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International

Le 5e sommet mondial de la santé mentale se tiendra en Argentine

Le 5e sommet mondial de la santé mentale se tiendra en Argentine
Photo: gob.ar

6 octobre |

En Argentine, le cinquième Sommet mondial de la santé mentale (GMHS) s’est ouvert jeudi au Centre culturel Kirchner (CCK) sur le thème « La santé mentale dans toutes les politiques ».

La réunion vise à renforcer l’action mondiale pour aborder les questions clés liées aux soins de santé mentale et rassemble plus de 500 délégués et ministres de la santé du monde entier, ainsi que des experts internationaux, régionaux et nationaux en matière de santé mentale.

Des délégués d’associations de patients et d’organisations de la société civile, ainsi qu’une vingtaine d’organisations internationales et au moins 30 pays du monde entier y participent.

Pour sa part, le président argentin, Alberto Fernández, a souligné que « prêter attention à la question de la santé mentale est absolument impératif et nécessaire, c’est un impératif éthique de notre époque. C’est une question essentielle pour le présent et pour l’avenir.

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Le directeur de l’Organisation panaméricaine de la santé (OPS), Jarbas Barbosa Da Silva, et le directeur général du Comité international de la Croix-Rouge, Robert Mardini, étaient présents à la réunion, de même que la ministre de la santé de la nation, Carla Vizzotti.

Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, et la directrice générale du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), Catherine Russel, accompagnaient également virtuellement le processus.

« Nous devons veiller à ce que tous les individus aient accès à des soins et des services de santé mentale de qualité, fondés sur les droits de l’homme et exempts de stigmatisation et de discrimination », a déclaré M. Jarbas Barbosa.

À cet égard, il a fait valoir que cela « nécessite des partenariats multisectoriels et des investissements accrus, mais aussi, en tant que question transversale à tous les secteurs de la santé et autres, qu’elle doit être intégrée dans toutes les politiques afin de renforcer efficacement la promotion de la santé mentale, la prévention et les soins ».

Il a déclaré attendre avec impatience la possibilité de « discussions productives et de recommandations concrètes lors du sommet, qui mettront en évidence la voie à suivre et les possibilités nouvelles et renforcées de collaboration mondiale sur cette question cruciale de santé et de développement ».

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International

Jorge Valdivia inculpé de viol une nouvelle fois en Chile, après sa libération récente

Le parquet chilien a inculpé jeudi l’ex-joueur de football Jorge Valdivia d’un nouveau chef d’accusation de viol, quelques jours seulement après sa libération de prison dans le cadre d’une autre accusation similaire.

Valdivia, âgé de 41 ans, est arrivé en silence au Huitième Tribunal de Santiago, accompagné de son avocate, Paula Vial, pour affronter l’audience de formalisation des charges relatives à la deuxième plainte de viol portée contre lui, laquelle devrait durer plusieurs heures.

Le parquet a indiqué qu’il présentera lors de cette séance les éléments de cette nouvelle plainte, déposée par une femme qui, à l’instar de l’autre affaire en cours, affirme que l’ex-footballeur l’a agressée après une rencontre entre eux.

Il a également précisé que le procureur en charge de l’affaire, Rodrigo Celis, devra à nouveau demander la détention préventive de Valdivia.

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International

Marco Rubio promet de redynamiser la politique américaine en Amérique latine sous un second mandat de Trump

Marco Rubio, d’origine cubaine et premier Hispano-américain nommé secrétaire d’État des États-Unis, promet de recentrer l’attention de Washington sur l’Amérique latine dans un second mandat de Donald Trump, à un moment critique marqué par la question migratoire et les investissements chinois dans la région.

La grande promesse de campagne du président élu est de réaliser la plus grande déportation de l’histoire du pays, ce qui laisse entendre que « l’Amérique latine jouera un rôle central dans la politique étrangère des États-Unis au cours des 30 dernières années », déclare Brian Winter, expert de l’organisation Americas Society.

À la tête de la diplomatie américaine, Rubio « apportera une attention considérable à une région que les États-Unis ont souvent négligée », ajoute Henry Ziemer, du Centre d’Études Stratégiques et Internationales (CSIS).

Considéré comme un « faucon » en politique étrangère, ce sénateur de Floride, né à Miami il y a 53 ans, s’est distingué par sa position ferme envers la Chine et l’Iran, ainsi que son soutien inébranlable à Israël.

Il a également accordé une grande attention à l’Amérique latine, soutenant fermement les sanctions contre Cuba, le Venezuela et le Nicaragua, tout en étant critique des gouvernements de gauche du Mexique et de la Colombie, et en soutenant l’Argentine de Javier Milei.

« Rubio voit la région à travers un prisme idéologique très marqué : il la divise entre les dirigeants de gauche et de droite, entre rivaux et alliés », explique Winter.

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International

Manifestations à Lima contre l’extorsion à l’occasion du sommet APEC

Des centaines de transporteurs et de commerçants ont manifesté ce mercredi à Lima pour exiger des mesures contre l’extorsion, un problème récurrent qu’ils souhaitent mettre en lumière lors du sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), qui sera présidé par les présidents des États-Unis et de la Chine.

Les manifestations se poursuivront jusqu’à vendredi, date à laquelle s’ouvrira la réunion des dirigeants du Forum de Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), qui réunit des responsables de 21 économies.

« Nos enfants meurent à cause de la violence et de l’extorsion ! Ça suffit ! », a déclaré à l’AFP Rosa Juárez, une commerçante de 66 ans.

Avec des boucliers, la police a bloqué le passage de la marche, sans faire état de blessés.

Dans des régions du Pérou telles que Junín, Cusco, Puno, Áncash et Arequipa, des marches et des brûlages de pneus ont également été signalés, selon les images des médias locaux.

À Lima, le gouvernement a déployé un contingent de 13 000 policiers pour garantir la sécurité de l’événement international.

« Dehors les troupes américaines du Pérou ! », ont crié quelques manifestants qui ont rejoint la protestation tout en brûlant un drapeau américain.

Sous une forte surveillance policière, le groupe de manifestants a tenté de se rapprocher du centre de congrès qui accueillera le sommet, où les présidents Joe Biden et Xi Jinping se rencontreront samedi.

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