Le groupe de guérilla Armée de libération nationale (ELN) a « mis fin » à la suspension des enlèvements à des fins économiques, considérant que l’exécutif a violé la création d’un « fonds multi-donateur pour le processus de paix », ce à quoi le gouvernement a répondu que l’ »élimination » de ce crime n’est pas négociable avec l’État.
« L’ELN met fin à son offre de suspension unilatérale des retenues économiques (…) Le Fonds n’est pas encore constitué, le gouvernement montre peu de volonté d’avancer dans ce domaine », a déclaré la Direction nationale de cette guérilla dans un communiqué.
Face à cette déclaration, la délégation du gouvernement a répondu que dans les dialogues de paix « elle a toujours clairement indiqué à l’ELN que le commerce avec les êtres humains n’a aucune justification et que son élimination ne fait l’objet d’aucune transaction de la part de l’État colombien ».
« Nous espérons que l’ELN maintiendra l’engagement pris auprès de la société colombienne et de la communauté internationale et mettra fin à toute forme d’enlèvement », a ajouté la délégation colombienne.
Les parties ont annoncé en décembre de l’année dernière, lors du cinquième cycle de négociation, à Mexico, que cette guérilla cesserait les enlèvements à des fins économiques.
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À cet égard, la chef de la négociation du gouvernement, Vera Grabe, a assuré à EFE le 28 février dernier que ce groupe armé avait libéré toutes les personnes qui étaient signalées et vérifiées comme kidnappées à des fins économiques jusqu’en décembre 2023.
Cependant, l’ELN a assuré lundi qu’il avait mis fin à la suspension des enlèvements parce que celle-ci dépendait du fonctionnement du Fonds multi-donateur de paix convenu par les parties.
En février dernier, à la fin du sixième cycle des négociations à La Havane, les parties ont annoncé la création de ce fonds qui, selon Grabe, vise à « renforcer et à rendre ce processus durable » et à soutenir « l’activité de l’ELN dans la construction de la paix ».
Néanmoins, la délégation de paix du gouvernement a déclaré lundi que « ce fonds n’a en aucun cas été créé en contrepartie de la suspension de l’enlèvement ou de l’interruption d’une autre action spécifique incluse dans le cessez-le-feu ».
« La mise en service du Fonds n’a pas eu lieu en raison de la décision de pause de l’ELN annoncée devant les pays garants et accompagnateurs », a ajouté l’information.
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Les délégations du gouvernement et de l’ELN devraient se réunir à Caracas entre le 20 et le 25 mai pour signer un nouvel accord dans le cadre de la négociation de paix, qu’elles ont reprise en novembre 2022, mais on ne sait pas ce qui se passera après la décision de l’ELN de reprendre les enlèvements.
L’annonce de l’ELN de revenir aux enlèvements intervient après plusieurs affrontements entre les parties sur l’intention du gouvernement de négocier également une paix territoriale, en commençant par le Frente Comuneros del Sur, une faction de cette guérilla qui opère dans le département de Nariño, à la frontière avec l’Équateur, ce que le groupe armé illégal considère comme « viole les accords convenus ».
Face à cette décision du gouvernement, l’ELN a annoncé en février dernier le gel des dialogues en vue de l’ »état critique » du processus de paix, mais a ensuite accepté de retourner à la table pour négocier.
Le Paraguay saisit la plus grande cargaison de marijuana compressée de son histoire
Un chargement de 57 tonnes de marijuana compressée et quatre personnes ont été arrêtées lors d’une opération d’envergure menée dans le département paraguayen de Canindeyú (nord-est), où une fusillade a éclaté entre les autorités et un groupe armé, a déclaré ce mardi la Secrétariat national antidrogue (Senad) et la Présidence du Paraguay.
L’opération, nommée « Marangatu », visait à intercepter la drogue en transit, qui était censée être commercialisée au Brésil. Au cours de l’intervention, les autorités ont saisi 4 172 paquets contenant environ 57 tonnes de marijuana compressée, « prêtes à être envoyées sur le marché brésilien », selon un communiqué de la Présidence du Paraguay.
Le président du Paraguay, Santiago Peña, s’est rendu sur le site de l’opération et a souligné devant les journalistes qu’il s’agissait de « la plus grande saisie de marijuana compressée de l’histoire du Paraguay » et d’un « coup fatal » contre la structure de Felipe Acosta Riveros, alias ‘Macho’, lié au trafic de drogue. Peña a réaffirmé l’engagement de son gouvernement dans la lutte contre le crime organisé et a assuré que les forces de l’ordre ne céderaient « pas un millimètre » face aux groupes criminels.
La police péruvienne capture des trafiquants de drogue avec un déguisement de Grinch
Un escadron de la police au Pérou, avec un agent déguisé en le célèbre personnage de Noël le Grinch, a capturé un gang de trafiquants de drogue lors d’une opération menée le week-end dernier au sud de Lima, a indiqué la police lundi.
Parmi les personnes arrêtées se trouvait « la reine du sud », une femme qui dirigeait un gang de trafiquants de drogue.
Les agents sous couverture ont surpris les trois frères composant le gang après avoir perquisitionné une maison dans le district de San Bartolo, selon des images diffusées par la police.
« Cette fois, nous avons utilisé le Grinch, qui a commencé l’opération en enfonçant la porte d’entrée, ce qui nous a permis de capturer les trafiquants de drogue », a déclaré le colonel Carlos López, chef de l’escadron vert. Les trois frères trafiquants de drogue étaient dirigés par Eva Espinoza, surnommée par la police « la reine du sud ».
La guerre à Gaza : 45 338 morts et 107 764 blessés, selon le ministère de la Santé
Le ministère de la Santé de la bande de Gaza a rapporté ce mardi qu’au moins 21 personnes sont mortes au cours des dernières 24 heures dans ce territoire palestinien gouverné par le Hamas, qui est dévasté par le conflit avec Israël depuis plus d’un an.
Le total des morts depuis le début de la guerre a atteint 45 338 personnes, a indiqué le ministère dans un communiqué.
La source a précisé que 107 764 personnes ont été blessées à Gaza depuis l’éclatement du conflit, déclenché par l’attaque sanglante du mouvement islamiste le 7 octobre 2023 dans le sud d’Israël.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a rapporté lundi « quelques progrès » dans les négociations pour un accord concernant les otages retenus dans la bande de Gaza depuis l’attaque sans précédent du Hamas en octobre 2023, une des conditions nécessaires à un cessez-le-feu dans le territoire palestinien.