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International

Lula oppose son veto à une partie du cadre temporaire pour les terres indigènes

Lula oppose son veto à une partie du cadre temporaire pour les terres indigènes
Photo: @LemusteleSUR

21 octobre |

Le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva a opposé vendredi son veto au point principal du projet de loi sur le cadre temporaire, qui avait été adopté par le Congrès afin de mettre des obstacles à la démarcation des terres indigènes.

« Nous allons dialoguer et continuer à travailler pour que nous ayons, comme aujourd’hui, une sécurité juridique et que nous respections les droits des peuples indigènes », a déclaré le président dans un message posté sur le réseau social X.

Sans ce veto, les communautés qui ne peuvent pas prouver l’occupation de leurs territoires en 1988, date de la proclamation de la Constitution, devraient quitter ces zones.

Il s’agissait d’une astuce juridique, créée par le lobby de l’agro-industrie pour combler une lacune dans un ancien arrêt de la Cour suprême. Bien que la Cour ait récemment déclaré inconstitutionnelle la thèse du cadre temporaire, le Congrès a ignoré la décision de la Cour suprême.

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Le Congrès a alors ignoré la décision de la Cour et, sous la pression, a approuvé le projet de loi auquel Lula a opposé son veto.

D’autres vetos du président ont annulé la possibilité de cultures génétiquement modifiées et d’exploitation minière sur les terres indigènes. Les alliés du gouvernement à Brasilia affirment que l’ouverture de routes sur les terres indigènes a également fait l’objet d’un veto.

Parmi les domaines sanctionnés par Lula figurent des points relatifs à la transparence dans l’accès aux données sur le processus de démarcation et le droit à la traduction dans les langues indigènes.

La ministre des peuples indigènes, Sonia Guajajara, a salué la décision du président.

« Le résultat est une victoire pour les peuples indigènes, qui se sont mobilisés contre cette question, et garantit le respect de la Constitution, qui prévoit déjà des règles spécifiques pour la démarcation des terres indigènes », a-t-elle déclaré.

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Le projet de loi approuvé en septembre par le Sénat établissait que les peuples indigènes ne pouvaient revendiquer la propriété que des zones qu’ils occupaient de manière permanente avant le 5 octobre 1988, date de la promulgation de la Constitution.

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International

Jorge Valdivia inculpé de viol une nouvelle fois en Chile, après sa libération récente

Le parquet chilien a inculpé jeudi l’ex-joueur de football Jorge Valdivia d’un nouveau chef d’accusation de viol, quelques jours seulement après sa libération de prison dans le cadre d’une autre accusation similaire.

Valdivia, âgé de 41 ans, est arrivé en silence au Huitième Tribunal de Santiago, accompagné de son avocate, Paula Vial, pour affronter l’audience de formalisation des charges relatives à la deuxième plainte de viol portée contre lui, laquelle devrait durer plusieurs heures.

Le parquet a indiqué qu’il présentera lors de cette séance les éléments de cette nouvelle plainte, déposée par une femme qui, à l’instar de l’autre affaire en cours, affirme que l’ex-footballeur l’a agressée après une rencontre entre eux.

Il a également précisé que le procureur en charge de l’affaire, Rodrigo Celis, devra à nouveau demander la détention préventive de Valdivia.

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International

Marco Rubio promet de redynamiser la politique américaine en Amérique latine sous un second mandat de Trump

Marco Rubio, d’origine cubaine et premier Hispano-américain nommé secrétaire d’État des États-Unis, promet de recentrer l’attention de Washington sur l’Amérique latine dans un second mandat de Donald Trump, à un moment critique marqué par la question migratoire et les investissements chinois dans la région.

La grande promesse de campagne du président élu est de réaliser la plus grande déportation de l’histoire du pays, ce qui laisse entendre que « l’Amérique latine jouera un rôle central dans la politique étrangère des États-Unis au cours des 30 dernières années », déclare Brian Winter, expert de l’organisation Americas Society.

À la tête de la diplomatie américaine, Rubio « apportera une attention considérable à une région que les États-Unis ont souvent négligée », ajoute Henry Ziemer, du Centre d’Études Stratégiques et Internationales (CSIS).

Considéré comme un « faucon » en politique étrangère, ce sénateur de Floride, né à Miami il y a 53 ans, s’est distingué par sa position ferme envers la Chine et l’Iran, ainsi que son soutien inébranlable à Israël.

Il a également accordé une grande attention à l’Amérique latine, soutenant fermement les sanctions contre Cuba, le Venezuela et le Nicaragua, tout en étant critique des gouvernements de gauche du Mexique et de la Colombie, et en soutenant l’Argentine de Javier Milei.

« Rubio voit la région à travers un prisme idéologique très marqué : il la divise entre les dirigeants de gauche et de droite, entre rivaux et alliés », explique Winter.

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International

Manifestations à Lima contre l’extorsion à l’occasion du sommet APEC

Des centaines de transporteurs et de commerçants ont manifesté ce mercredi à Lima pour exiger des mesures contre l’extorsion, un problème récurrent qu’ils souhaitent mettre en lumière lors du sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), qui sera présidé par les présidents des États-Unis et de la Chine.

Les manifestations se poursuivront jusqu’à vendredi, date à laquelle s’ouvrira la réunion des dirigeants du Forum de Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), qui réunit des responsables de 21 économies.

« Nos enfants meurent à cause de la violence et de l’extorsion ! Ça suffit ! », a déclaré à l’AFP Rosa Juárez, une commerçante de 66 ans.

Avec des boucliers, la police a bloqué le passage de la marche, sans faire état de blessés.

Dans des régions du Pérou telles que Junín, Cusco, Puno, Áncash et Arequipa, des marches et des brûlages de pneus ont également été signalés, selon les images des médias locaux.

À Lima, le gouvernement a déployé un contingent de 13 000 policiers pour garantir la sécurité de l’événement international.

« Dehors les troupes américaines du Pérou ! », ont crié quelques manifestants qui ont rejoint la protestation tout en brûlant un drapeau américain.

Sous une forte surveillance policière, le groupe de manifestants a tenté de se rapprocher du centre de congrès qui accueillera le sommet, où les présidents Joe Biden et Xi Jinping se rencontreront samedi.

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