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International

Haïti extrade le membre d’un gang criminel recherché aux États-Unis

Photo: @pnh_officiel

22 novembre |

La police nationale haïtienne a annoncé mercredi l’extradition vers les États-Unis de John Peter Fleronvil, membre du groupe armé appelé « Kokorat San Ras », accusé d’avoir enlevé environ quatre citoyens américains l’année dernière.

Selon la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) : « Il est cité à comparaître devant un juge du District de Columbia, accusé de l’enlèvement de quatre citoyens américains dans le département de l’Artibonite, en juillet 2022 ».

Membre effectif du gang « Kokorat San Ras » dans la région de l’Artibonite, au nord-ouest de la capitale, John Peter Fleronvil a été arrêté le 11 septembre 2022 à Fort-Liberté, dans le nord du pays, alors qu’il tentait de franchir la frontière avec la République dominicaine.

Les experts de l’ONU ont dénoncé dans un rapport publié en octobre dernier que l’ancien sénateur haïtien, Youri Latortue, était à l’origine du financement du groupe « Kokorat San Ras », qui sévit dans la région de l’Artibonite, prenant des otages, violant, tuant et kidnappant des personnes dans toute la région.

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On a également appris que le Parlement kenyan a approuvé jeudi dernier le déploiement de 1 000 de ses policiers en Haïti dans le cadre de la construction de cette force multinationale sous la juridiction de l’ONU qui renforcerait le travail des forces de sécurité, malgré l’opposition et le blocage de l’idée ordonné en octobre par un tribunal kenyan.

Approuvé le 2 octobre par le Conseil de sécurité de l’ONU, le commandement de la mission de protection d’Haïti a été assumé par le Kenya, qui a proposé de la diriger à la demande du gouvernement haïtien lui-même, ce qui, comme il y a un an, a reçu l’approbation du secrétaire général de l’ONU, António Guterres.

Haïti est plongé depuis longtemps dans une crise profonde marquée par une extrême violence, des groupes armés contrôlant la capitale, Port-au-Prince, et les principales villes et localités du territoire, se rendant responsables de centaines de meurtres, de viols, d’enlèvements et d’autres crimes.

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Amérique centrale

Présence militaire américaine au Panama : accord sensible autour du canal

Le Panama autorisera la présence de troupes américaines dans des zones d’accès et adjacentes au canal interocéanique, selon un accord bilatéral diffusé ce jeudi par le gouvernement panaméen, qui précise qu’il ne s’agit pas de bases militaires.

La présence de troupes américaines reste un sujet sensible dans ce pays d’Amérique centrale, rappelant l’époque où les États-Unis disposaient d’un enclave avec des bases militaires, avant de restituer le canal au Panama en décembre 1999.

Selon l’accord signé par le secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth, et le ministre panaméen de la Sécurité, Frank Ábrego, les militaires et contractuels américains « pourront utiliser les emplacements autorisés, les installations et les zones désignées pour fournir de la formation, mener des actions humanitaires (…) et des exercices ».

L’accord, d’une durée initiale de trois ans renouvelable, stipule que les installations resteront la propriété de l’État panaméen et seront utilisées de manière conjointe avec les forces de sécurité des deux pays.

Mercredi, Hegseth avait déclaré lors d’une conférence de presse à Panama que les exercices conjoints de défense représentaient « une opportunité de faire revivre » une « base militaire » opérée par des troupes américaines, des propos qui ont suscité de vives réactions.

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« Nous ne pouvons accepter ni bases militaires ni sites de défense », a réagi Ábrego lors de la même conférence.

Depuis son retour au pouvoir en janvier dernier, le président Donald Trump a menacé de « récupérer » le canal de Panama, construit par les États-Unis, en affirmant qu’il se trouve désormais sous influence chinoise.

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International

Le Nicaragua rejette la déclaration finale du sommet de la Celac : « Aucun consensus »

Le Nicaragua a dénoncé ce jeudi l’absence de consensus autour de la déclaration finale de la IXe Sommet des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté des États latino-américains et caribéens (Celac), tenue mercredi au Honduras, a indiqué le ministère des Affaires étrangères à Managua. L’Argentine et le Paraguay ont exprimé des réserves similaires.

« Une déclaration de ce Sommet devrait aborder les graves conséquences des politiques tarifaires décrétées par les États-Unis contre le monde, et convenir d’actions et de mesures communes pour faire face à leurs effets », a déclaré le ministre nicaraguayen des Affaires étrangères, Valdrack Jaentschke, qui représentait son pays lors de cette réunion.

Il a ajouté : « Une déclaration de la Celac doit inclure un message de solidarité envers les sœurs et frères qui ont dû émigrer hors de leurs pays, et exiger un traitement digne pour ceux qui sont renvoyés dans leurs patries. »

Le message officiel, intitulé « Le Nicaragua à la Celac : Il n’y avait pas, et il n’y a pas de consensus », critique le document final connu sous le nom de Déclaration de Tegucigalpa, adopté mercredi à l’issue du sommet, auquel les coprésidents nicaraguayens Daniel Ortega et Rosario Murillo n’ont pas assisté.

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International

Le Pérou demande à l’OEA de classer le Tren de Aragua comme organisation terroriste

La présidente du Pérou, Dina Boluarte, a annoncé ce jeudi que son pays a demandé à l’Organisation des États américains (OEA) de déclarer le groupe criminel transnational Tren de Aragua comme une organisation terroriste internationale.

La cheffe de l’État a fait cette déclaration à l’issue de la réunion quotidienne tenue au Palais présidentiel avec les ministres et les hauts responsables des forces de sécurité, afin de suivre les actions contre la criminalité à Lima et dans la province voisine du Callao, toutes deux déclarées en état d’urgence face à la montée de la délinquance.

À ce sujet, le ministre des Affaires étrangères, Elmer Schialer, a précisé que, lors de son intervention à Washington devant l’OEA, il a souligné que le Tren de Aragua — un gang né dans les prisons vénézuéliennes — ainsi que d’autres groupes criminels similaires, « représentent l’un des principaux défis pour la sécurité des peuples latino-américains ».

Il a ajouté que leurs actions sont « de nature terroriste » et nécessitent donc « une évaluation des alternatives pour les combattre de manière conjointe ».

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