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International

Un juge américain ordonne de donner un abri sûr aux enfants migrants qui traversent la frontière

Les États-Unis devront fournir un abri sûr et sain aux enfants migrants qui traversent irrégulièrement le pays et ne pas les laisser dans des endroits en plein air, a déterminé un juge fédéral dans un procès visant à protéger les mineurs qui entrent avec leurs familles dans le pays.

Dans sa décision rendue mercredi soir, la juge Dolly M. Gee, du tribunal de district de Californie centrale, a largement soutenu les avocats qui défendent le soi-disant « accord Flores », qui oblige depuis des décennies le ministère de la Sécurité intérieure (DHS) à protéger les mineurs qui traversent la frontière seuls mais exempte ceux qui voyagent accompagnés.

La magistrate a établi que tous les enfants migrants ont des droits même s’ils attendent leur poursuite par les agents de l’Office américain des douanes et de la protection des frontières (CBP).

Gee a ordonné que les mineurs soient « rapidement » poursuivis. « Le CBP doit cesser de retenir les mineurs à l’extérieur », a écrit le juge, qui a exclu le temps pendant lequel les mineurs attendent d’être transférés dans les refuges ou les centres du CBP.

La décision répond à un litige entamé en 2018 en réponse aux exigences du décret signé par l’ancien président Donald Trump (2017-2021) modifiant l’ »accord Flores ».

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L’accord, signé en 1997 après des années de litige, stipule que les autorités fédérales ne peuvent pas garder des mineurs sans papiers dans des centres de détention pendant plus de 20 jours et qu’ils doivent être assurés.

Face à l’arrivée massive de familles migrantes, les avocats qui défendent l’ »accord Flores » ont cherché à garantir la sécurité à tous les enfants qui ont franchi la frontière.

Le gouvernement du président Joe Biden a poursuivi la bataille juridique en faisant valoir qu’il ne pouvait pas protéger ceux qui n’étaient pas encore en garde à vue américaine, et qu’il n’avait donc aucune obligation de leur fournir des services.

Mais le juge a déclaré que « les mineurs, contrairement aux adultes, sont toujours sous une sorte de garde ».

Dans sa décision, la magistrate a nié la demande des avocats qui défendent l’accord d’établir « une limite spécifique » sur la durée pendant laquelle les mineurs pourraient rester retenus sur les sites.

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International

Le gouvernement colombien exhorte l’ELN à cesser la violence dans le Catatumbo

La délégation du gouvernement colombien engagée dans les négociations de paix avec l’Armée de libération nationale (ELN) a demandé ce vendredi à la guérilla de mettre fin aux violences dans la région du Catatumbo, où elle affronte depuis le 16 janvier le Front 33 des dissidences des FARC dans un conflit sanglant.

« La société colombienne exige de l’ELN qu’elle cesse son agression contre la population civile du Catatumbo », a déclaré la délégation qui mène les pourparlers de paix avec ce groupe armé.

Depuis le 16 janvier, les affrontements entre l’ELN et le Front 33 des dissidences des FARC, dans cette région frontalière du Venezuela, ont causé entre 60 et 80 morts, selon les estimations de la Défenseure du peuple et du gouverneur de Norte de Santander. Par ailleurs, le nombre de déplacés dépasse les 50 000 personnes.

Les autorités n’ont toutefois pu récupérer que 47 corps en raison des conditions difficiles dans les zones rurales les plus reculées, où l’accès reste encore impossible.

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International

Les États-Unis rétablissent des programmes d’aide pour les migrants en Amérique latine

La directrice générale de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), Amy Pope, a salué la poursuite des programmes d’aide aux migrants retournés, grâce à l’engagement des États-Unis à reprendre les activités humanitaires essentielles après l’approbation de plusieurs exemptions, faisant suite à la décision initiale de geler l’aide extérieure américaine.

« L’OIM accueille favorablement l’engagement des États-Unis à reprendre des activités humanitaires vitales, offrant ainsi une stabilité face aux défis complexes des déplacements », a déclaré Pope dans un communiqué envoyé ce vendredi à l’agence EFE.

Elle a souligné qu’en raison de la demande croissante d’assistance au retour en Amérique latine et aux Caraïbes, l’OIM intensifie ses efforts pour aider les migrants à rentrer chez eux, se réintégrer et reconstruire leur vie.

Pope a également indiqué que l’OIM a réactivé ses programmes régionaux de Retour Volontaire Assisté (RVA) au Mexique, au Guatemala, au Honduras et au Panama, afin d’offrir un soutien urgent aux migrants vulnérables qui ne peuvent ou ne souhaitent pas rester là où ils sont et ont besoin d’une assistance pour retourner dans leur pays en toute sécurité et dignité.

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International

La Colombie propose de financer le rapatriement de ses citoyens expulsés des États-Unis

Le gouvernement colombien s’est proposé de prendre en charge les frais de transport aérien et maritime de ses citoyens expulsés des États-Unis afin de garantir leur retour dans des conditions dignes, a annoncé le ministère des Affaires étrangères ce vendredi.

« Nous avons proposé à Mauricio Claver-Carone, envoyé spécial du président Donald Trump pour l’Amérique latine, d’assumer immédiatement le transfert de tous les citoyens expulsés par les États-Unis », indique un communiqué de presse. « Toutes les options de transport, aérien et maritime, sont actuellement en cours d’évaluation », précise le document.

Les conditions du retour des Colombiens ont provoqué une tension diplomatique ce week-end. Le président Gustavo Petro a dénoncé de prétendus mauvais traitements infligés à ses compatriotes et a interdit l’entrée sur le territoire de deux avions militaires américains, qui devaient atterrir dimanche avec plusieurs dizaines de Colombiens à bord.

En réponse, Donald Trump a imposé des tarifs douaniers et menacé de révoquer les visas des fonctionnaires du premier gouvernement de gauche en Colombie.

Cependant, l’incident diplomatique s’est calmé en quelques heures, après que la Maison-Blanche a assuré que la Colombie avait accepté ses conditions, conduisant ainsi Washington à annuler ses mesures de rétorsion.

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