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International

Le parlement cubain exprime sa solidarité avec la Palestine face à l’escalade

Photo: @AsambleaCuba

21 décembre |

L’Assemblée nationale (parlement monocaméral) de Cuba a approuvé mercredi, au début de la deuxième de ses deux sessions annuelles, une déclaration de solidarité avec le peuple palestinien face au siège sioniste qui en est à son deuxième mois et demi.

La déclaration lue par le président de la commission des relations internationales, Rolando González Patricio, a présenté la déclaration, qui a été ratifiée par les députés solidaires de la cause palestinienne.

La déclaration stipule que « nous, députés, exprimons notre indignation face au génocide perpétré contre le peuple palestinien, qui met en évidence l’échec de la diplomatie et de l’ordre international actuel à empêcher de tels actes de barbarie au XXIe siècle ».

En ce sens, ils condamnent « l’assassinat de milliers de Palestiniens dans la bande de Gaza, dont plus de 70 % sont des enfants et des femmes, à la suite des bombardements aveugles menés par Israël depuis le 7 octobre ».

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Selon le parlement cubain, « la situation actuelle est la conséquence de 75 ans de pratiques israéliennes d’occupation illégale et de colonisation, en violation flagrante des droits inaliénables du peuple palestinien sur son propre territoire ».

Ils rejettent également « les attaques contre les hôpitaux, les écoles, les camps de réfugiés, les centres des Nations unies, les mosquées, entre autres infrastructures civiles, ainsi que la privation d’eau, de nourriture, d’électricité, de carburant, le blocus de l’aide humanitaire à la population de Gaza et l’assassinat de dizaines de professionnels des médias. Toutes ces actions constituent de graves violations du droit international humanitaire, du droit international, des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité ».

Dans le même ordre d’idées, ils dénoncent « la responsabilité et la complicité du gouvernement des Etats-Unis dans ce génocide, en entravant l’action du Conseil de sécurité par le biais du droit de veto antidémocratique et obsolète pour protéger les excès du gouvernement israélien » et rappellent que « l’impunité avec laquelle Israël a historiquement agi ne peut s’expliquer que par sa confiance dans le fait qu’il ne subira pas de conséquences en raison du soutien du gouvernement des Etats-Unis ».

Enfin, ils lancent « un appel urgent à un cessez-le-feu immédiat et à l’ouverture de négociations entre les parties » et réitèrent « la nécessité d’une solution globale, juste et durable au conflit israélo-palestinien, sur la base de la création de deux États, qui permettrait au peuple palestinien d’exercer son droit à l’autodétermination et d’avoir un État indépendant et souverain, fondé sur les frontières d’avant 1967 et ayant Jérusalem-Est pour capitale ».

Cuba est un soutien historique de la cause palestinienne, en particulier depuis 1967 et le rôle de La Havane à la tête du mouvement des non-alignés à deux reprises.

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International

Cuba reçoit 60 migrants déportés des États-Unis par avion

Cuba a accueilli ce jeudi 60 migrants déportés des États-Unis par avion, ont annoncé les autorités. Il s’agit du troisième transfert rendu public depuis que le président américain Donald Trump est entré en fonction le 20 janvier et a lancé une campagne contre la migration dans son pays.

Un communiqué publié par le ministère de l’Intérieur cubain sur sa page Facebook a précisé qu’il s’agissait d’un groupe de 55 hommes et de 5 femmes, arrivés à l’aéroport international José Martí de La Havane « dans le cadre des accords migratoires bilatéraux ».

L’une des personnes a été arrêtée à son arrivée pour être sous enquête pour un crime commis avant de quitter le pays, et une autre a été arrêtée pour avoir quitté Cuba illégalement alors qu’elle était sous liberté conditionnelle, violant ainsi son bénéfice judiciaire.

Le vol précédent à destination de Cuba, le 27 février, avait transporté 104 personnes. Le communiqué a également mentionné un autre groupe qui avait été déporté par avion à la mi-janvier — quelques jours après l’investiture de Trump — et dont aucune information n’avait été rendue publique jusqu’à ce moment-là.

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Amérique centrale

La Cour suprême du Guatemala rejette l’appel du journaliste José Rubén Zamora

La Cour suprême du Guatemala a rejeté ce jeudi l’appel du journaliste José Rubén Zamora visant à annuler l’ordre qui l’a renvoyé en prison il y a deux semaines, après avoir révoqué son arrestation à domicile qu’il avait obtenue depuis octobre.

Le journaliste de 68 ans a passé plus de 800 jours en détention. Il fait face à deux procédures parallèles lancées en 2022 par le Ministère public, que des organisations internationales considèrent comme une attaque contre la liberté de la presse.

Le président du Guatemala, Bernardo Arévalo, a critiqué ces procédures, mais il ne peut pas intervenir dans le travail du Ministère public, qui accuse Zamora de blanchiment d’argent, de chantage et d’obstruction à la justice.

La Chambre de protection de la Cour a décidé « à l’unanimité de suspendre définitivement » les recours de la défense de Zamora, après qu’une chambre d’appel ait annulé l’arrestation à domicile, selon un communiqué du pouvoir judiciaire.

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International

Maduro répond à Marco Rubio : « Personne ne menace le Venezuela »

Nicolás Maduro, qui a prêté serment pour un troisième mandat en janvier après sa réélection contestée, a déclaré ce jeudi que personne ne menace le Venezuela, en réponse aux propos du secrétaire d’État des États-Unis, Marco Rubio, qui avait averti Caracas qu’une attaque militaire contre la Guyane « serait une grave erreur ».

« Voici l’imbécile de Marco Rubio qui menace le Venezuela depuis la Guyane ; imbécile, personne ne menace le Venezuela car c’est la patrie des libérateurs, c’est la patrie de (Simón) Bolívar », a déclaré le leader chaviste lors d’un discours télévisé.

Maduro a affirmé que Rubio « n’a jamais vu » une assemblée populaire, « n’a jamais mis les pieds dans un quartier, car ils font partie de l’élite corrompue de Miami, très corrompue et qui déteste le Venezuela ».

« Ce peuple a quelque chose : quand on le menace, quand on le frappe, il devient plus rebelle, nous sommes plus rebelles, nous sommes plus fiers, plus combattants et nous devons protéger le Venezuela, protéger la paix de notre patrie », a-t-il ajouté.

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