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International

Le gouvernement colombien dénonce les conditions de travail des femmes

Photo: Colprensa

29 décembre |

La ministre colombienne du Travail, Gloria Inés Ramírez, a dénoncé mercredi le fait que, dans certaines entreprises du pays, les femmes doivent porter des couches dans leur travail parce qu’elles n’ont pas le temps d’aller aux toilettes.

Selon les médias locaux, elle a fait ces déclarations sur la base d’inspections menées dans plusieurs entreprises, telles que la société de gestion du thon de Van Camp, Seatech International Inc.

« Nous avons constaté, lors de nombreuses visites que nous avons effectuées, que les inspecteurs qui se sont rendus dans la partie fleurs, dans la partie thon, chez Van Camp’s, par exemple, ont constaté que les conditions dans lesquelles ces femmes effectuent leur travail ne sont pas les meilleures », a-t-elle déclaré.

En ce sens, elle a expliqué que les travailleuses « n’ont pas le temps d’aller aux toilettes, ce qui est si typique de l’être humain, de la machine que nous sommes », tout en assurant que les autorités vont de l’avant afin de garantir des conditions de travail décentes.

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« Ce sont les systématisations que nous faisons pour créer un plan de choc et corriger ces abus qui se produisent chez de nombreuses femmes qui travaillent dans les champs de Colombie, et aussi dans de nombreuses villes », a-t-elle déclaré.

Pour sa part, Seatech International Inc. a rejeté les accusations dans une déclaration, dans laquelle elle souligne que cela « porte atteinte à plus de 35 ans de travail, de contribution au pays et à la création d’emplois décents ».

« L’entreprise et ses 1 800 employés réitèrent que les allégations sont fausses et qu’ils se défendront contre cette attaque en vertu de la loi et des règlements colombiens », a souligné l’entreprise.

Selon la loi 1562 de 2012, les employeurs ont le devoir de promouvoir et de maintenir le bien-être physique, mental et social des travailleurs, ce qui inclut la mise à disposition de certains espaces pour les besoins physiologiques et l’hygiène, ainsi que l’interdiction d’empêcher la satisfaction de ces besoins humains.

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International

Cuba reçoit 60 migrants déportés des États-Unis par avion

Cuba a accueilli ce jeudi 60 migrants déportés des États-Unis par avion, ont annoncé les autorités. Il s’agit du troisième transfert rendu public depuis que le président américain Donald Trump est entré en fonction le 20 janvier et a lancé une campagne contre la migration dans son pays.

Un communiqué publié par le ministère de l’Intérieur cubain sur sa page Facebook a précisé qu’il s’agissait d’un groupe de 55 hommes et de 5 femmes, arrivés à l’aéroport international José Martí de La Havane « dans le cadre des accords migratoires bilatéraux ».

L’une des personnes a été arrêtée à son arrivée pour être sous enquête pour un crime commis avant de quitter le pays, et une autre a été arrêtée pour avoir quitté Cuba illégalement alors qu’elle était sous liberté conditionnelle, violant ainsi son bénéfice judiciaire.

Le vol précédent à destination de Cuba, le 27 février, avait transporté 104 personnes. Le communiqué a également mentionné un autre groupe qui avait été déporté par avion à la mi-janvier — quelques jours après l’investiture de Trump — et dont aucune information n’avait été rendue publique jusqu’à ce moment-là.

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Amérique centrale

La Cour suprême du Guatemala rejette l’appel du journaliste José Rubén Zamora

La Cour suprême du Guatemala a rejeté ce jeudi l’appel du journaliste José Rubén Zamora visant à annuler l’ordre qui l’a renvoyé en prison il y a deux semaines, après avoir révoqué son arrestation à domicile qu’il avait obtenue depuis octobre.

Le journaliste de 68 ans a passé plus de 800 jours en détention. Il fait face à deux procédures parallèles lancées en 2022 par le Ministère public, que des organisations internationales considèrent comme une attaque contre la liberté de la presse.

Le président du Guatemala, Bernardo Arévalo, a critiqué ces procédures, mais il ne peut pas intervenir dans le travail du Ministère public, qui accuse Zamora de blanchiment d’argent, de chantage et d’obstruction à la justice.

La Chambre de protection de la Cour a décidé « à l’unanimité de suspendre définitivement » les recours de la défense de Zamora, après qu’une chambre d’appel ait annulé l’arrestation à domicile, selon un communiqué du pouvoir judiciaire.

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International

Maduro répond à Marco Rubio : « Personne ne menace le Venezuela »

Nicolás Maduro, qui a prêté serment pour un troisième mandat en janvier après sa réélection contestée, a déclaré ce jeudi que personne ne menace le Venezuela, en réponse aux propos du secrétaire d’État des États-Unis, Marco Rubio, qui avait averti Caracas qu’une attaque militaire contre la Guyane « serait une grave erreur ».

« Voici l’imbécile de Marco Rubio qui menace le Venezuela depuis la Guyane ; imbécile, personne ne menace le Venezuela car c’est la patrie des libérateurs, c’est la patrie de (Simón) Bolívar », a déclaré le leader chaviste lors d’un discours télévisé.

Maduro a affirmé que Rubio « n’a jamais vu » une assemblée populaire, « n’a jamais mis les pieds dans un quartier, car ils font partie de l’élite corrompue de Miami, très corrompue et qui déteste le Venezuela ».

« Ce peuple a quelque chose : quand on le menace, quand on le frappe, il devient plus rebelle, nous sommes plus rebelles, nous sommes plus fiers, plus combattants et nous devons protéger le Venezuela, protéger la paix de notre patrie », a-t-il ajouté.

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