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International

Jeunes volontaires au secours des animaux victimes des inondations en Amazonie bolivienne

Des groupes de jeunes boliviens de la ville de Cobija, dans le département amazonien de Pando, s’efforcent de sauver les animaux domestiques et errants laissés pour compte au milieu de l’une des pires inondations de l’histoire de la région, qui a fait monter le niveau de l’eau à 17 mètres.

La montée des eaux a atteint un niveau critique qui a même dépassé le record enregistré en 2015, lorsque l’eau est montée à 15 mètres et que les habitants d’au moins 14 quartiers de Cobija ont dû quitter leurs maisons pour se rendre dans des abris ou des gymnases de manière préventive, oubliant souvent leurs fidèles compagnons au milieu de l’eau.

Une dizaine de jeunes, faisant partie de l’Association de protection des animaux de Pando (APA), parcourent les différents quartiers touchés en canoë pour recueillir et sauver tous les animaux affectés.

« Les eaux ont pénétré dans des endroits où nous n’aurions jamais imaginé, cette année a vraiment été une inondation historique et c’est triste de voir cette situation et c’est encore pire de voir que les animaux sont aussi touchés », a déclaré à EFE le président de l’APA, Diego Melena.

Les volontaires se sont organisés en brigades pour secourir des animaux tels que des chiens, des chats ou des canards qui se trouvaient à l’intérieur des domiciles inondés, certains sur les toits, sur des chaises ou des tables, voire même dans l’eau, où, craintifs, ils se laissaient attraper par les jeunes pour les sortir de là.

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Une « brigade » supplémentaire se charge de collecter de la nourriture pour les animaux et un autre groupe transporte les animaux dans les refuges pour personnes, bien que tous n’en acceptent pas, ou dans une ferme non affectée pour protéger leur vie.

Jusqu’à présent, ils ont réussi à sauver plus de 250 animaux des inondations, beaucoup sont retournés chez leurs propriétaires qui les ont reconnus, mais il y a un autre groupe d’animaux de compagnie qui n’ont pas été identifiés ou qui ont été abandonnés par leurs familles et qui pourraient être mis en adoption pour trouver une nouvelle famille.

Dans le cadre des opérations de secours, l’eau atteint souvent les toits de certaines maisons, ce qui rend également difficile l’accès aux animaux, a commenté M. Melena.

De plus, lors de leurs déplacements, ils repèrent également des animaux sauvages tels que des paresseux, des singes, des perroquets, et les volontaires signalent à la Secrétariat de la Mère Terre car ils sont formés pour les secourir.

M. Melena a déclaré qu’ils organisent des campagnes pour que les gens donnent des croquettes et ainsi nourrir tous les animaux secourus.

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MARN1

Amérique centrale

Présence militaire américaine au Panama : accord sensible autour du canal

Le Panama autorisera la présence de troupes américaines dans des zones d’accès et adjacentes au canal interocéanique, selon un accord bilatéral diffusé ce jeudi par le gouvernement panaméen, qui précise qu’il ne s’agit pas de bases militaires.

La présence de troupes américaines reste un sujet sensible dans ce pays d’Amérique centrale, rappelant l’époque où les États-Unis disposaient d’un enclave avec des bases militaires, avant de restituer le canal au Panama en décembre 1999.

Selon l’accord signé par le secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth, et le ministre panaméen de la Sécurité, Frank Ábrego, les militaires et contractuels américains « pourront utiliser les emplacements autorisés, les installations et les zones désignées pour fournir de la formation, mener des actions humanitaires (…) et des exercices ».

L’accord, d’une durée initiale de trois ans renouvelable, stipule que les installations resteront la propriété de l’État panaméen et seront utilisées de manière conjointe avec les forces de sécurité des deux pays.

Mercredi, Hegseth avait déclaré lors d’une conférence de presse à Panama que les exercices conjoints de défense représentaient « une opportunité de faire revivre » une « base militaire » opérée par des troupes américaines, des propos qui ont suscité de vives réactions.

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« Nous ne pouvons accepter ni bases militaires ni sites de défense », a réagi Ábrego lors de la même conférence.

Depuis son retour au pouvoir en janvier dernier, le président Donald Trump a menacé de « récupérer » le canal de Panama, construit par les États-Unis, en affirmant qu’il se trouve désormais sous influence chinoise.

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International

Le Nicaragua rejette la déclaration finale du sommet de la Celac : « Aucun consensus »

Le Nicaragua a dénoncé ce jeudi l’absence de consensus autour de la déclaration finale de la IXe Sommet des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté des États latino-américains et caribéens (Celac), tenue mercredi au Honduras, a indiqué le ministère des Affaires étrangères à Managua. L’Argentine et le Paraguay ont exprimé des réserves similaires.

« Une déclaration de ce Sommet devrait aborder les graves conséquences des politiques tarifaires décrétées par les États-Unis contre le monde, et convenir d’actions et de mesures communes pour faire face à leurs effets », a déclaré le ministre nicaraguayen des Affaires étrangères, Valdrack Jaentschke, qui représentait son pays lors de cette réunion.

Il a ajouté : « Une déclaration de la Celac doit inclure un message de solidarité envers les sœurs et frères qui ont dû émigrer hors de leurs pays, et exiger un traitement digne pour ceux qui sont renvoyés dans leurs patries. »

Le message officiel, intitulé « Le Nicaragua à la Celac : Il n’y avait pas, et il n’y a pas de consensus », critique le document final connu sous le nom de Déclaration de Tegucigalpa, adopté mercredi à l’issue du sommet, auquel les coprésidents nicaraguayens Daniel Ortega et Rosario Murillo n’ont pas assisté.

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International

Le Pérou demande à l’OEA de classer le Tren de Aragua comme organisation terroriste

La présidente du Pérou, Dina Boluarte, a annoncé ce jeudi que son pays a demandé à l’Organisation des États américains (OEA) de déclarer le groupe criminel transnational Tren de Aragua comme une organisation terroriste internationale.

La cheffe de l’État a fait cette déclaration à l’issue de la réunion quotidienne tenue au Palais présidentiel avec les ministres et les hauts responsables des forces de sécurité, afin de suivre les actions contre la criminalité à Lima et dans la province voisine du Callao, toutes deux déclarées en état d’urgence face à la montée de la délinquance.

À ce sujet, le ministre des Affaires étrangères, Elmer Schialer, a précisé que, lors de son intervention à Washington devant l’OEA, il a souligné que le Tren de Aragua — un gang né dans les prisons vénézuéliennes — ainsi que d’autres groupes criminels similaires, « représentent l’un des principaux défis pour la sécurité des peuples latino-américains ».

Il a ajouté que leurs actions sont « de nature terroriste » et nécessitent donc « une évaluation des alternatives pour les combattre de manière conjointe ».

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