la région.

La grande promesse de campagne du président élu est de réaliser la plus grande déportation de l’histoire du pays, ce qui laisse entendre que « l’Amérique latine jouera un rôle central dans la politique étrangère des États-Unis au cours des 30 dernières années », déclare Brian Winter, expert de l’organisation Americas Society.

À la tête de la diplomatie américaine, Rubio « apportera une attention considérable à une région que les États-Unis ont souvent négligée », ajoute Henry Ziemer, du Centre d’Études Stratégiques et Internationales (CSIS).

Considéré comme un « faucon » en politique étrangère, ce sénateur de Floride, né à Miami il y a 53 ans, s’est distingué par sa position ferme envers la Chine et l’Iran, ainsi que son soutien inébranlable à Israël.

Il a également accordé une grande attention à l’Amérique latine, soutenant fermement les sanctions contre Cuba, le Venezuela et le Nicaragua, tout en étant critique des gouvernements de gauche du Mexique et de la Colombie, et en soutenant l’Argentine de Javier Milei.

« Rubio voit la région à travers un prisme idéologique très marqué : il la divise entre les dirigeants de gauche et de droite, entre rivaux et alliés », explique Winter.

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International

Manifestations à Lima contre l’extorsion à l’occasion du sommet APEC

Des centaines de transporteurs et de commerçants ont manifesté ce mercredi à Lima pour exiger des mesures contre l’extorsion, un problème récurrent qu’ils souhaitent mettre en lumière lors du sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), qui sera présidé par les présidents des États-Unis et de la Chine.

Les manifestations se poursuivront jusqu’à vendredi, date à laquelle s’ouvrira la réunion des dirigeants du Forum de Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), qui réunit des responsables de 21 économies.

« Nos enfants meurent à cause de la violence et de l’extorsion ! Ça suffit ! », a déclaré à l’AFP Rosa Juárez, une commerçante de 66 ans.

Avec des boucliers, la police a bloqué le passage de la marche, sans faire état de blessés.

Dans des régions du Pérou telles que Junín, Cusco, Puno, Áncash et Arequipa, des marches et des brûlages de pneus ont également été signalés, selon les images des médias locaux.

À Lima, le gouvernement a déployé un contingent de 13 000 policiers pour garantir la sécurité de l’événement international.

« Dehors les troupes américaines du Pérou ! », ont crié quelques manifestants qui ont rejoint la protestation tout en brûlant un drapeau américain.

Sous une forte surveillance policière, le groupe de manifestants a tenté de se rapprocher du centre de congrès qui accueillera le sommet, où les présidents Joe Biden et Xi Jinping se rencontreront samedi.

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