International
Arrestation de l’organisateur présumé de l’assassinat du président haïtien

20 octobre |
La Police nationale d’Haïti a annoncé jeudi l’arrestation de Joseph Félix Badio, un ancien officier de police accusé d’avoir planifié l’assassinat de l’ancien président haïtien Jovenel Moïse le 7 juillet 2021, après deux ans de cavale pour échapper à la justice, qui l’avait placé sous surveillance à la recherche d’indices sur son rôle de commanditaire de l’assassinat.
Selon Gary Desrosiers, porte-parole des forces de sécurité, Badio a été arrêté dans un supermarché de Pétionville, un quartier du sud de la capitale haïtienne, Port-au-Prince, où se trouve également la résidence privée de l’ancien président. C’est là qu’il a été torturé et tué par un groupe de mercenaires, pour la plupart colombiens.
Badio travaillait pour le ministère de la justice et dans l’unité gouvernementale de lutte contre la corruption avant d’être licencié pour des violations présumées de l’éthique quelques semaines avant l’assassinat. Son arrestation viendrait s’ajouter à l’enquête en cours, car l’organisateur présumé du crime s’est entretenu avec le premier ministre, Ariel Henry, la veille de l’attentat.
Plusieurs personnes ont été arrêtées dans le cadre de l’assassinat, dont 11 hommes détenus aux États-Unis, accusés d’avoir organisé un complot entre Haïti et la Floride pour éliminer Moïse et bénéficier de contrats renégociés avec ses successeurs. En outre, les 18 ex-militaires colombiens, auteurs du crime, sont toujours détenus en Haïti.
Moïse a été abattu de 12 balles à son domicile et sa femme, Martine Moïse, a été grièvement blessée, ce qui a plongé le pays dans une profonde crise politique. Depuis l’assassinat, le pays des Caraïbes a connu une augmentation de la violence des gangs qui a conduit à une demande de déploiement d’une force armée internationale.
Le Conseil de sécurité des Nations unies a finalement approuvé, début octobre, l’envoi d’une force multinationale dirigée par le Kenya pour aider à lutter contre les gangs, mais le pays africain n’a pas fixé de date pour le déploiement.
International
Le Brésil admet avoir espionné le Paraguay sous Bolsonaro

Le gouvernement brésilien a reconnu lundi que son agence de renseignement avait espionné des autorités paraguayennes pendant la présidence de Jair Bolsonaro, prédécesseur de l’actuel président Luiz Inácio Lula da Silva. Ces activités ont cessé en mars 2023, soit trois mois après l’investiture de Lula.
Cette déclaration du ministère des Relations extérieures du Brésil est intervenue après la publication d’un rapport par le média UOL, accusant le gouvernement de Lula d’avoir mené des activités d’espionnage contre le Paraguay. L’agence de renseignement n’a pas précisé quels responsables paraguayens étaient concernés, mais a souligné que les opérations ont été immédiatement suspendues dès que l’administration actuelle en a eu connaissance.
« Le gouvernement de Lula rejette catégoriquement toute implication dans les opérations de renseignementrévélées aujourd’hui contre le Paraguay, un pays membre du Mercosur, avec lequel le Brésil entretient des relations historiques et un partenariat étroit », a déclaré le ministère des Relations extérieures du Brésil.
De son côté, le ministre paraguayen des Affaires étrangères, Rubén Ramírez Lezcano, a affirmé plus tôt dans la journée à la presse à Asunción ne disposer d’aucune preuve indiquant que le Brésil ait attaqué les systèmes paraguayens.
International
Déploiement de véhicules blindés américains à la frontière mexicaine inquiète les migrants

Le récent déploiement de véhicules blindés ‘Stryker’ de l’armée américaine à la frontière avec le Mexique a suscité des inquiétudes et une vive préoccupation parmi la communauté migrante et les défenseurs des droits humains à Ciudad Juárez, dans l’État de Chihuahua, au nord du Mexique.
Alors que les autorités américaines affirment que cette mesure vise à renforcer la sécurité frontalière, des dirigeants locaux du côté mexicain estiment qu’elle envoie un message implicite d’intimidation, tant aux migrants qu’aux groupes criminels.
Le pasteur Juan Fierro García, directeur du refuge El Buen Samaritano, a exprimé à EFE son inquiétude quant à la présence militaire dans la région et son impact sur ceux qui tentent de traverser la frontière pour demander l’asile.
« Nous voyons cela comme un message subliminal destiné à semer la peur, pour dissuader les gens d’entrer aux États-Unis, et pas seulement les migrants, mais aussi les groupes criminels », a déclaré Fierro García.
Il a également remis en question la portée de cette surveillance : « Est-ce que cette présence militaire s’étend à toute la frontière nord des États-Unis avec le Mexique, ou seulement à certains endroits pour attirer l’attention ? »
L’installation de ces véhicules à la frontière entre le Texas et le Mexique s’inscrit dans le cadre d’une opération conjointe entre le Département de la Défense des États-Unis et la Patrouille Frontalière.
Du côté américain, à quelques mètres de la ligne frontalière, Claudio Herrera Baeza, membre du secteur d’El Paso de la Patrouille Frontalière, a expliqué cette mesure aux médias mexicains. Il a souligné qu’ »il s’agit d’une démonstration de coopération entre différentes agences de sécurité », en précisant la collaboration entre le Département de la Défense des États-Unis et la Patrouille Frontalière.
International
Trump annonce un « Jour de la Libération » avec de nouveaux tarifs douaniers

Le président Donald Trump a déclaré que mercredi serait le « Jour de la Libération », un moment où il prévoit de mettre en place une série de tarifs douaniers censés libérer les États-Unis des produits étrangers.
Les détails de cette nouvelle vague de taxes sur les importations restent flous. La plupart des analyses économiques indiquent que les ménages américains moyens devront absorber le coût de ces mesures sous forme de prix plus élevés et de revenus plus faibles. Cependant, Trump, imperturbable, invite des PDG à la Maison-Blanche pour annoncer qu’ils investissent des centaines de milliards de dollars dans de nouveaux projets afin d’éviter ces taxes.
Il est également possible que ces tarifs ne soient que temporaires si Trump estime qu’un accord peut être trouvé après leur mise en place.
« Je suis certainement ouvert à cette possibilité, si nous pouvons trouver un accord », a déclaré Trump aux journalistes. « Nous obtiendrons quelque chose en échange. »
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