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International

Vera Grabe : « Les discussions de fond sont essentielles pour la paix en Colombie »

La négociation de paix avec l’Armée de libération nationale (ELN) a récemment surmonté un obstacle et la principale négociatrice du gouvernement colombien, Vera Grabe, affirme dans une interview avec EFE que « des discussions de fond » sont « essentielles », comme la direction future du processus ou la vision de cette guérilla dans un avenir en paix.

Les deux parties viennent d’avoir une réunion extraordinaire à Cuba, après que la guérilla ait suspendu le 20 février les négociations pour des « actions violatoires » du gouvernement, notamment des dialogues régionaux de paix dans le département de Nariño (sud-ouest) avec la supposée participation d’une faction de l’ELN.

« Nous avons résolu ce problème, trouvé des chemins, pris des engagements… Et quelque chose de très important lors de cette réunion d’urgence est que les activités se poursuivent », explique Grabe. Les deux parties ont réactivé le processus de participation de la société et ont convenu de se revoir à Caracas le 8 avril.

À Caracas, les progrès dans la participation de la société et les « transformations sociales » dans les régions seront examinés, mais le gouvernement insiste sur l’importance de discuter à long terme.

Il s’agit là de « la discussion de fond », c’est-à-dire « où va le processus, quels sont les objectifs, quelle est la décision, comment l’ELN envisage-t-il son avenir dans la paix ».

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« Je pense que c’est fondamental, car si cette décision est claire, tout le reste commence à se résoudre différemment », déclare Grabe.

Pour l’ELN, aborder le chapitre de la « fin du conflit » et le désarmement n’est pas une priorité, bien que cela doive être fait.

« Tous les modèles de paix dans le monde impliquent tôt ou tard d’aborder cette question (…) Il s’agit de trouver le modèle approprié qui finalement conduit à ne pas utiliser les armes, à ce qu’elles soient inutiles car finalement, la différence entre être une guérilla et ne pas l’être est l’utilisation des armes », souligne Grabe.

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Amérique centrale

Présence militaire américaine au Panama : accord sensible autour du canal

Le Panama autorisera la présence de troupes américaines dans des zones d’accès et adjacentes au canal interocéanique, selon un accord bilatéral diffusé ce jeudi par le gouvernement panaméen, qui précise qu’il ne s’agit pas de bases militaires.

La présence de troupes américaines reste un sujet sensible dans ce pays d’Amérique centrale, rappelant l’époque où les États-Unis disposaient d’un enclave avec des bases militaires, avant de restituer le canal au Panama en décembre 1999.

Selon l’accord signé par le secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth, et le ministre panaméen de la Sécurité, Frank Ábrego, les militaires et contractuels américains « pourront utiliser les emplacements autorisés, les installations et les zones désignées pour fournir de la formation, mener des actions humanitaires (…) et des exercices ».

L’accord, d’une durée initiale de trois ans renouvelable, stipule que les installations resteront la propriété de l’État panaméen et seront utilisées de manière conjointe avec les forces de sécurité des deux pays.

Mercredi, Hegseth avait déclaré lors d’une conférence de presse à Panama que les exercices conjoints de défense représentaient « une opportunité de faire revivre » une « base militaire » opérée par des troupes américaines, des propos qui ont suscité de vives réactions.

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« Nous ne pouvons accepter ni bases militaires ni sites de défense », a réagi Ábrego lors de la même conférence.

Depuis son retour au pouvoir en janvier dernier, le président Donald Trump a menacé de « récupérer » le canal de Panama, construit par les États-Unis, en affirmant qu’il se trouve désormais sous influence chinoise.

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International

Le Nicaragua rejette la déclaration finale du sommet de la Celac : « Aucun consensus »

Le Nicaragua a dénoncé ce jeudi l’absence de consensus autour de la déclaration finale de la IXe Sommet des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté des États latino-américains et caribéens (Celac), tenue mercredi au Honduras, a indiqué le ministère des Affaires étrangères à Managua. L’Argentine et le Paraguay ont exprimé des réserves similaires.

« Une déclaration de ce Sommet devrait aborder les graves conséquences des politiques tarifaires décrétées par les États-Unis contre le monde, et convenir d’actions et de mesures communes pour faire face à leurs effets », a déclaré le ministre nicaraguayen des Affaires étrangères, Valdrack Jaentschke, qui représentait son pays lors de cette réunion.

Il a ajouté : « Une déclaration de la Celac doit inclure un message de solidarité envers les sœurs et frères qui ont dû émigrer hors de leurs pays, et exiger un traitement digne pour ceux qui sont renvoyés dans leurs patries. »

Le message officiel, intitulé « Le Nicaragua à la Celac : Il n’y avait pas, et il n’y a pas de consensus », critique le document final connu sous le nom de Déclaration de Tegucigalpa, adopté mercredi à l’issue du sommet, auquel les coprésidents nicaraguayens Daniel Ortega et Rosario Murillo n’ont pas assisté.

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International

Le Pérou demande à l’OEA de classer le Tren de Aragua comme organisation terroriste

La présidente du Pérou, Dina Boluarte, a annoncé ce jeudi que son pays a demandé à l’Organisation des États américains (OEA) de déclarer le groupe criminel transnational Tren de Aragua comme une organisation terroriste internationale.

La cheffe de l’État a fait cette déclaration à l’issue de la réunion quotidienne tenue au Palais présidentiel avec les ministres et les hauts responsables des forces de sécurité, afin de suivre les actions contre la criminalité à Lima et dans la province voisine du Callao, toutes deux déclarées en état d’urgence face à la montée de la délinquance.

À ce sujet, le ministre des Affaires étrangères, Elmer Schialer, a précisé que, lors de son intervention à Washington devant l’OEA, il a souligné que le Tren de Aragua — un gang né dans les prisons vénézuéliennes — ainsi que d’autres groupes criminels similaires, « représentent l’un des principaux défis pour la sécurité des peuples latino-américains ».

Il a ajouté que leurs actions sont « de nature terroriste » et nécessitent donc « une évaluation des alternatives pour les combattre de manière conjointe ».

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