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International

Report de l’audience préalable à la libération de l’ancien vice-président équatorien

Photo: EFE

29 décembre |

L’audience sur la demande de libération anticipée de l’ancien vice-président équatorien Jorge Glass (2013-2018) a débuté mercredi en Équateur, mais la juge des garanties pénitentiaires chargée de la procédure, Melissa Muñoz, n’a pas rendu de décision et a reporté la suite de l’audience à jeudi.

Selon la presse, l’audience a débuté avec la participation de M. Glass (par voie télématique) et de deux représentants du système pénitentiaire, mais la magistrate Muñoz ne s’est pas prononcée sur la question et, vers 18 h 30 (heure locale), elle a demandé un rapport de sécurité.

Elle a décidé de rétablir l’audience ce jeudi à partir de 15H00 heure locale pour statuer sur la demande de M. Glass, qui a comparu par liaison vidéo depuis l’ambassade du Mexique, pays auquel il a demandé l’asile politique la semaine dernière après avoir exprimé des craintes pour sa sécurité et s’être considéré comme une victime de persécution judiciaire.

M. Glass a été libéré en novembre 2022 après avoir purgé cinq ans et 15 jours de prison, soit plus de 63 % de sa peine unique de huit ans.

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L’ancien vice-président de Rafael Correa était passible de deux peines – l’une pour corruption présumée (huit ans) et l’autre pour association illicite présumée (six ans) – mais la peine maximale a absorbé la peine la moins lourde, selon son avocat, Edison Loaiza.

Bien qu’il ait purgé plus des trois cinquièmes de sa peine, les responsables de la prison – un représentant du Centre de réinsertion sociale n° 2 de Pichincha et le délégué du Service national d’attention intégrale aux adultes privés de liberté et aux adolescents délinquants (SNAI) chargé du changement de régime pénitentiaire – ont déclaré que M. Glass ne remplissait pas les conditions requises pour bénéficier d’une libération anticipée.

Le rapport de sécurité sur le séjour de M. Glass en prison a été demandé par le magistrat Muñoz au SNAI, qui a déposé ce mercredi une requête auprès d’un tribunal de la province de Santo Domingo de los Tsáchilas (nord-ouest) afin de révoquer les mesures de précaution qui ont permis à M. Glass de quitter la prison.

Selon le SNAI, M. Glass n’a pas respecté l’ordre de se présenter chaque semaine dans une prison de la ville de Guayaquil.

Il a également affirmé que le juge qui a autorisé les mesures conservatoires en 2022, permettant à M. Glass d’être libéré, est maintenant lié à une affaire connue sous le nom de Metastasis, qui a révélé des liens entre le crime organisé et des représentants des systèmes judiciaire et pénitentiaire.

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International

Cuba reçoit 60 migrants déportés des États-Unis par avion

Cuba a accueilli ce jeudi 60 migrants déportés des États-Unis par avion, ont annoncé les autorités. Il s’agit du troisième transfert rendu public depuis que le président américain Donald Trump est entré en fonction le 20 janvier et a lancé une campagne contre la migration dans son pays.

Un communiqué publié par le ministère de l’Intérieur cubain sur sa page Facebook a précisé qu’il s’agissait d’un groupe de 55 hommes et de 5 femmes, arrivés à l’aéroport international José Martí de La Havane « dans le cadre des accords migratoires bilatéraux ».

L’une des personnes a été arrêtée à son arrivée pour être sous enquête pour un crime commis avant de quitter le pays, et une autre a été arrêtée pour avoir quitté Cuba illégalement alors qu’elle était sous liberté conditionnelle, violant ainsi son bénéfice judiciaire.

Le vol précédent à destination de Cuba, le 27 février, avait transporté 104 personnes. Le communiqué a également mentionné un autre groupe qui avait été déporté par avion à la mi-janvier — quelques jours après l’investiture de Trump — et dont aucune information n’avait été rendue publique jusqu’à ce moment-là.

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Amérique centrale

La Cour suprême du Guatemala rejette l’appel du journaliste José Rubén Zamora

La Cour suprême du Guatemala a rejeté ce jeudi l’appel du journaliste José Rubén Zamora visant à annuler l’ordre qui l’a renvoyé en prison il y a deux semaines, après avoir révoqué son arrestation à domicile qu’il avait obtenue depuis octobre.

Le journaliste de 68 ans a passé plus de 800 jours en détention. Il fait face à deux procédures parallèles lancées en 2022 par le Ministère public, que des organisations internationales considèrent comme une attaque contre la liberté de la presse.

Le président du Guatemala, Bernardo Arévalo, a critiqué ces procédures, mais il ne peut pas intervenir dans le travail du Ministère public, qui accuse Zamora de blanchiment d’argent, de chantage et d’obstruction à la justice.

La Chambre de protection de la Cour a décidé « à l’unanimité de suspendre définitivement » les recours de la défense de Zamora, après qu’une chambre d’appel ait annulé l’arrestation à domicile, selon un communiqué du pouvoir judiciaire.

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International

Maduro répond à Marco Rubio : « Personne ne menace le Venezuela »

Nicolás Maduro, qui a prêté serment pour un troisième mandat en janvier après sa réélection contestée, a déclaré ce jeudi que personne ne menace le Venezuela, en réponse aux propos du secrétaire d’État des États-Unis, Marco Rubio, qui avait averti Caracas qu’une attaque militaire contre la Guyane « serait une grave erreur ».

« Voici l’imbécile de Marco Rubio qui menace le Venezuela depuis la Guyane ; imbécile, personne ne menace le Venezuela car c’est la patrie des libérateurs, c’est la patrie de (Simón) Bolívar », a déclaré le leader chaviste lors d’un discours télévisé.

Maduro a affirmé que Rubio « n’a jamais vu » une assemblée populaire, « n’a jamais mis les pieds dans un quartier, car ils font partie de l’élite corrompue de Miami, très corrompue et qui déteste le Venezuela ».

« Ce peuple a quelque chose : quand on le menace, quand on le frappe, il devient plus rebelle, nous sommes plus rebelles, nous sommes plus fiers, plus combattants et nous devons protéger le Venezuela, protéger la paix de notre patrie », a-t-il ajouté.

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