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International

Quatre militaires condamnés dans l’affaire du coup d’État en Bolivie I

Photo: @RadioCompanera1

23 novembre |

Les quatre officiers militaires qui faisaient partie du haut commandement pendant l’administration 2019 ont été condamnés mercredi à deux et trois ans de prison dans l’affaire du coup d’État I, après avoir reconnu leur responsabilité dans l’acte pour lequel ils étaient accusés.

Il s’agit de l’ancien commandant des forces aériennes boliviennes (FAB), le général Jorge Gonzalo Terceros, de l’ancien commandant de la marine, l’amiral Palmiro Jarjury, de l’ancien commandant de l’armée de terre, le général Jorge Mendieta, et de l’ancien chef d’état-major des forces armées, l’amiral Flavio Gustavo Arce.

L’avocat Eusebio Vera a déclaré que « le juge a pris le temps prudent pour cette résolution (…), il a ordonné que les ex-généraux aient une peine de deux ans, en ce qui concerne M. Arce, Mendieta et Jarjury, et trois ans pour M. Jorge Terceros ».

Des représentants du ministère du gouvernement, du ministère public et de la plaignante dans l’affaire Coup I, l’ex-députée du Mouvement vers le socialisme (MAS), Lidia Patty, étaient présents à l’audience, qui a duré près de quatre heures.

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Lidia Patty a encouragé le processus en 2020 en raison des actions violentes de 2019 qui ont conduit à la démission de l’ancien président Evo Morales et à l’usurpation du pouvoir par l’ancienne sénatrice Jeanine Áñez, qui sera condamnée à dix ans de prison.

Les condamnations de ce jour sont les premières émises dans le processus, car sa participation aux crimes de dissimulation et d’association de malfaiteurs a été prouvée, en suggérant la démission de Morales le 10 novembre 2019.

Dans la foulée, des manifestations ont éclaté pour dénoncer des fraudes présumées lors de l’élection présidentielle du 20 octobre, avec la présence de la police, et le 10 novembre, Morales a démissionné de ses fonctions. Deux jours plus tard, Jeanine Añez a pris la tête du Sénat, puis de la présidence.

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Jorge Valdivia inculpé de viol une nouvelle fois en Chile, après sa libération récente

Le parquet chilien a inculpé jeudi l’ex-joueur de football Jorge Valdivia d’un nouveau chef d’accusation de viol, quelques jours seulement après sa libération de prison dans le cadre d’une autre accusation similaire.

Valdivia, âgé de 41 ans, est arrivé en silence au Huitième Tribunal de Santiago, accompagné de son avocate, Paula Vial, pour affronter l’audience de formalisation des charges relatives à la deuxième plainte de viol portée contre lui, laquelle devrait durer plusieurs heures.

Le parquet a indiqué qu’il présentera lors de cette séance les éléments de cette nouvelle plainte, déposée par une femme qui, à l’instar de l’autre affaire en cours, affirme que l’ex-footballeur l’a agressée après une rencontre entre eux.

Il a également précisé que le procureur en charge de l’affaire, Rodrigo Celis, devra à nouveau demander la détention préventive de Valdivia.

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International

Marco Rubio promet de redynamiser la politique américaine en Amérique latine sous un second mandat de Trump

Marco Rubio, d’origine cubaine et premier Hispano-américain nommé secrétaire d’État des États-Unis, promet de recentrer l’attention de Washington sur l’Amérique latine dans un second mandat de Donald Trump, à un moment critique marqué par la question migratoire et les investissements chinois dans la région.

La grande promesse de campagne du président élu est de réaliser la plus grande déportation de l’histoire du pays, ce qui laisse entendre que « l’Amérique latine jouera un rôle central dans la politique étrangère des États-Unis au cours des 30 dernières années », déclare Brian Winter, expert de l’organisation Americas Society.

À la tête de la diplomatie américaine, Rubio « apportera une attention considérable à une région que les États-Unis ont souvent négligée », ajoute Henry Ziemer, du Centre d’Études Stratégiques et Internationales (CSIS).

Considéré comme un « faucon » en politique étrangère, ce sénateur de Floride, né à Miami il y a 53 ans, s’est distingué par sa position ferme envers la Chine et l’Iran, ainsi que son soutien inébranlable à Israël.

Il a également accordé une grande attention à l’Amérique latine, soutenant fermement les sanctions contre Cuba, le Venezuela et le Nicaragua, tout en étant critique des gouvernements de gauche du Mexique et de la Colombie, et en soutenant l’Argentine de Javier Milei.

« Rubio voit la région à travers un prisme idéologique très marqué : il la divise entre les dirigeants de gauche et de droite, entre rivaux et alliés », explique Winter.

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International

Manifestations à Lima contre l’extorsion à l’occasion du sommet APEC

Des centaines de transporteurs et de commerçants ont manifesté ce mercredi à Lima pour exiger des mesures contre l’extorsion, un problème récurrent qu’ils souhaitent mettre en lumière lors du sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), qui sera présidé par les présidents des États-Unis et de la Chine.

Les manifestations se poursuivront jusqu’à vendredi, date à laquelle s’ouvrira la réunion des dirigeants du Forum de Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), qui réunit des responsables de 21 économies.

« Nos enfants meurent à cause de la violence et de l’extorsion ! Ça suffit ! », a déclaré à l’AFP Rosa Juárez, une commerçante de 66 ans.

Avec des boucliers, la police a bloqué le passage de la marche, sans faire état de blessés.

Dans des régions du Pérou telles que Junín, Cusco, Puno, Áncash et Arequipa, des marches et des brûlages de pneus ont également été signalés, selon les images des médias locaux.

À Lima, le gouvernement a déployé un contingent de 13 000 policiers pour garantir la sécurité de l’événement international.

« Dehors les troupes américaines du Pérou ! », ont crié quelques manifestants qui ont rejoint la protestation tout en brûlant un drapeau américain.

Sous une forte surveillance policière, le groupe de manifestants a tenté de se rapprocher du centre de congrès qui accueillera le sommet, où les présidents Joe Biden et Xi Jinping se rencontreront samedi.

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