International
La Cour suprême déclare illégal le retour des mineurs au Maroc en 2021

La Haute Cour confirme que la mesure prise par la délégation gouvernementale a violé la loi sur l’immigration et la Convention européenne des droits de l’homme.
La Cour suprême a jugé « illégal » le retour de mineurs de Ceuta vers le Maroc en août 2021, confirmant le « non-respect absolu » de la loi sur l’immigration et la violation de la Convention européenne des droits de l’homme.
La Chambre du contentieux administratif soutient que les expulsions doivent respecter la législation espagnole, y compris des garanties telles qu’une procédure administrative individuelle, des informations détaillées sur la situation de chaque personne concernée, l’audition du mineur s’il est majeur et l’intervention du procureur. Ces conditions n’ont pas été remplies lors de l’expulsion de huit mineurs marocains en août 2021.
Le tribunal souligne que les droits à l’intégrité physique et morale des mineurs ont été violés, faute de prendre en compte l’intérêt de chacun ou d’évaluer sa situation individuelle. Le jugement rejette les recours du Ministère Public et de la ville de Ceuta, confirmant la condamnation de la Délégation Gouvernementale à prendre des mesures pour permettre le retour des mineurs rapatriés.
Malgré la reconnaissance de la complexité de la situation à Ceuta en mai 2021, la Cour suprême affirme que l’accord de 2007 entre l’Espagne et le Maroc ne constitue pas une base réglementaire suffisante, car il ne prévoit pas de procédures et il a été nécessaire de suivre les procédures établies dans la loi. d’Étranger.
L’arrêt souligne qu’une interprétation laxiste de la légalité ne peut être justifiée par l’invocation de circonstances exceptionnelles et souligne que les expulsions collectives d’étrangers sont interdites selon la Convention européenne des droits de l’homme, ratifiée par l’Espagne, ce qui s’est donc produit était « illégal ».
International
Le Brésil admet avoir espionné le Paraguay sous Bolsonaro

Le gouvernement brésilien a reconnu lundi que son agence de renseignement avait espionné des autorités paraguayennes pendant la présidence de Jair Bolsonaro, prédécesseur de l’actuel président Luiz Inácio Lula da Silva. Ces activités ont cessé en mars 2023, soit trois mois après l’investiture de Lula.
Cette déclaration du ministère des Relations extérieures du Brésil est intervenue après la publication d’un rapport par le média UOL, accusant le gouvernement de Lula d’avoir mené des activités d’espionnage contre le Paraguay. L’agence de renseignement n’a pas précisé quels responsables paraguayens étaient concernés, mais a souligné que les opérations ont été immédiatement suspendues dès que l’administration actuelle en a eu connaissance.
« Le gouvernement de Lula rejette catégoriquement toute implication dans les opérations de renseignementrévélées aujourd’hui contre le Paraguay, un pays membre du Mercosur, avec lequel le Brésil entretient des relations historiques et un partenariat étroit », a déclaré le ministère des Relations extérieures du Brésil.
De son côté, le ministre paraguayen des Affaires étrangères, Rubén Ramírez Lezcano, a affirmé plus tôt dans la journée à la presse à Asunción ne disposer d’aucune preuve indiquant que le Brésil ait attaqué les systèmes paraguayens.
International
Déploiement de véhicules blindés américains à la frontière mexicaine inquiète les migrants

Le récent déploiement de véhicules blindés ‘Stryker’ de l’armée américaine à la frontière avec le Mexique a suscité des inquiétudes et une vive préoccupation parmi la communauté migrante et les défenseurs des droits humains à Ciudad Juárez, dans l’État de Chihuahua, au nord du Mexique.
Alors que les autorités américaines affirment que cette mesure vise à renforcer la sécurité frontalière, des dirigeants locaux du côté mexicain estiment qu’elle envoie un message implicite d’intimidation, tant aux migrants qu’aux groupes criminels.
Le pasteur Juan Fierro García, directeur du refuge El Buen Samaritano, a exprimé à EFE son inquiétude quant à la présence militaire dans la région et son impact sur ceux qui tentent de traverser la frontière pour demander l’asile.
« Nous voyons cela comme un message subliminal destiné à semer la peur, pour dissuader les gens d’entrer aux États-Unis, et pas seulement les migrants, mais aussi les groupes criminels », a déclaré Fierro García.
Il a également remis en question la portée de cette surveillance : « Est-ce que cette présence militaire s’étend à toute la frontière nord des États-Unis avec le Mexique, ou seulement à certains endroits pour attirer l’attention ? »
L’installation de ces véhicules à la frontière entre le Texas et le Mexique s’inscrit dans le cadre d’une opération conjointe entre le Département de la Défense des États-Unis et la Patrouille Frontalière.
Du côté américain, à quelques mètres de la ligne frontalière, Claudio Herrera Baeza, membre du secteur d’El Paso de la Patrouille Frontalière, a expliqué cette mesure aux médias mexicains. Il a souligné qu’ »il s’agit d’une démonstration de coopération entre différentes agences de sécurité », en précisant la collaboration entre le Département de la Défense des États-Unis et la Patrouille Frontalière.
International
Trump annonce un « Jour de la Libération » avec de nouveaux tarifs douaniers

Le président Donald Trump a déclaré que mercredi serait le « Jour de la Libération », un moment où il prévoit de mettre en place une série de tarifs douaniers censés libérer les États-Unis des produits étrangers.
Les détails de cette nouvelle vague de taxes sur les importations restent flous. La plupart des analyses économiques indiquent que les ménages américains moyens devront absorber le coût de ces mesures sous forme de prix plus élevés et de revenus plus faibles. Cependant, Trump, imperturbable, invite des PDG à la Maison-Blanche pour annoncer qu’ils investissent des centaines de milliards de dollars dans de nouveaux projets afin d’éviter ces taxes.
Il est également possible que ces tarifs ne soient que temporaires si Trump estime qu’un accord peut être trouvé après leur mise en place.
« Je suis certainement ouvert à cette possibilité, si nous pouvons trouver un accord », a déclaré Trump aux journalistes. « Nous obtiendrons quelque chose en échange. »
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