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International

Les Péruviens se mobilisent contre le gouvernement nommé par Dina Boluarte et le Congrès

Photo: EFE

7 décembre |

Un an après l’arrivée au pouvoir de Dina Boluarte, les organisations et mouvements sociaux péruviens ont appelé à des manifestations nationales ce jeudi, vendredi et samedi pour exiger la démission de la présidente désignée et la fermeture d’un Congrès qu’ils qualifient de corrompu.

Sous le slogan « Qu’ils s’en aillent tous », les manifestants exigeront également la réorganisation du ministère public, à la suite d’allégations de corruption à l’encontre de la procureure générale Patricia Benavides (suspendue pour six mois), et la révocation de la grâce accordée à l’ancien président et dictateur Alberto Fujimori (1990-2000), libéré la veille, qui purgeait une peine de 25 ans d’emprisonnement pour crimes contre l’humanité.

À Lima (capitale), les manifestants se rassembleront à partir de 16 heures, heure locale, sur la Plaza Dos de Mayo. Selon les médias locaux, 7 000 commerçants du Frente de Defensa de la plataforma comercial Andrés Avelino Cáceres, à Arequipa (sud), défileront de 9 heures à 14 heures, heure locale.

Des appels à manifester ont également été lancés à Berlin, Rome, Florence, Milan, Turin, Barcelone, Madrid, Paris, Argentine (Buenos Aires), New York, Los Angeles, Washington D.C. et Montréal.

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Entre autres justes revendications, les manifestants demanderont l’ouverture d’une enquête sur l’assassinat de plus de 60 civils lors des manifestations qui ont eu lieu en décembre 2022 et au cours du premier semestre 2023, au cours desquelles de larges secteurs ont exigé la libération de l’ancien président Pedro Castillo, qui est toujours en prison à la suite d’un coup d’État parlementaire.

Lors de ces manifestations, des demandes d’élections anticipées et de convocation d’une assemblée constituante ont également été formulées, ce qui pourrait donner lieu à une nouvelle constitution, capable de remplacer l’actuelle, qui date de 1993 et est reconnue comme étant pro-Fujimori et néolibérale.

Fujimori a été condamné en 2009 pour l’assassinat de 15 personnes à Barrios Altos (Lima) par un escadron de la mort qui opérait sous ses ordres – le groupe Colina – et pour l’assassinat et la disparition de dix autres personnes à l’université La Cantuta (province de Lima).

Il a été gracié fin 2017 par le président de l’époque, Pedro Pablo Kuczynski, qui a ensuite été destitué par le Congrès. Kuczynski a prétendu que le dictateur était en mauvaise santé, mais a agi ainsi en échange de votes de membres du Congrès pro-Fujimori pour éviter d’être mis en accusation pour corruption par l’assemblée législative.

Ce jeudi, après sa libération, des parents de victimes du massacre de La Cantuta et d’autres groupes ont protesté devant le palais de justice contre la sentence de grâce, appliquée par la Cour constitutionnelle et approuvée par le gouvernement Boluarte. « La grâce est une insulte », ont scandé les manifestants.

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MARN1

International

La Cour Confirme la Condamnation de Cristina Kirchner à Six Ans de Prison

Un tribunal argentin a confirmé ce mercredi la condamnation à six ans de prison et l’inéligibilité politique de Cristina Kirchner, leader de l’opposition au gouvernement de Javier Milei, dans une affaire de gestion frauduleuse, une décision qui sera réexaminée par la Cour Suprême. L’ex-présidente a qualifié le processus de « spectacle ».

La Chambre fédérale de cassation pénale a décidé de « condamner Cristina Elizabeth Fernández de Kirchner à une peine de six ans de prison, à une inéligibilité spéciale à vie pour exercer des fonctions publiques, avec les sanctions légales et les frais du procès, en tant qu’auteure responsable du crime de gestion frauduleuse au détriment de l’administration publique », selon une décision diffusée en direct.

Les juges ont rejeté les recours présentés par le procureur et la défense, maintenant ainsi les peines et les acquittements prononcés en décembre 2022.

Kirchner, âgée de 71 ans, avait été condamnée initialement en 2022 à six ans de prison et à une inéligibilité à vie pour des irrégularités dans l’attribution de contrats de travaux publics pendant son mandat présidentiel (2007-2015), une décision qui a maintenant été confirmée par une cour supérieure.

L’ex-présidente a critiqué l’impartialité des juges dans une lettre publiée mardi, les accusant d’être liés à son rival politique Mauricio Macri, qui a occupé la présidence de 2015 à 2019.

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International

Le Pape Appelle à des Programmes de Protection Plus Efficaces au Sein de l’Église

Le Pape a demandé que les programmes de protection contre les abus au sein de l’Église soient « efficaces » et a encouragé en particulier les initiatives des diocèses qui offrent « réconfort et assistance à ceux qui ont souffert ».

Dans un message adressé aux participants de la Conférence sur la sauvegarde de l’Église catholique en Europe, organisée par la Commission Pontificale pour la Protection des Mineurs, François a souligné la nécessité de mettre en place des réseaux « de personnes et de bonnes pratiques » afin de « partager les connaissances, se soutenir mutuellement et garantir que les programmes de protection soient efficaces et durables ».

L’événement, qui a été inauguré ce mercredi, réunit plus de 100 experts ainsi que des victimes de 25 pays européens, qui débattront de la question jusqu’au 15 novembre. « Votre engagement envers cette cause est un signe de l’effort constant de l’Église pour protéger les plus vulnérables », a souligné François dans un message vidéo diffusé au début des rencontres.

« Le dialogue et les échanges lors de votre conférence offrent des opportunités prometteuses pour une compréhension plus profonde et un engagement renforcé en faveur de la sauvegarde des enfants et des adultes vulnérables au sein de l’Église », a-t-il ajouté.

De son côté, le responsable de cette commission, le cardinal américain Sean O’Malley, a affirmé qu’il était de notre devoir « d’écouter et de répondre à ceux qui ont été lésés ». « Nous devons suivre la procédure légale pour enquêter sur les plaintes et montrer un leadership ferme en prenant les mesures nécessaires pour prévenir au mieux tout cas d’abus », a-t-il précisé.

 

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International

L’Iran Maintient ses Canaux de Dialogue Indirects avec les États-Unis Après l’Élection de Trump

Le ministre des Affaires étrangères iranien, Abás Araqchi, a déclaré mercredi que les canaux de communication indirects avec Washington restent ouverts, une semaine après l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis.

« Nous avons des différences, parfois fondamentales et cruciales avec les Américains, qui ne peuvent pas être résolues, mais nous devons les gérer (…) afin de réduire les tensions », a affirmé Araqchi.

« Les canaux de communication entre nous et les Américains existent encore », a ajouté le chef de la diplomatie, en marge de la réunion hebdomadaire du gouvernement.

Les États-Unis et l’Iran ont rompu leurs relations diplomatiques en 1980, peu après la Révolution islamique qui a renversé la dynastie Pahlavi soutenue par Washington.

Cependant, les deux pays communiquent indirectement par l’intermédiaire de l’ambassade de Suisse à Téhéran et du sultanat d’Oman, qui joue souvent le rôle de médiateur.

Pendant son premier mandat (2017-2021), Trump a mis en place la politique de la « pression maximale » contre l’Iran et a rétabli les sanctions.

En 2018, les États-Unis se sont retirés d’un accord international visant à réguler les activités nucléaires de l’Iran en échange d’un allègement des sanctions internationales.

 

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