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Cuba commémore la Journée des victimes du terrorisme d’État

Cuba commémore la Journée des victimes du terrorisme d'État
Photo: Cubadebate

7 octobre |

Le peuple cubain commémore ce vendredi la Journée des victimes du terrorisme d’État, à l’occasion du 47e anniversaire du « crime de la Barbade », au cours duquel 73 personnes ont été victimes du sabotage en plein vol d’un avion de ligne, perpétré par les terroristes notoires Luis Posada Carriles et Orlando Bosch.

« Non au terrorisme qui, il y a 47 ans, a coûté la vie à 73 personnes et à une personne en gestation. Il n’a jamais cessé de menacer notre peuple. Aujourd’hui encore, il persiste dans ses plans de haine et de destruction contre Cuba », a publié le président cubain Miguel Díaz-Canel Bermúdez sur son compte X.

Le chef d’État a affirmé que « la plus grande preuve du cynisme de l’empire est d’inscrire le nom honorable de Cuba sur sa liste de sponsors du terrorisme, alors que les terroristes responsables du crime de la Barbade ont vécu et sont morts aux États-Unis sans payer pour leurs crimes ».

Le ministre des Affaires étrangères Bruno Rodríguez Parrilla a quant à lui publié que Cuba commémore cette date en mémoire des 3 478 morts et des 2 099 personnes handicapées, victimes du terrorisme encouragé par les États-Unis, tout en réaffirmant la position « Non au terrorisme sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations ».

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Traditionnellement, ce jour est commémoré par un pèlerinage à la nécropole de Christophe Colomb, située au centre de la capitale cubaine, et de là au panthéon des forces armées révolutionnaires.

Le 6 octobre 1976, 24 membres de l’équipe cubaine de jeunes escrimeurs, qui rentraient chez eux après avoir participé aux IVe championnats d’Amérique centrale et des Caraïbes au Venezuela, sont morts. Cependant, 57 Cubains, 11 Guyanais et 5 Coréens sont décédés au total.

Il convient de rappeler que le 24 septembre dernier, l’ambassade cubaine à Washington, aux États-Unis, a été victime d’une attaque terroriste perpétrée par un individu qui a lancé deux cocktails Molotov.

Il s’agit de la deuxième agression contre le siège diplomatique depuis avril 2020, lorsqu’un individu d’origine cubaine avait tiré trente cartouches sur le bâtiment avec un fusil d’assaut.

Pour sa part, le gouvernement américain a refusé de qualifier les deux événements d’actes terroristes et n’a pas respecté la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques, qui établit comme une obligation spéciale de l’État hôte de prendre les mesures appropriées pour protéger les locaux de la mission.

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Jorge Valdivia inculpé de viol une nouvelle fois en Chile, après sa libération récente

Le parquet chilien a inculpé jeudi l’ex-joueur de football Jorge Valdivia d’un nouveau chef d’accusation de viol, quelques jours seulement après sa libération de prison dans le cadre d’une autre accusation similaire.

Valdivia, âgé de 41 ans, est arrivé en silence au Huitième Tribunal de Santiago, accompagné de son avocate, Paula Vial, pour affronter l’audience de formalisation des charges relatives à la deuxième plainte de viol portée contre lui, laquelle devrait durer plusieurs heures.

Le parquet a indiqué qu’il présentera lors de cette séance les éléments de cette nouvelle plainte, déposée par une femme qui, à l’instar de l’autre affaire en cours, affirme que l’ex-footballeur l’a agressée après une rencontre entre eux.

Il a également précisé que le procureur en charge de l’affaire, Rodrigo Celis, devra à nouveau demander la détention préventive de Valdivia.

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International

Marco Rubio promet de redynamiser la politique américaine en Amérique latine sous un second mandat de Trump

Marco Rubio, d’origine cubaine et premier Hispano-américain nommé secrétaire d’État des États-Unis, promet de recentrer l’attention de Washington sur l’Amérique latine dans un second mandat de Donald Trump, à un moment critique marqué par la question migratoire et les investissements chinois dans la région.

La grande promesse de campagne du président élu est de réaliser la plus grande déportation de l’histoire du pays, ce qui laisse entendre que « l’Amérique latine jouera un rôle central dans la politique étrangère des États-Unis au cours des 30 dernières années », déclare Brian Winter, expert de l’organisation Americas Society.

À la tête de la diplomatie américaine, Rubio « apportera une attention considérable à une région que les États-Unis ont souvent négligée », ajoute Henry Ziemer, du Centre d’Études Stratégiques et Internationales (CSIS).

Considéré comme un « faucon » en politique étrangère, ce sénateur de Floride, né à Miami il y a 53 ans, s’est distingué par sa position ferme envers la Chine et l’Iran, ainsi que son soutien inébranlable à Israël.

Il a également accordé une grande attention à l’Amérique latine, soutenant fermement les sanctions contre Cuba, le Venezuela et le Nicaragua, tout en étant critique des gouvernements de gauche du Mexique et de la Colombie, et en soutenant l’Argentine de Javier Milei.

« Rubio voit la région à travers un prisme idéologique très marqué : il la divise entre les dirigeants de gauche et de droite, entre rivaux et alliés », explique Winter.

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International

Manifestations à Lima contre l’extorsion à l’occasion du sommet APEC

Des centaines de transporteurs et de commerçants ont manifesté ce mercredi à Lima pour exiger des mesures contre l’extorsion, un problème récurrent qu’ils souhaitent mettre en lumière lors du sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), qui sera présidé par les présidents des États-Unis et de la Chine.

Les manifestations se poursuivront jusqu’à vendredi, date à laquelle s’ouvrira la réunion des dirigeants du Forum de Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), qui réunit des responsables de 21 économies.

« Nos enfants meurent à cause de la violence et de l’extorsion ! Ça suffit ! », a déclaré à l’AFP Rosa Juárez, une commerçante de 66 ans.

Avec des boucliers, la police a bloqué le passage de la marche, sans faire état de blessés.

Dans des régions du Pérou telles que Junín, Cusco, Puno, Áncash et Arequipa, des marches et des brûlages de pneus ont également été signalés, selon les images des médias locaux.

À Lima, le gouvernement a déployé un contingent de 13 000 policiers pour garantir la sécurité de l’événement international.

« Dehors les troupes américaines du Pérou ! », ont crié quelques manifestants qui ont rejoint la protestation tout en brûlant un drapeau américain.

Sous une forte surveillance policière, le groupe de manifestants a tenté de se rapprocher du centre de congrès qui accueillera le sommet, où les présidents Joe Biden et Xi Jinping se rencontreront samedi.

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